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Audi endurance experience

Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance de participer à une course d’endurance au circuit du Castellet. Organisée par Audi dans le cadre de ses AudiExperience, cette compétition se compose de 4 courses qualificatives de 3 heures et une finale de 24 heures sur le circuit Paul Ricard (Circuit du Castelet).

Je vous rassure avec ma team composée de blogueurs de choc (Presse Citron, Tuxboard, MinuteBuzz, DailyGeekShow), on a participé à une seule course. C’était une grande première pour moi, sachant que les seuls trucs que j’ai conduits dans ma vie, c’est 2 Clios, 3 camionnettes et un vélo.

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Le circuit du Castellet

Le rendez-vous était proche de Marseille, au Circuit du Castellet appelé aussi Circuit Paul-Ricard (oui, c’est le créateur du Pastis !). Ce circuit mythique de 5,8 km inaugurés en 1970 a vu défiler de nombreux Grands Prix de F1 et accueille tout au long de l’année des courses auto / moto ainsi que des opérations un peu plus marketing comme les Audi Endurance Expérience. Peu avant 2000, il est modernisé, la sécurité est renforcée et une piste de karting ainsi qu’un aérodrome y sont ajoutés. Le circuit devient alors rentable et peut rouvrir au public en 2008.

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La ligne droite fait 1,8 km, mais pour rigoler un peu plus, les organisateurs ont ajouté une petite chicane. C’est la première fois que je pilote sur un circuit et je dois dire que niveau largeur c’est assez spacieux. La piste fait 12 mètres en moyenne.

L’Audi

Les voitures étaient des Audi A1. Elles sont équipées de série, mais le constructeur a ajouté plusieurs éléments de sécurités comme l’arceau, les harnais, les baquets, l’extincteur. Je ne vous raconte pas la galère pour faire rentrer mes grandes jambes et sortir mon cul de cette voiture, à cause des arceaux. Pas simple, surtout qu’il faut aller vite pour que le pilote qui passe après moi puisse enchainer rapidement.

Mis à part ça, les voitures sont équipées d’un moteur 1.4 TFSI 185 ch de série avec turbo compresseur, injection directe, boîte S tronic à 7 rapports. (les changements se font au volant)

La course

Pour cette course, nous avons eu la chance d’être accompagnés et coachés par Frederic Rouvier, un pilote avec 15 ans de métier dans les pattes (2 podiums de championnat de France de Formule Renault, le plus jeune pilote engagé aux 24h de Daytona, 2 poles positions aux Le Mans Series, 1 victoire en championnat de France d’endurance moto…etc.)

On a commencé chacun avec un petit tour avec lui au volant… Explication sur les trajectoires, sur le déplacement du poids de la voiture, le freinage, l’accélération…etc. Ensuite, j’ai pris le volant avec lui, puis enfin seul.

Stressé, je l’étais un peu… il y avait de vraies brutes durant cette compétition. Des filles et des mecs avec pas mal d’expérience sur circuit. Moi, c’était mon baptême à tous les points de vue…

Au démarrage de la course, dès le premier tour, on a eu la malchance de crever un pneu… Le temps perdu nous a été fatal malgré les efforts de notre équipe pour remonter le chrono. Foutu pour foutu, je me suis alors un peu détendu, et j’ai oublié l’aspect compétition pour profiter vraiment de la conduite et me faire plaisir durant cette séance de pilotage. La voiture était très agréable à conduire et être sur ce circuit mythique ne faisait que rajouter du bonheur à l’instant présent. J’essayais aussi d’intégrer ce que m’avait expliqué Frédéric sur les trajectoires et le freinage afin de ne pas user prématurément les freins et les pneus. Pas simple du tout !! Je crois que j’ai été très mauvais là dedans…

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Ce n’est pas notre voiture…

Nous étions en liaison radio avec Fred et quand on déboulait sur le pit Lane (piste des stands), il fallait bien respecter la vitesse de 45 km/h pour éviter une pénalité, se garer sur notre emplacement, mettre la boite auto en position parking, couper le contact, sortir son cul, et pendant que les techniciens vérifiaient les pneus et les freins, le pilote suivant s’engouffrait dans la voiture… Le tout en 1 minute tout pile (on ne pouvait pas descendre en dessous).

C’était quand même pas mal éprouvant sur la fin. Il faisait chaud, et avec la combinaison, le casque et l’énergie dépensée pendant la course, je peux vous dire qu’à la fin de la journée, j’étais super content, mais vidé.

Concernant la course d’endurance, chaque équipe a été jugée sur sa performance et chaque pilote a été évalué au sein de son équipe. No spoil, j’étais le moins bon dans la team, mais je l’assume très bien

Je vous aurai bien passé un extrait de la course, mais comme on a été baptisé en début de course par un insecte qui avait mangé trop gras, je vais vous épargner ça

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#fail

Malgré mon côté n00b assumé en pilotage, j’ai passé une excellente journée avec mon équipe et j’ai appris pas mal de trucs sur la conduite automobile. Revenir au volant de ma voiture personnelle m’a d’ailleurs fait un drôle d’effet

Je peux rayer ça de ma todo… Me reste encore une F1 à conduire (j’ai failli…Grrr), apprendre à piloter sur la glace, écraser des voitures au volant d’un monster-truck et faire un tour en avion de chasse et je pense que j’en aurai terminé avec les machins à moteur


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