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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Êtes vous correctement sécurisé ?

Enfin, je parle de vous mais surtout de vos données et de votre vie privée.

Alors vous allez me dire « Oui, oui, t’inquiète, je t’ai pas attendu pour mettre un long mot de passe » mais en réalité, vous ignorez peut-être certaines mesures de sécurité qu’il seraient également bon de mettre en place.

Heureusement, l’outil Personal Security Checklist est là pour vous aider à sécuriser votre vie numérique. C’est un site que vous pourrez traduire et proposer pourquoi pas dans votre entreprise. Maintenant, pour le tester, le mieux c’est d’aller sur le site Digital Defense qui propose une version en ligne.

Vous pourrez y naviguer entre des listes thématiques et cocher les contre-mesures que vous avez adoptées. Cerise sur le gâteau, vous verrez de jolis graphiques qui vous motiveront pour progresser sur votre hygiène numérique.

Un autre point fort de cette initiative est la mise à disposition d’une API gratuite pour accéder à toutes les données de la liste de vérification. Comme ça vous pourrez intégrer cette liste dans vos outils.

La Personal Security Checklist est un projet collaboratif et il y a pas mal de documentations et de liens avec des bons petits outils comme je les aime tant.

Pour finir, la Personal Security Checklist est sous licence MIT. C’est un excellent point de départ pour renforcer la sécurité de votre vie numérique. A vous de voir si vous pouvez cocher toutes les cases !

Merci à Lorenper


Les bloqueurs de pubs ont toujours été un souci pour pas mal de sites web. Perso, je ne m’en souci pas, mais d’autres mettent en place des stratégies parfois complexes notamment avec des JavaScript qui les détectent et bloquent l’utilisateur avec une grosse popup « DÉSACTIVE TON BLOQUEUR » ou lui envoie quand même de la publicité bien intrusive.

Et de leur côté, les bloqueurs de pub s’améliorent et se mettent à jour pour bloquer à leur tour ces JavaScript et ainsi de suite… Et cette petite guéguerre ne s’arrête jamais.

Enfin, ça, c’était vrai jusqu’à aujourd’hui puisqu’une nouvelle technique de détection des adblocks vient de voir le jour : la 103 Early Hints.

C’est encore un proof of concept mais l’idée c’est qu’au lieu d’attendre que la page se charge chez l’internaute pour vérifier s’il dispose d’un bloqueur de pub, on lui envoie des 103 Early Hints, c’est-à-dire des « indices » en amont, tel des petits éclaireurs. S’ils sont bloqués par le navigateur, alors le serveur web pourra renvoyer une page différente à l’internaute ou le rediriger, sans même que celui-ci ne s’en rende compte. Cette méthode est particulièrement efficace, car elle ne dépend pas de JavaScript, qui peut être désactivé ou manipulé côté client par les utilisateurs.

Les 103 Early Hints sont un code de statut HTTP informationnel (RFC 8297) qui fonctionne comme ceci : Quand un client fait une requête HTTP à un serveur, le serveur peut envoyer une réponse intermédiaire avec le code 103 Early Hints avant d’envoyer la réponse finale (200 OK par exemple).

Cette réponse 103 contient certains en-têtes que le serveur sait déjà qu’il va inclure dans la réponse finale, comme des en-têtes Link avec des ressources à pré-charger (scripts (de pub), CSS, etc.). En recevant ces en-têtes à l’avance dans le 103, le client peut commencer à télécharger ces ressources liées pendant que le serveur finit de préparer la réponse complète. Cela permet au client d’économiser du temps en parallélisant les téléchargements et au final la page se chargera plus rapidement pour l’utilisateur. Bien sûr, les en-têtes du 103 sont indicatifs et si le client ne gère pas le 103, il l’ignore simplement et attend la réponse finale du serveur.

Vous l’aurez compris, le 103 Early Hints est un mécanisme pour donner rapidement au client des indications sur la réponse à venir, afin qu’il puisse optimiser le chargement en parallèle des ressources liées, sans avoir à attendre la réponse complète du serveur.

Et le détourner comme cela, pour savoir si l’internaute dispose d’un bloqueur de pub, c’est très malin.

