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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Quand vous devez consulter une carte d’un territoire ou d’une ville, sur quel site allez-vous ? Probablement Google Maps ? Si vous êtes libristes, plutôt OpenStreetMap.

Et si vous êtes en Chine, il y a des chances pour que ce soit Baidu Maps.

Bref, chacun a son service de cartographie préférée. Mais si je vous disais que maintenant vous n’avez plus besoin de choisir grâce à ce bookmarklet ?

Alors petit rappel pour les plus jeunes, un bookmarklet est un petit bout de JavaScript qui se place dans les favoris de votre navigateur et vous permet d’activer une fonctionnalité sur un site en cours.

Ainsi, vous pouvez aller sur Google Maps, OpenStreetMaps…etc, vous positionner sur l’endroit de votre choix, puis cliquer sur le bookmarklet pour avoir un accès rapide à des tas de services de cartographie qui vous renverront vers l’endroit que vous avez ciblé.

carte Google Maps

Mais ce n’est pas tout, puisque OpenSwitchMaps vous propose également d’activer différents outils sur votre carte. Ainsi, vous pourrez récupérer une image PNG de la zone, convertir des coordonnées GPS, lancer une recherche Flickr ou Twitter sur la zone ciblée, ouvrir un éditeur GPX, calculer des distances entre deux points…et ainsi de suite.

Alors comment ça s’utilise ? Et bien tout d’abord, ajoutez un signet (bookmarklet) à votre navigateur en faisant glisser le lien suivant vers votre barre de signets : OpenSwitchMaps Web.

Ou en ajoutant la fonction suivant dans un bookmark :

JavaScript:(function(){ window.location.href='https://tankaru.github.io/OpenSwitchMapsWeb/index.html#'+location.href;})();

Ensuite, ouvrez Google Maps ou un équivalent puis cliquez sur le bookmark. Et voilà, vous n’avez plus qu’à choisir le service qui vous intéresse.

C’est super intéressant et pratique si vous interagissez souvent avec des services de cartographie et je suis certain que vous allez découvrir plein de services cools.


Quand on a un site web, il faut l’illustrer. La plupart des webmasters se contentent de pomper des photos depuis Google Images. Pour ma part, j’utilisais jusqu’à présent une banque d’images, mais également des photos libres de droits sur différents sites comme Unsplash.

Mais depuis quelques mois, je reçois des emails et des courriers d’une société qui escroque les gens en leur réclamant des droits sur des images qui étaient sur sites d’images sous licence Creative Commons.

Comme vous pouvez le lire ici, l’arnaque est bien rodée. Les mecs mettent en licence CC une image. Ils attendent ensuite des années que celle-ci soit utilisée, puis ils retirent la licence et la photo des sites Creative Commons, comme si elle n’avait jamais existé. Et là, ils réclament 3 000 balles aux sites web qui l’ont utilisé.

Alors évidemment, ils vont bien aller se faire enc..

Mais depuis, j’ai plus confiance, donc maintenant, je génère la plupart de mes images avec MidJourney, comme ça on ne peut plus me faire chier.

Toutefois, si tout ça vous passe au-dessus, et que vous voulez quand même récupérer une image depuis Google Images, il est possible que celle-ci soit recouverte d’un joli watermark. C’est-à-dire un petit quadrillage avec le nom du site qui revend l’image.

Les graphistes savent les retirer depuis la nuit des temps, mais si vous n’avez aucune compétence en Photoshop, il existe un site qui utilise un peu d’IA pour faire ça proprement.

Son nom : WatermarkRemover

Vous uploadez votre image, il la nettoie et voilà. Je sais c’est mal.

Photo avec un watermark

Évidemment, évitez d’utiliser ensuite cette image nettoyée sur votre site, car vous risquez de recevoir le même courrier que moi à peu de choses près.

Pour ma part, je retourne sous MidJourney.


Voici un article qui va plaire aux copistes du musée du Louvres puisqu’aujourd’hui, je vais vous expliquer comment refaire une photo ou une image pareille, mais un peu différente quand même en laissant bosser les intelligences artificielles.

Étape 1 – CLIP Interrogator

Disponible sur HuggingFace, cette IA est capable d’analyser une photo pour en sortir un prompt. C’est ensuite, avec ce prompt qu’on va pouvoir bosser.

CLIP Interrogator est d’ailleurs très fun à utiliser puisqu’il a une analyse assez juste des images qu’on lui donne à bouffer. Voici quelques exemples :

Je lui ai fait analyser une photo de Laurent Wauquiez, et les mots qui en sont ressortis sont : « Mr Bean face », « wookie ».

Capture d'écran de Midjourney

Avec Gérald Darmanin, on a le droit à « ventriloquist dummy » (Marionnette de ventriloque), « retarded » ou encore « Black Mirror ».

Comment copier une image avec Midjourney

Avec Élisabeth Borne, c’est encore mieux puisque là, c’est carrément « Evil Energy », « Face like a man » et « Final Boss ».

Image illustrant le processus de plagiat avec Midjourney

Étape 2 – Midjourney

Ensuite, c’est armé de ce prompt, que vous allez pouvoir invoquer Midjourney (dans sa –v 4). Par exemple, en lui filant le prompt de l’analyse d’une photo de Raoult …

Exemple d'utilisation de Midjourney pour copier une image

On obtient ceci :

Outil de plagiat Midjourney pour les images

Donc, il a capté l’esprit sans que ça ressemble vraiment à Raoult… Mais finalement, c’est la preuve que CLIP Interrogator se débrouille très bien sûr les analyses.

