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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Ah les imprimantes, ces petites boites en plastique bon marché, bien bruyantes, sans lesquelles on serait bien embêtés pour imprimer nos QR Codes pour les JO photos de vacances ou nos documents. Mais attention, si vous avez une imprimante HP, vous risquez d’être encore plus embêtés !

En effet, la célèbre marque a eu la bonne idée de balancer une mise à jour firmware qui bloque l’utilisation des cartouches d’encre non estampillées HP. Sympa non ? Du coup, si vous aviez l’habitude d’acheter des cartouches génériques pour faire des économies, c’est raté. Votre imprimante va gentiment vous envoyer bouler en vous disant d’aller acheter des cartouches HP, sinon rien.

Cette mise à jour firmware contient une fonctionnalité de sécurité qui empêche l’utilisation de cartouches d’encre non-HP, monopolisant ainsi le marché des cartouches de remplacement. Bien que les détails techniques ne soient pas précisés, il est probable que la mise à jour utilise un algo spécifique et des techniques de gestion des droits numériques (DRM) pour vérifier l’authenticité de la puce sur la cartouche et empêcher son utilisation si ce n’est pas une cartouche de marque HP.

Forcément, ça n’a pas plu à tout le monde cette histoire. Des petits malins ont décidé d’attaquer HP en justice, en mode « non mais oh, on n’est pas des pigeons non plus » (Vous la sentez la conviction que j’y mets ?). Ils accusent la marque de vouloir monopoliser le marché des cartouches d’encre en forçant les utilisateurs à acheter ses propres cartouches hors de prix. Les plaignants affirment que HP a cherché à tirer profit des coûts irrécupérables des clients en monopolisant le marché secondaire des cartouches d’encre de remplacement par le biais de la sécurité dynamique et d’autres tactiques.

Alors ils ont bien tenté de se défendre en disant « mais non, on ne bloque pas toutes les cartouches, regardez il y a des marques compatibles« . Sauf que les plaignants ne sont pas dupes. Ils ont bien compris que le but du jeu était de profiter du fait que les gens ont déjà investi dans une imprimante HP pour leur faire cracher un max de thunes en cartouches.

Mais le fabriquant ne compte pas se laisser faire. La marque affirme que les mises à jour de firmware qui bloquent certaines cartouches sont là pour « protéger l’innovation et la propriété intellectuelle« . Arf ! En gros, si vous voulez utiliser une imprimante HP, vous devez passer à la caisse pour acheter des cartouches HP, sinon c’est de la triche. HP soutient également que les plaignants ne peuvent pas réclamer de dommages et intérêts pour avoir été surfacturés en vertu des lois antitrust fédérales américaines, car les consommateurs qui achètent des produits auprès d’un intermédiaire ne peuvent poursuivre le fabricant que pour obtenir une injonction, et non pour récupérer des dommages et intérêts résultant d’une prétendue surfacturation.

Le problème, c’est que cette stratégie est un poil abusive. C’est un peu comme si on vous forçait à faire le plein de votre Renault uniquement dans les stations Renault (je sais, ça n’existe pas), en prétextant que les autres essences ne sont pas assez bien pour votre voiture. Pas cool.

D’ailleurs, le PDG de HP, Enrique Lores, a exprimé l’espoir d’attirer les clients vers un modèle d’abonnement à l’impression, où les clients sont facturés pour avoir suffisamment imprimé ou utilisé suffisamment de fournitures. Mais attention, certaines estimations suggèrent que les prix de l’encre pour imprimante peuvent être assez élevés, allant de 439 à 2 380 dollars le litre. Outch ! C’est encore plus cher que le parfum de luxe.

Alors certes, HP n’est pas le seul à jouer à ce petit jeu. Les fabricants d’imprimantes ont bien compris que c’est sur les cartouches d’encre qu’ils se font le plus de blé, mais bloquer carrément les cartouches concurrentes, c’est un cran au-dessus. Et ça risque de leur coûter cher en procès et en image de marque. D’ailleurs, on peut se demander si d’autres fabricants d’imprimantes ont mis en place des mises à jour similaires, et s’ils font également l’objet de poursuites judiciaires ? Ça pourrait avoir un impact sur les choix des utilisateurs.

En attendant, si vous avez une imprimante HP récalcitrante, vous pouvez toujours essayer de bidouiller le firmware pour contourner le problème. Mais à vos risques et périls, car la marque risque de ne pas apprécier que vous trichiez avec son système. Et puis bon, il faut quand même avouer que c’est un peu la galère de devoir se prendre la tête avec son imprimante juste pour pouvoir imprimer tranquille.

