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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous aimez le rétro-gaming qui sent bon le neuf, je tiens à vous présenter aujourd’hui l’Atari 400 Mini ! C’est le dernier joujou rétro qui déboule tout droit des années 80, mais avec un bon coup de boost côté fonctionnalités modernes.

Atari et Retro Games se sont dit « Et si on faisait renaître l’Atari 400 de 1979, mais en version mini ?« . Je me demande bien où ils ont été pêché cette idée (coucou Sega et Nintendo). Bref, ni une ni deux, les voilà qui nous sortent ce petit Atari 400 pile poil pour fêter les 45 ans de la bête.

Niveau look, c’est du pur vintage puisqu’on retrouve le design si distinctif de l’Atari 400, mais réduit de moitié. Ça a de la gueule, faut l’avouer ! Et ils ont aussi recréé à la perfection le mythique joystick Atari CX-40, rebaptisé pour l’occasion THECXSTICK avec un câble long de 1,8 m. Il y a également 5 ports USB qui vous permettront de brancher des manettes et des claviers supplémentaires.

Mais la vraie claque, c’est ce qui se cache sous le capot puisque cette mini console est capable d’émuler toute la gamme 8 bits d’Atari, des séries 400/800 aux XL/XE, en passant par la 5200. Et pour les jeux, la bonne nouvelle c’est qu’il y en a 25 préinstallés, dont des classiques indémodables comme Berzerk, Millipede, Miner 2049er, M.U.L.E. ou encore Star Raiders II. De quoi vous scotcher devant votre écran pendant des heures !

Côté image, ce sera du 720p (HD) avec connecteur HDMI et ils ont également pensé à des fonctionnalités bien pratiques, comme la possibilité de sauvegarder et reprendre sa partie à tout moment, ou même de rembobiner jusqu’à 30 secondes en arrière dans le jeu. Et plutôt que d’attendre qu’elle soit crackée et qu’on puissent y mettre n’importe quelle ROM, ils ont préféré prendre les devant en nous permettant de jouer à nos propres jeux directement depuis une clé USB. Va falloir allumer le RomStation.

Si ça vous chauffe, l’Atari 400 Mini sera disponible dès le 28 mars 2024 à un prix plus qu’abordable. Et si vous êtes pressés, vous pouvez même la précommander dès maintenant sur Amazon en passant par ce lien affilié.

Amusez-vous bien !

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Aujourd’hui, je vais vous parler d’un truc qui va vous faire voyager dans le temps façon Retour vers le Futur : Infinite Mac. Il s’agit d’un projet imaginé par le génial Mihai Parparita, qui permet de faire tourner d’anciens systèmes Mac et NeXT directement dans votre navigateur web.

Mihai a utilisé WebAssembly pour porter tout un tas d’émulateurs comme Mini vMac, Basilisk II, SheepShaver, DingusPPC et même Previous. Un sacré défi qui lui a demandé pas mal de bidouilles pour que tout soit compatible. Avec ça, vous allez pouvoir revivre les grandes heures de Mac OS, de System 6 jusqu’à Mac OS 9 en passant par System 7 et Mac OS 8. Et pour les fans de Steve Jobs, y a même du NeXTStep de la 0.8 de 1988 jusqu’à OPENSTEP 4.2 sorti en 1997 !

Le truc chouette, c’est que c’est hyper simple à utiliser. Vous allez sur le site infinitemac.org, vous choisissez votre version préférée (ou custom) et hop, vous voilà propulsé 20 ou 30 ans en arrière, à l’époque où les ordis avaient encore des disquettes et où on surfait avec Netscape Navigator.

D’ailleurs, c’est marrant de voir à quel point NeXTStep était en avance sur son temps par rapport au Mac de la même époque. Genre en 1988, y’avait d’un côté System 6 qui faisait un peu pitié et de l’autre ce monstre de puissance et d’innovation qu’était le Cube de Next. Pas étonnant que notre Steve national ait fini par racheter la boîte pour créer Mac OS X par la suite.

Et vous saviez qu’à partir de NeXTStep 3.0, on pouvait lire et écrire sur les disques HFS des Mac ? Ça veut dire qu’en 2024, on peut s’échanger des fichiers entre les machines NeXT et Mac d’Infinite Mac sans aucun souci. C’est beau.

