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Bonne nouvelle ! Flyde, un nouvel outil de programmation visuelle pour les développeurs, vient de sortir en Alpha et ça déchire grave !

Bon, je vous vois venir : « Encore un énième outil low-code à la mode… » Que nenni ! Flyde est vraiment unique et a été conçu pour s’intégrer parfaitement à votre base de code existante, que ce soit pour du back-end, du front, des scripts d’automatisation ou même des outils en ligne de commande.

Le truc de ouf avec Flyde, c’est qu’il permet de visualiser et de créer facilement les flux haut-niveau (flows en anglais) de votre application, tout en gardant votre code textuel pour ce qui est bas-niveau. En gros, il sublime votre code « de plomberie » qui intègre plusieurs API de manière hyper concurrente. Vos diagrammes sur Powerpoint deviennent enfin une réalité !

Et les avantages sont multiples :

  • La collaboration avec les profils non-dev (product owners, QA, support…) devient hyper intuitive. C’est comme si Zapier et votre base de code avaient un bébé !
  • Les flux servent de documentation vivante et toujours à jour pour les nouveaux membres de l’équipe.
  • La programmation visuelle ouvre de nouveaux modes de réflexion sur le code. Les nœuds s’illuminent même quand les données les traversent, c’est hypnotique !
  • Et les données de monitoring sont directement sur le « code » lui-même. Ainsi, le débogage n’a jamais été aussi rapide.

Mais alors comment ça marche ce truc ?

Et bien Flyde est composé d’un éditeur visuel (extension VS Code ou standalone), d’une bibliothèque d’exécution et d’une bibliothèque plutôt bien fournie de composants prêts à l’emploi.

Dans l’éditeur visuel, on construit des flux en connectant des nœuds via une interface « nodes-and-wires ». On peut alors mixer des nœuds customs et ceux de la bibliothèque de composants. Une fois un flux créé, on peut ensuite l’exécuter depuis son code en utilisant la bibliothèque d’exécution de Flyde. Et c’est là que la magie opère !

Car Flyde ne cherche pas à remplacer vos workflows existants mais à les sublimer. Contrairement à d’autres outils low-code qui vivent en dehors de votre base de code, Flyde s’y intègre complètement. Les fichiers de flux sont committés dans votre gestionnaire de version comme n’importe quel autre fichier, les branches, les pull requests, les revues de code fonctionnent de manière transparente, les flux sont exécutés depuis votre base de code, en réutilisant votre environnement de prod. Comme ça, pas besoin de gérer une plateforme externe ni de vous soucier de la sécurité. Enfin, ces même flux peuvent être testés avec vos frameworks de test habituels. Vous pouvez même écrire des tests en Flyde qui testent votre code traditionnel !

L’intégration avec le code existant se fait de deux manières astucieuses : Premièrement, les noeuds Flyde peuvent être des noeuds visuels ou des noeuds basés sur du code. On peut donc wrapper n’importe quelle fonction de sa base de code dans un noeud Flyde utilisable dans un flux.

Secondo, les flux de Flyde peuvent s’exécuter depuis votre code. Par exemple, si vous construisez my-cool-flow.flyde, il faudra appeler execute('my-cool-flow') dans votre code puis gérer la réponse. Les cas d’usage sont infinis : Gestionnaire de requêtes HTTP, bot, scripts, etc.

Bon, vous l’aurez compris, Flyde s’inspire des principes de programmation basée sur les flux (FBP) mais d’autres outils font déjà ça, comme Node-RED ou NoFlo, bien avant l’arrivée du bouzin.

Quelle est la plus-value de Flyde du coup ?

Déjà, Flyde adopte une approche plus pragmatique et simple que NoFlo qui était un poil trop inspiré par la vision puriste de J. Paul Morrison, l’inventeur du FBP. Ensuite, l’éditeur est une extension VS Code, donc intégré à votre IDE, alors que les autres ont des éditeurs indépendants voire carréement datés. Et surtout Flyde est davantage taillé pour coexister avec les bases de code traditionnelles et toucher un public de développeurs plus large sur des projets variés.

Si vous voulez vous faire la main sur Flyde, le mieux est d’aller direct sur la sandbox en ligne qui permet de créer et d’exécuter des flux dans le navigateur. Puis jetez un œil aux tutos pour intégrer Flyde dans un vrai projet.