Bref, tout ça pour dire que cette histoire de firmware bloquant est un bel exemple de comment les fabricants essaient de nous la faire à l’envers pour gratter toujours plus de pognon. Mais les consommateurs ne sont pas prêts à se laisser faire, et HP risque de le découvrir à ses dépens. En attendant, si vous cherchez une imprimante, peut-être que vous devriez regarder du côté des marques qui ne vous obligent pas à vendre un rein pour acheter des cartouches. Juste une suggestion comme ça, en passant…

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Apple TV+ s’apprête à nous en mettre encore plein les mirettes avec sa nouvelle série de science-fiction : Dark Matter. Basée sur le roman éponyme de Blake Crouch, cette petite pépite promet de nous faire voyager dans les tréfonds du multivers. Et si j’en crois la bande annonce, ça va décoiffer !

Au cœur de l’intrigue, on retrouve Jason Dessen, un brillant physicien interprété par le talentueux Joel Edgerton, qui un soir, alors qu’il rentre tranquillement chez lui, se fait kidnapper et se retrouve projeté dans une réalité alternative complètement dingue. Le voilà plongé dans un labyrinthe de vies parallèles qu’il aurait pu mener, sauf que pour retrouver son existence d’origine et sa famille, il va devoir affronter le pire ennemi qui soit : lui-même !

Aux côtés de Joel Edgerton, on retrouve une brochette d’acteurs de haute volée comme Jennifer Connelly, oscarisée pour sa performance dans Un homme d’exception qui incarne un personnage clé dans la quête de Dessen. Le reste du casting n’est pas en reste avec Alice Braga, Jimmi Simpson, Dayo Okeniyi et le jeune prodige Oakes Fegley. Bref, du beau monde pour nous en mettre plein la vue.

Mais ce n’est pas qu’une simple série de SF avec des multivers comme on a en déjà vu plein. C’est surtout une réflexion profonde sur les choix qu’on fait dans la vie et les chemins qu’on ne prend pas. J’espère que vous méditerez là dessus, hein ^^.

Bref, rendez-vous le 8 mai 2024 sur Apple TV+ pour un double épisode qui s’annonce déjà épique. La série comptera 9 épisodes au total, diffusés chaque mercredi, de quoi nous tenir en haleine jusqu’au dénouement final le 26 juin.

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Les arnaques vocales à base de deep fake comment à se démocratiser. Même les employés des boîtes de sécurité comme LastPass peuvent se faire avoir. Enfin, presque…

Car oui, récemment, un des leurs s’est fait appeler par un escroc qui imitait à la perfection la voix du big boss, Karim Toubba. Le gars a utilisé un deepfake audio assez sophistiqué pour se faire passer pour le PDG. Mais heureusement, l’employé a flairé l’entourloupe parce que le pirate a fait l’erreur d’utiliser WhatsApp pour son petit numéro de magie, ce qui n’est pas très corporate et bien vu chez Lastpass.

En plus, il mettait la pression avec une fausse urgence. Bref, tous les voyants étaient au rouge.

L’employé a donc envoyé balader l’arnaqueur et a prévenu la sécurité interne, comme ça, pas de dégâts, mais ça montre bien que ces attaques à base d’IA sont de plus en plus sophistiquées. Pour générer la voix du PDG, le pirate a sûrement dû s’entraîner sur des enregistrements publics, comme cette interview du CEO sur YouTube.

En tout cas, si vous recevez un appel de ma part, sachez que ce ne sera pas moi, car la somme d’argent que vous demandera l’escroc ne sera pas assez élevée par rapport à ce que je vous aurais demandé en vrai. Donc méfiance !

Plus sérieusement, le ministère américain de la Santé a tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière sur ces arnaques ciblant les services d’assistance IT. Pour se protéger, ils conseillent de :

  • Rappeler systématiquement pour vérifier une demande de réinitialisation de mot de passe
  • Surveiller les changements suspects de coordonnées bancaires
  • Revalider tous les accès aux sites de paiement
  • Privilégier les demandes en personne pour les sujets sensibles
  • Faire valider les requêtes par un superviseur
  • Former les équipes support à repérer l’ingénierie sociale et vérifier l’identité des appelants

Bref, la vigilance est de mise, alors faites tourner !

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Aujourd’hui, j’aimerai vous parler d’un truc qui va en faire rêver plus d’un parmi vous : Faire tourner des applis .NET modernes sur ce bon vieux Windows 95 ! Impossible vous dites ? Et bah non, figurez-vous qu’un développeur un peu barré a réussi cet exploit !

Ce génie du code s’appelle Matt et il a même partagé son projet dingue sur GitHub. Son objectif était simple : Backporter .NET 2.0 à 3.5 sur Windows 95. À la base, même le support de Windows XP n’était pas prévu pour ces versions de .NET, alors Windows 95, n’en parlons pas !