Bref, un chouette projet à explorer, surtout si vous n’avez pas connu cette époque ou si vous cherchez à retrouver les sensations de votre jeunesse d’informaticien. Infinite Mac c’est par ici !

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Figurez-vous que notre cher Meta (anciennement Facebook, alias Face2Bouc pour tonton Michel), s’est fait prendre la main dans le sac en train d’espionner son concurrent Snapchat ! Et attention, on ne parle pas d’un petit coup d’œil indiscret, non c’est carrément une opération d’espionnage digne des meilleurs films d’espionnage, au nom de code : « Projet Ghostbusters » !

Alors comment cette histoire a débuté ?

Eh bien tout simplement parce que Zucky et sa bande étaient jaloux de ne pas avoir accès aux précieuses données analytiques de Snapchat. Ils ont donc sorti l’artillerie lourde : Onavo, leur propre VPN censé protéger la vie privée des utilisateurs. Sauf qu’en fait, c’était tout l’inverse !

Grâce à Onavo, Meta a pu installer ses propres certificats SSL/TLS ce qui lui a permis d’intercepter le trafic de Snapchat et d’autres apps comme YouTube ou Amazon, pour les espionner en douce !

Une équipe de choc de 41 avocats et dirigeants avait même été mobilisée pour mener à bien cette mission top secrète.

Bon évidemment, quand l’affaire a éclaté en 2018, Meta a essayé de noyer le poisson en mode « circulez y a rien à voir ». Mais aujourd’hui les documents judiciaires ne mentent pas et montrent bien que Zuckerberg était au courant de tout ce bazar. Et le pire dans tout ça, c’est que cette opération pourrait bien être totalement illégale selon la loi américaine sur les écoutes électroniques !

En espionnant Snapchat, Meta voulait surtout avoir un avantage sur le marché publicitaire où la concurrence fait rage.

Bref c’est pas joli joli et Zuckerberg risque bien d’avoir des ennuis avec la justice américaine.

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Saviez vous que les fichiers Parquet se prenaient pour des bombes ? Alors pas des bombes latines mais plutôt des bombes zip.

Alors, pour ceux qui débarquent de la planète Mars, il faut savoir que Parquet est devenu le format de prédilection pour échanger des données tabulaires. Très utilisé dans tout ce qui est Big Data et qui met une claque à ce bon vieux CSV tout pourri, Parquet, c’est binaire, c’est colonnaire, c’est compressé, c’est top !

Mais attention, derrière cette apparente perfection se cache un danger mortel pour vos disques durs et autres SSD ! En effet, même un fichier Parquet parfaitement valide peut mettre un sacré bordel et faire planter tous vos services.

Comment ? Et bien simplement avec ce fichier de seulement 42 Ko qui contient… tenez-vous bien… plus de 4 PÉTAOCTETS de données !! Oui, on parle bien de 4 millions de gigaoctets dans un malheureux fichier de 42 Ko, fallait oser.

On appelle ça une bombe de décompression ! Alors comment ça fonctionne ?

Eh bien c’est grâce à un petit tour de passe-passe démoniaque appelé « encodage par dictionnaire« . En gros, on lui donne un dictionnaire avec une seule valeur, et ensuite on fait référence à cette valeur en boucle, environ 2 milliards de fois. Résultat, on obtient un fichier minuscule car compressable au maximum mais qui une fois dézippé représente une table monstrueusement gigantesque.

C’est subtil… mais c’est vicieux ! 😈

Imaginez un peu le carnage si vous balancez ce fichier innocent dans votre pipeline Big Data sans faire gaffe… Boom ! 💥 Plantage général, crash systémique, apocalypse nucléaire ! Vos services vont tenter de lire ce fichier en pensant que c’est un gentil petit fichier Parquet de rien du tout, et là… Surprise ! C’est le chaos total. Votre cluster va fondre comme neige au soleil en essayant d’avaler ces pétaoctets de données.

Morale de l’histoire, faites attention à tout, même à ce que vous dézippez.