Perso, je vois plusieurs cas d’usage hyper prometteurs pour Flyde. C’est d’abord un super accélérateur pour les juniors et les non-devs qui pourront prototyper rapidement des trucs qui claquent sans se prendre la tête. Ca permet également de booster la collaboration en ouvrant sa base de code aux gens du marketing ou à l’équipe produit.

De plus, c’est un formidable outil pédagogique aussi ludique que scratch pour enseigner des concepts de programmation avancés aux étudiants. Sans oublier le gain de productivité pour les devs expérimentés qui aiment bien avoir une vue d’ensemble sur des architectures d’API ou de microservices complexes.

Bref, je suis convaincu que Flyde (ou un de ses futurs fork) va changer notre façon de coder dans les années à venir. Si vous couplez ça à l’IA, ça va faire un malheur.



Ça y est, la vénérable sonde spatiale Voyager 1 de la NASA refait parler d’elle ! Après des mois de silence radio qui ont fait transpirer les ingénieurs, notre exploratrice de l’espace lointain a enfin daigné donner de ses nouvelles puisque pour la première fois depuis le 14 novembre 2023, elle renvoie des données utilisables sur l’état de santé de ses systèmes embarqués. Ils respirent mieux à la NASA.

Il faut dire que la mission nous a offert quelques sueurs froides ces derniers temps car depuis cette date, elle continuait bien à recevoir et exécuter les commandes envoyées depuis la Terre, mais impossible d’obtenir en retour des infos cohérentes sur son fonctionnement. Alors les enquêteurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA ont mené l’enquête et ont fini par identifier le coupable : un des trois ordinateurs de bord, le fameux « flight data subsystem » (FDS) responsable de la transmission des données, était en cause. Un seul circuit défectueux qui stocke une partie de la mémoire du FDS avec une portion cruciale du logiciel… et bim, panne générale avec perte des trames de données !

Pas évident de réparer ça à des milliards de kilomètres de distance et comme souvent, quand on ne peut pas changer le hardware, il faut ruser avec le software. L’équipe a alors élaboré un plan génial : découper le code incriminé et le stocker à des endroits différents de la mémoire du FDS. Un vrai casse-tête type jeu de « Mémory » pour recoller les morceaux correctement sans faire sauter la banque mémoire !

Puis banco ! Premier essai le 18 avril, ils transfèrent le nouveau code maison spécial « télémétrie de l’état des systèmes » dans la mémoire du FDS et environ 45 heures plus tard, en comptant les 22h30 de trajet aller-retour du signal radio, les ingénieurs reçoivent les précieuses données tant attendues.

Yes !!! Voyager 1 est de retour aux affaires et recommence à parler de sa santé !

Regardez comme ils sont contents à la NASA :

Outre le soulagement de voir la communication rétablie, c’est une belle prouesse technique et un formidable pied-de-nez à l’obsolescence programmée. Pas mal pour une sonde lancée en 1977 et qui fête ses 46 ans ! Quand on vous dit que le matériel était bien meilleur à l’époque. 😉😜

Maintenant l’équipe du JPL va pouvoir se consacrer aux prochaines étapes à savoir relocaliser petit à petit les autres bouts de code du FDS pour retrouver une configuration nominale, puis renouer avec la transmission des données scientifiques et le but premier de la mission, à savoir explorer les confins de l’espace interstellaire !

Pendant ce temps, sa petite sœur Voyager 2, lancée 16 jours plus tard en 1977, poursuit tranquillement sa route aux frontières du système solaire sans faire de vagues. Une fiabilité à toute épreuve pour ces deux merveilles technologiques qui auront marqué l’histoire de l’exploration spatiale qui avant même de s’aventurer dans le « grand vide » interstellaire, nous ont offert des clichés époustouflants de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Et qui sait, peut-être qu’un jour, elle captera peut-être un signal extraterrestre ou tombera nez-à-nez avec une civilisation alien super évoluée technologiquement…

Vers l’infini et au delà, les amigos !

