FileSoup - Le site de torrents qui trolle les demandes de suppression DMCA
Filesoup était l’un des premiers sites qui permettaient de rechercher des torrents. Créé en 2003, il a ensuite fermé en 2009 et ses admins ont été arrêté. Seulement, voilà que le site renait de ses cendres.
A priori, les gens derrière cette résurrection de Filesoup n’ont rien à avoir avec l’équipe d’origine, mais la nouvelle orientation du service est plutôt amusante. En effet, cette nouvelle version de Filesoup est un meta-moteur de recherche qui recrache des résultats en provenance de The Pirate Bay, KickassTorrents, Torrentz et ExtraTorrent et qui agit finalement comme un reverse proxy, donnant accès à ces sites mêmes dans les pays où ils sont bloqués.
Non, il ne mixe pas les résultats de recherche, mais il clone tout simplement les sites et offre la même expérience utilisateur que sur le site d’origine.
Je précise que j’ai juste tapé “DivX” comme mot clé pour cette capture et rien en rapport avec l’Asie… ;-)
Mais ce qui est encore plus funky, c’est qu’il enrichit le contenu en provenance de ces 4 sites. Comment ?
Et bien ça se passe en 2 étapes. Tout d’abord, lorsque FileSoup reçoit une demande de suppression de page (DMCA) sur l’une de ses versions en proxys, il duplique la page sous une nouvelle URL et supprime la page d’origine. Ainsi la demande de suppression est effective, mais le contenu survit (jusqu’à la prochaine demande DMCA).
Ensuite, quand la demande DMCA est adressée à Google pour une désindexation, ils la scannent avec un bot baptisé The Necromancer. Ils sont alors capables de déterminer quelles sont les pages de leurs sites qui ne sont plus indexées par Google. Le bot clone à son tour cette page sous une nouvelle URL, qui sera alors de fait, indexé à nouveau par Google.Et c’est un jeu sans fin du chat et de la souris….Du coup, maintenant comme Google désindexe même des pages qui ne sont pas illicites sous prétexte qu’un teubé a laissé son nom dessus (dans un commentaire par exemple), je me dis qu’un petit changement d’URL de temps en temps ne peut pas faire de mal… *ASTUCE !!!*Enfin, à terme, Google prendra peut-être les devants. Pour le moment, la clé c’est l’URL, mais un jour, ce sera peut-être l’intégralité du contenu présent sur la page qui servira de clé au blocage…À suivre…Source