Et si vous avez un peu de place sur votre disque dur, vous pouvez toujours tenter l’aventure en téléchargeant 42.zip ici. (NON, NE DEZIPPEZ PAS CE TRUC !! MAUVAISE IDEE !!) (le mot de passe du zip est : 42)

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J’espère que vous êtes en forme et prêts à en découdre, car aujourd’hui on va parler d’un sujet marrant : GPT-3.5 Turbo d’OpenAI est devenu le nouveau champion toutes catégories de Street Fighter III !

Non, j’ai rien fumé, il y a bien une IA qui a mis la pâtée à tous ses adversaires lors d’un tournoi un peu spécial.

En effet, la semaine dernière, lors du Mistral AI Hackathon à San Francisco, une équipe de passionnés a eu l’idée de génie d’organiser un tournoi un peu particulier. : Faire s’affronter différents modèles de langage sur le cultissime jeu de baston Street Fighter III, pour voir lequel allait sortir vainqueur.

Parce que bon, c’est bien beau de savoir faire la conversation ou générer des images moches, mais quand il s’agit d’envoyer des tatanes dans la tronche, il faut être un peu plus réactif !

Et c’est là que notre pote GPT-3.5 sort les muscles et s’en sort très bien. Contrairement aux algorithmes d’apprentissage par renforcement (deep learning) qui se contentent bêtement d’accumuler des points en fonction de leurs actions, les modèles de langage comme GPT sont capables de comprendre un contexte et d’agir en conséquence.

En gros, ils analysent ce qu’il se passe à l’écran, les mouvements des personnages, leur barre de vie… Et en fonction de ça, ils décident quelle attaque lancer. Un peu comme un joueur humain en fait, sauf qu’eux n’ont pas besoin de café pour rester concentrés.

Les premières bagarres ont opposé différentes versions du modèle Mistral, dans des combats endiablés dignes des plus grands shōnens. Mais très vite, l’équipe a décidé de corser un peu les choses en invitant OpenAI et ses modèles GPT-3.5 et GPT-4 dans l’arène. Et là, mes amis, ça a commencé à sentir le roussi pour la concurrence !

Les poings ont volé, les combos se sont enchaînés, les contres se sont succédés à un rythme infernal. Un vrai feu d’artifice d’uppercuts, de coups spéciaux et de provocations bien senties. Mais au final, après des dizaines de combats acharnés, c’est bien GPT-3.5 (et plus précisément sa dernière version « Turbo ») qui est ressorti vainqueur ! La médaille d’argent revient à Mistral-small-2042, qui a réussi l’exploit de coiffer sur le poteau un modèle GPT-4 en accès anticipé.

Tout ça pour dire que si vous voulez vous mesurer à ces champions, c’est tout à fait possible ! Le code source du projet est disponible sur Github, et vous n’avez même pas besoin d’un supercalculateur pour faire tourner tout ça. Il vous faudra juste dénicher une ROM de jeu de baston 2D ou 3D old school, et le tour est joué. Perso j’ai hâte de voir ce que ça donne sur un bon vieux Tekken 3…

Pour installer et tester LLM Colosseum :

  1. Suivez les instructions de la documentation DIAMBRA, l’outil qui permet de faire jouer les LLM
  2. Téléchargez la ROM et placez-la dans ~/.diambra/roms
  3. Clonez le dépôt de llm coloseum et installez les paquets Python requis avec la commande pip3 install -r requirements.txt
  4. Créez un fichier nommé .env et copiez-y le contenu du fichier .env.example
  5. Lancez le programme avec la commande make run

Blague à part, cette expérience montre bien le potentiel hallucinant des modèles de langage pour les jeux vidéo. On peut tout à fait imaginer des PNJ avec lesquels on pourrait interagir de façon totalement naturelle et immersive, des adversaires capables de s’adapter à votre style de jeu et de vous surprendre… Bref, de quoi révolutionner complètement notre façon de jouer ! Après, faudra quand même faire gaffe à pas trop les énerver, on a bien vu ce que ça donnait quand on laissait GPT-3.5 jouer à des wargames… Boum, plus de planète !

Allez, je vous laisse, faut que je retourne taper Zangief moi.

Merci à Lorenper pour l’info et à très vite pour de nouvelles aventures.