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Mercedes secoue le monde automobile avec le lancement de Drive Pilot aux États-Unis, le premier système de conduite autonome de niveau 3 commercialisé directement auprès des consommateurs. Ça y est les amis, le futur nous rattrape ! Bientôt, on pourra enfin lâcher le volant et vaquer à d’autres occupations pendant les longs trajets…

Concrètement, dans certaines conditions bien spécifiques, Drive Pilot permet au conducteur de détourner son attention de la route pour se concentrer sur des activités non liées à la conduite, comme consulter ses mails, surfer sur internet ou regarder un film. Mais attention, il faudra toujours rester prêt à reprendre le contrôle du véhicule à tout moment si nécessaire. J’imagine qu’en cas de problème, la voiture saura vous tirer de votre session de TikTok avec des bip bip.

Pour cela, Drive Pilot s’appuie sur une multitude de capteurs ultra-perfectionnés : caméras, radars, LiDAR, capteurs à ultrasons… Un véritable concentré de technologies de pointe pour analyser l’environnement en temps réel. Un puissant ordinateur de bord exploite ensuite toutes ces données pour prendre les meilleures décisions de conduite de manière autonome.

Il y a cependant quelques conditions à respecter pour pouvoir activer Drive Pilot : Le système ne peut être utilisé que sur certaines portions d’autoroutes spécifiques, avec un marquage au sol suffisamment clair et visible, une densité de trafic modérée à élevée et une vitesse limitée à 60 km/h. Ça fait beaucoup de conditions à la con quand même.

Le conducteur doit aussi rester visible par la caméra située au-dessus de l’écran conducteur. On est donc encore loin d’une conduite 100% autonome en toutes circonstances, mais c’est un premier pas très prometteur ! Pour l’instant, seuls les propriétaires des dernières Mercedes Classe S et EQS pourront profiter de Drive Pilot, moyennant un abonnement annuel à 2500$ (lol). Bref, c’est une technologie encore réservée à une élite friquée, mais on peut espérer que Mercedes la démocratisera rapidement sur des modèles plus abordables.

Malgré ses limitations actuelles, Drive Pilot représente une avancée majeure vers une conduite plus sûre, plus confortable et plus… productive. Fini le stress des embouteillages, ce temps pourra être mis à profit pour avancer sur son travail, discuter avec ses proches ou se détendre devant un bon film. Tout ça pendant que l’IA gère la conduite de manière sereine et vigilante.

Bien sûr, de nombreux défis restent encore à relever avant de voir des voitures 100% autonomes partout sur nos routes. Les questions de responsabilité juridique en cas d’accident, de sécurité face au piratage ou encore d’éthique et de contrôle humain sont complexes. Et il faudra aussi s’assurer de la fiabilité totale du système pour éviter tout bug ou panne aux conséquences potentiellement dramatiques.

Mais une chose est sûre, la conduite autonome sera l’un des enjeux majeurs de la mobilité du futur. Avec des acteurs de poids comme Comma, Mercedes, Tesla ou Waymo qui investissent massivement sur le sujet, on peut s’attendre à des progrès rapides et à une démocratisation progressive de cette technologie dans les années à venir.

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Deadpool et Wolverine, le duo le plus dément et badass des comics, débarque enfin dans le MCU. Et croyez-moi, ça va dépoter ! Après des années de teasing et de spéculations, Ryan Reynolds et Hugh Jackman rempilent pour un film qui s’annonce déjà culte.

La bande-annonce vient de sortir et elle est aussi barjo que jouissive. On y retrouve un Deadpool fidèle à lui-même, avec ses vannes, ses références meta et son humour potache. Mais cette fois, il ne sera pas seul pour affronter ses ennemis et sauver le monde (ou le détruire, au choix). Il pourra compter sur son « pote » Wolverine et ses griffes en adamantium.

Et autant vous dire que la bromance risque de faire des étincelles ! Les chamailleries et les punchlines vont fuser entre les deux anti-héros et d’après les premières images, leur relation sera aussi électrique que jubilatoire. On devrait avoir droit à des combats épiques, des cascades démentes et des dialogues bien salés, comme on les aime.

Côté intrigue, la bande-annonce révèle que le Wolverine de ce film est une variante de celui qu’on connaît. Apparemment, il aurait échoué à sauver son monde d’une menace encore inconnue, ce qui semble introduire la principale antagoniste, Cassandra Nova. Deadpool devra donc faire équipe avec cette version alternative de Wolverine pour affronter cette nouvelle menace. Ce twist malin permet à Ryan Reynolds de ramener ce héros iconique sans effacer la fin que Hugh Jackman lui avait offerte dans Logan.