Étape 3 – Le plagiat

Maintenant pour vraiment avoir un truc très approchant, il faut lui passer le texte comme on vient de le faire + un lien HTTP vers l’image. Ainsi, il va pouvoir se reposer sur la photo pour générer une nouvelle photo. Voici un test avec François Hollande :

Copier une image avec Midjourney

Donc ce texte + cette image, voici le résultat dans Midjourney :

Logiciel de plagiat pour les images

Comme ça on garde l’esprit costard sourire casque de neuneu, mais sans que ça fasse trop François.

Évidemment, j’ai testé sur moi, pour voir si CLIP Interrogator allait m’insulter comme il l’a fait pour nos chers politiques, mais non, ça va. Je dois avoir une bonne tête même si je « souris comme un con » (smiling like a jerk).

Comment utiliser Midjourney pour plagier une image

Et voici le résultat :

Plagier une image avec l'aide de Midjourney

Même esprit, même si là, on est plus sur du dessin que de la photo, mais cela peut être grandement amélioré en rajoutant quelques mots clés dans le prompt initial. Comme ça, vous pouvez ensuite produire l’image qui vous conviendra le mieux.

Étape 4 bonus – Mixer 2 images

Vous pouvez évidemment coupler cette technique avec le fait de mélanger deux images différente. Par exemple un Raoult avec un Panoramix de BD. Voici le prompt utilisé :

https://s.mj.run/DR8E-fc9MRY https://s.mj.run/KZ1Cn2dpR5o by Albert Uderzo --v 4

Et voici le résultat :

Outil de copie d'image Midjourney

Après, j’ai également rajouté un peu de « –chaos » pour laisser l’IA se faire plaisir à hauteur de 20% et voici ce que j’ai obtenu :

Capture d'écran de Midjourney

On rigole bien avec tous ces nouveaux outils. Bref, je vous encourage à expérimenter tout ça chez vous !

Allez, bon réveillon à tous et à l’année prochaine (Roh Roh Roh).


Vous êtes comme moi et vous installez plein d’applications sur votre Mac ?

Mais êtes-vous certain que certaines de ces applications ne vous espionnez pas un petit peu ? Pour le savoir, allez télécharger SpyBuster, une application gratuite pour macOS et iOS qui analyse les logiciels tournant sur votre ordinateur et communiquant avec des pays rigolos comme la Russie ou la Biélorussie.

C’est assez original puisque c’est un logiciel très militant développé par MacPaw (basé en Ukraine) pour éviter tout espionnage russe. En effet, depuis 2016, la Russie oblige les prestataires Telecom à conserver tous le contenu des appels audio, les données, les images et les messages textes qui seraient présents sur des serveurs localisés en Russie, ainsi que les métadonnées et cela pour 6 mois. Toujours d’après cette loi, les réseaux sociaux ou logiciels de messagerie qui utilisent du chiffrement sont également forcés de conserver un accès aux communications chiffrées pour le FSB.

Capture d'écran de l'interface utilisateur de SpyBuster

L’objectif avec SpyBuster est donc de détecter les logiciels qui auraient des connexions avec des serveurs russes. En passant un Scan sur ma machine, il détecte évidemment que Telegram est un outil problématique de leur point de vue.

Carte du monde montrant les pays surveillés par la Russie

Mais SpyBuster ce n’est pas que ça. En effet, il y a une fonctionnalité d’analyse dynamique qui recense également en temps réel toutes les connexions vers l’extérieur, effectuées par vos logiciels, mais également les fichiers écrits, les demandes d’accès. etc.

Graphique montrant l'augmentation des cas de surveillance de la Russie

Cela peut être pratique pour savoir si tel outil ou tel autre en raconte un peu trop à votre sujet. Un avertissement peut également surgir pour vous indiquer que telle ou telle application tente de se connecter avec la Russie ou des pays sympathisants avec la Russie.

Photo d'un ordinateur portable avec l'application SpyBuster ouverte

MacPaw propose également SpyBuster sous la forme d’une extension pour Chrome qui permet, lorsque vous surfez comme un dépravé, de voir immédiatement tous les sites connectés avec la Russie.

Image d'un agent secret russe en train de surveiller une cible

Alors je sais que certains sont très fans de la Russie parmi vous et je comprends votre frustration de ne pas pouvoir aller vivre dans ce beau pays. D’ailleurs, ce qui serait cool, c’est que MacPaw étende ce logiciel à d’autres pays sympathiques comme la Chine ou les États-Unis qui eux aussi ne se privent pas de piller les données personnelles des internautes. Une version Android et Windows serait également la bienvenue.

À suivre…


Les mises à jour, c’est important ! D’abord pour la sécurité, mais aussi parce que si vous êtes comme moi, vous adorez les nouvelles fonctionnalités !

Qui adore éplucher les changelogs ici ?

Mouaaaaa !

Alors pour les utilisateurs de macOS, afin d’être sûr d’avoir toujours les dernières versions stables de tous vos outils, le développeur Max Langer (qui bosse sur l’éditeur Ulysses) a mis au point Latest.

Mise à jour de macOS avec le terminal

Latest est gratuit et open source et ira scanner votre ordinateur pour vérifier que toutes vos applications sont à jour ! Pour cela, l’outil se base sur les versions présentes dans le Mac App Store, mais également les applications qui utilisent le framework Sparkle pour les mises à jour. C’est d’ailleurs le cas de la plupart des applications macOS du marché.

Merci Max !