Pour mettre ça en place sur votre serveur, clonez donc le repo 103-early-anti-adblock puis installez les dépendances avec npm install. Ensuitz, générez les certificats SSL avec npm run certs (obligatoire pour HTTP/2) et lancez le bazar avec npm run serve

Lancez ensuite Firefox et admirez le résultat avec ou sans bloqueur de pub ! 🤓

Alors pourquoi Firefox ? Et bien pour le moment, cette technique ne fonctionne qu’avec Firefox. En effet, Chrome ne permet pas aux adblockers d’interagir avec les ressources chargées à l’aide des 103 Early Hints, et ne les affiche pas non plus dans la console dev. Et côté Apple, Safari ne prend pas du tout en charge les 103 Early Hints.

Mais ce n’est pas vraiment un souci puisque les navigateurs qui ne prennent pas totalement en charge les 103 Early Hints peuvent être facilement détectés en ajoutant une publicité factice au préchargement, qui ne sera pas bloquée par les bloqueurs de publicité.

Bref, ça risque encore de batailler dur entre les bloqueurs de pub et les sociétés qui s’y opposent.


Je sais pas si vous avez vu passer ça, mais dernièrement, il y a eu un peu de grabuge entre George Hotz (Geohot) et AMD, puisque ce dernier a essayé de faire tourner son framework IA Tiny Grad sur des GPU AMD.

Sauf que voilà, AMD lui a donné du fil à retordre avec ses firmwares propriétaires. Le driver open-source d’AMD se révélant être une jolie mascarade puisque tout les morceaux de code critiques sont bien protégés et sous licence.

Pourtant, Geohot n’a pas lésiné. Des mois à éplucher le code, à bypasser la stack logicielle, à discuter avec les pontes d’AMD. Mais rien à faire, les mecs veulent pas cracher leurs précieux blobs binaires. « Trop risqué, pas assez de ROI, faut voir avec les avocats. » Bref, c’est mort.

Pendant ce temps, Nvidia se frotte les mains avec son écosystème IA bien huilé. Des pilotes certifiés, des perfs au rendez-vous, une bonne communauté de devs… Tout roule pour eux, alors qu’AMD continue de s’enfoncer dans sa logique propriétaire, au détriment de ses utilisateurs.

La goutte d’eau pour Geohot ? Un « conseil » de trop de la part d’AMD qui l’a incité à « lâcher l’affaire« . Résultat, geohot est passé en mode « je vais vous montrer qui c’est le patron« . Si AMD ne veut pas jouer le jeu de l’open-source, alors il va leur exposer leurs bugs de sécu à la face du monde !

Et c’est ce qu’il a fait puisque durant un live de plus de 8h, il s’est attaché à trouver plusieurs exploit dans le firmware des GPU AMD. Il est fort !

Dans l’IA, l’aspect hardware compte évidemment mais le software c’est le nerf de la guerre. Les boîtes noires, les firmwares buggés, le code legacy, c’est plus possible et les sociétés qui tournent le dos à la communauté des développeurs et des hackers font, selon moi, le mauvais choix.

Et ce qui arrive à AMD n’est qu’un exemple de plus.

Bref, comme d’habitude, gros respect à Geohot pour son combat de vouloir encore et toujours que la technologie profite au plus grand nombre. En attendant, suite à sa mésaventure avec AMD, il a annoncé qu’il switchait tout son labo sur du matos Nvidia et qu’il bazardait ses 72 Radeon 7900 XTX sur eBay. Si vous voulez des GPU d’occase pour pas cher (et apprendre à les faire planter ^^), c’est le moment !

Et si le code source de ses exploits vous intéresse, tout est sur Github.

Merci George !


Bonne nouvelle si vous utilisez WSL (Windows Subsystem for Linux), vous devriez bientôt échapper au bon vieux terminal puisque Microsoft travaille actuellement sur une interface qui nous permettra de gérer nos distros Linux adorées directement depuis Windows 11.