Mais ça n’a pas découragé notre bidouilleur qui s’est retroussé les manches. Déjà, il a fallu installer Internet Explorer 5.01 et le Microsoft USB Supplement sur une version de Windows 95 OSR 2. Pas le choix, c’est nécessaire pour que .NET puisse fonctionner.

Ensuite, le plus gros du boulot a consisté à implémenter toutes les APIs Windows manquantes que .NET utilise sur les versions plus récentes de l’OS. Un vrai travail de titan et Matt a dû recoder des trucs dans tous les sens, intercepter des appels système, bref, il a mis les mains dans le cambouis et vous savez quoi ?

Ça marche !

Bon, c’est sûr que tout n’est pas parfait, il y a encore quelques bugs et incompatibilités par ci par là, mais on peut déjà faire tourner pas mal d’applications .NET sur Windows 95 grâce à son projet. La classe non ?

Franchement, chapeau bas. C’est ce genre de projets fous qui font qu’on kiffe toujours autant l’informatique. Bon par contre, je ne suis pas sûr que ce soit très utile dans la vraie vie, mais qu’importe, l’idée c’est de repousser les limites !

Je vous laisse avec ses explications. C’est un vrai film, vous allez voir !

En tout cas, si vous voulez vous amuser à installer des applis .NET sur votre Windows 95 (ou dans une VM hein, on n’est pas des sauvages), n’hésitez pas à tester son projet. Vous pourrez ensuite mettre ça sur votre profil Tinder et frimer en montrant à votre futures conquêtes une capture écran de Paint.NET qui tourne comme par magie sur votre vieux coucou ! (Je plaisante, NE FAITES PAS ÇA !!)

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Si vous en avez assez de voir votre vieux Mac prendre la poussière dans un coin parce qu’il ne peut plus faire tourner les dernières versions de macOS, et bien j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Il s’agit d’un outil nommé OpenCore Legacy Patcher (OCLP) qui est là pour redonner une seconde jeunesse à nos fidèles compagnons en aluminium ! Grâce au bootloader OpenCore et tout un tas de kexts et de patchs du noyau, OCLP permet d’installer et de faire tourner macOS Big Sur, Monterey, Ventura et même la toute nouvelle version Sonoma sur des Mac qui ne sont officiellement plus supportés par Apple, et ce jusqu’aux modèles sortis en 2007 ! Rien que ça.

Mais ce n’est pas tout, en plus de permettre de profiter des dernières fonctionnalités de macOS comme Sidecar, Contrôle Universel ou AirPlay vers Mac, OpenCore restaure aussi le support de pas mal de matériel que Apple a abandonné au fil des versions comme de vieilles cartes graphiques ou d’anciens chipsets Wi-Fi.

Alors bien sûr, tout n’est pas rose non plus et selon les modèles il y a quelques limitations, notamment au niveau des performances graphiques avec l’API Metal qui n’est pas supportée partout. Mais globalement, l’expérience utilisateur reste très bonne une fois OCLP installé.

La grande force d’OpenCore Legacy Patcher, c’est que contrairement aux outils de patch précédents comme DOSDude1 ou Patched Sur, il n’a pas besoin de modifier le système installé sur le disque. Au lieu de ça, il injecte ses modifications à la volée pendant le démarrage, ce qui permet de garder un système macOS « vanilla » (d’origine quoi) et de continuer à recevoir les mises à jour d’Apple directement depuis les préférences système, comme sur un Mac officiellement supporté.

Et le tout sans bidouiller le firmware ou désactiver des protections comme SIP, ça c’est la classe ! Évidemment, un Mac récent fera toujours mieux qu’un vieux coucou, mais pour tous ceux qui n’ont pas les moyens de changer de machine tous les 4 matins, OCLP est une super solution pour continuer à profiter de son Mac le plus longtemps possible.

Bien sûr, tout ça ne serait pas possible sans la super communauté de développeurs et bidouilleurs passionnés qui gravitent autour du projet. Alors je le tire mon chapeau pour leur boulot de dingue. Et aussi à Apple pour macOS, hein, faut pas déconner non plus ^^.

Après, attention, installer un OS non supporté c’est toujours un peu casse-gueule et ça demande un minimum de connaissances techniques. Donc si vous n’êtes pas sûr de vous, renseignez-vous bien avant de vous lancer. Les documentations du projet sont très complètes, et en cas de souci la communauté sur le Discord d’OCLP saura sûrement vous dépanner.

Bon, c’est pas tout ça mais je crois que je vais ressortir mon vieux MacBook Pro de 2005 moi, j’espère juste que la batterie n’a pas trop morflé !