Le film est attendu dans les salles obscures pour le 26 juillet 2024. Et c’est une sacrée bonne nouvelle, parce que les films de super-héros commençaient à ronronner ces derniers temps. Entre les Ant-Man, les Gardiens de la Galaxie et autres Marvels, on avait un peu l’impression de bouffer la même soupe tiédasse.

Deadpool a toujours été le mouton noir du genre, avec sa violence, ses gros mots et son ton irrévérencieux et en faire un film R-Rated dans le MCU, c’est toujours un pari osé. Ça montre que Kevin Feige et sa bande ont encore des couilles (même si techniquement, Deadpool n’en a plus depuis X-Men Origins: Wolverine, mais passons).

Bref, j’ai hâte de voir ça !


Pendant qu’une utopie où les véhicules autonomes, les assistants virtuels et les systèmes de recommandation se profile à l’horizon, force est de constater que l’intelligence artificielle n’en est encore qu’à ses balbutiements. La promesse d’un monde meilleur se heurte à la dure réalité des incidents causés par ces systèmes dits « intelligents », déployés trop rapidement dans notre environnement.

C’est là qu’intervient la base de données des incidents d’IA (AIID), véritable mémoire collective répertoriant les bugs, plantages et autres dérapages de l’IA lorsqu’elle est lâchée dans la nature. Tel un Guinness Book des foirages technologiques, elle recense déjà plus de 1000 cas, des plus anodins aux plus tragiques :

  • – un taxi sans chauffeur Waymo qui emboutit un cycliste en plein San Francisco
  • – un deepfake audio d’Imran Khan appelant au boycott des élections au Pakistan pour tromper les électeurs
  • – de fausses images de Donald Trump entouré d’électeurs noirs générées par IA pour influencer le vote des afro-américains
  • – et le pire de tous (ou pas) : des collégiens de Beverly Hills qui créent de fausses photos dénudées de leurs camarades grâce à l’IA !

Bref, c’est la foire aux casseroles dans le merveilleux monde de l’IA et il était temps que quelqu’un dresse l’inventaire de ces dérapages en tout genre. Mais au-delà du simple folklore, la mission de l’AIID est d’apprendre de ces échecs pour bâtir des IA plus sûres, à l’image de ce qui se fait dans l’aéronautique ou la cybersécurité.

La base s’enrichit chaque jour grâce aux signalements de la communauté. Chacun peut ainsi apporter sa pierre à l’édifice en soumettant de nouveaux incidents, triés et classés pour en dégager des tendances. L’idée est d’arriver à une définition partagée de ce qu’est un « incident d’IA » et d’en tirer des leçons pour l’avenir.

Car n’en déplaise à Elon Musk ou à Mark Zuckerberg, le futur de l’IA ne se fera pas sans règles ni garde-fous. Pour que la révolution intelligente profite au plus grand nombre, elle doit impérativement s’accompagner d’une démarche éthique et responsable. C’est précisément la mission du Responsible AI Collaborative, l’organisation derrière l’AIID, qui rassemble chercheurs, entrepreneurs et experts du monde entier.

D’ailleurs, vous aussi, vous pouvez contribuer ! Et ils ont de grandes ambitions puisque la prochaine étape sera d’intégrer les incidents dans des outils de test pour reproduire les scénarios à risque et s’entraîner à y faire face. Une sorte de « crash test » géant pour IA en quelque sorte !

À terme, l’objectif est de faire de l’AIID un outil incontournable pour tous les acteurs de l’écosystème : Chercheurs, régulateurs, industriels… Car ne nous y trompons pas, la course à l’IA ne fait que commencer et les incidents risquent de se multiplier si nous n’y prenons pas garde.

D’ici là, votre mission si vous l’acceptez sera de garder un oeil sur ce grand capharnaüm de l’IA et de signaler sans relâche les anomalies que vous constaterez ! Car après tout, la sécurité de ces systèmes est l’affaire de tous et rien ne vaut la vigilance humaine pour déjouer les bugs les plus retors.