Les petits gars de chez Microsoft ont tout prévu puisqu’il y aura un onglet dédié dans Dev Home qui va permettre de voir vos VM, d’afficher leur conso, de les supprimer, de les mettra par défaut…etc. Bref, de tout gérer en mode click-o-drome comme d’hab chez krosoft.

Ils ont également pensé à un système pour y monter des disques formatés sous Linux, gérer les mises à jour et nous tenir au jus des dernières nouveautés. C’est pas beau ça ?

Le but pour Microsoft, c’est surtout de démocratiser WSL et de le rendre accessible au plus grand nombre. Bon, bien sûr pour le moment, tout n’est pas encore parfait et il y a encore du taf pour rendre l’intégration vraiment fluide et trouver le bon équilibre entre simplicité et fonctionnalités. Mais je leur fais confiance ^^.

Bref, surveillez bien les mises à jour de Dev Home dans les prochains mois, parce que ça va bouger ! Et si vous voulez suivre l’avancée du projet, n’hésitez pas à checker régulièrement le repo GitHub.

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Accrochez-vous à vos chapeaux à rayures, le bio-exorciste le plus déjanté du cinéma est de retour pour vous hanter ! 35 ans après avoir mis le feu aux salles obscures avec son humour macabre et son esthétique inimitable, Beetlejuice s’apprête à faire son grand come-back sur grand écran. Et pour ce retour très attendu, le réalisateur gothique Tim Burton a réuni un casting en or, avec en tête d’affiche le seul et unique Michael Keaton (a.k.a. Julien Lepers) dans le rôle-titre qui l’a révélé au monde entier. J’y croyais pas !

Beetlejuice, pour ceux qui auraient eu la malchance de passer à côté de ce classique absolu des années 80, c’est l’histoire complètement loufoque d’un couple de fantômes aussi gentils que coincés (Geena Davis et Alec Baldwin) qui font appel à un excentrique « bio-exorciste » (Michael Keaton) aux méthodes peu orthodoxes pour chasser de leur maison hantée une famille d’humains envahissants, les Deetz. Le tout orchestré par un Tim Burton.

Pour cette suite très attendue intitulée Beetlejuice Beetlejuice (Attention, une fois de plus et vous êtes mal !), le cinéaste aux influences gothiques remet le couvert avec Michael Keaton, qui n’a rien perdu de son énergie folle et communicative sous les traits du fantôme déluré. À leurs côtés, on retrouve également Winona Ryder qui reprendra son rôle de Lydia, l’ado délicieusement morbide et seule humaine capable de voir et d’interagir avec Beetlejuice.

Mais la vraie surprise du casting (non), c’est la présence de la jeune actrice prodige Jenna Ortega, révélée récemment dans la série à succès Mercredi (produite par Burton également), qui incarnera la fille de Lydia. Nul doute qu’entre Ortega et le duo Burton/Keaton, l’alchimie devrait être électrique à l’écran !

Beetlejuice Beetlejuice promet d’être une suite fidèle à l’esprit décalé et irrévérencieux de l’original, en y ajoutant une bonne dose de nostalgie et de clins d’œil aux fans de la première heure. Au menu : des effets spéciaux encore plus dingues, des répliques cultes à foison (« It’s showtime ! »), des créatures monstrueuses et loufoques qui n’ont pas peur d’en faire des tonnes, et bien sûr un humour noir assumé qui lorgne parfois vers le macabre. Bref, du pur Burton dans toute sa splendeur !

Côté intrigue, les détails restent encore assez mystérieux, mais on sait que l’histoire se déroulera plusieurs années après les événements du premier film. Lydia, désormais adulte, est de retour dans la maison hantée de son enfance avec sa propre fille, Astrid. Mais à l’instar de sa mère au même âge, l’ado rebelle ne tarde pas à invoquer Beetlejuice par inadvertance, libérant à nouveau le fantôme fou dans le monde des vivants. S’ensuivra un joyeux bordel paranormal et délirant comme Tim Burton en a le secret.

Espérons juste qu’il sera à la hauteur de nos souvenirs d’enfance émerveillés devant le premier film.

Ca sort début septembre 2024 au cinéma 🙂

Merci à Lorenper pour l’info !

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