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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Pirate Pay

Plutôt que d’investir dans leurs offres légales et chercher à innover en matière de distribution, certains ayants droit n’ont toujours pas retenu la leçon et pensent encore qu’il est possible de bloquer des téléchargements p2p non autorisés. Leur dernière arme à la mode est une solution proposée par la startup « Pirate Pay » (Oui, P-ay… amusant non ?) qui d’ailleurs vient de lever 100 000 $ en provenance de chez Microsoft Russie.

On n’a pas beaucoup de détails techniques sur le fonctionnement de Pirate Pay, mais d’après ce qui a filtré, pour chaque œuvre « protégée », de nombreux serveurs établissent des connexions avec les clients P2P qui diffusent l’œuvre en question puis envoient à ces clients des données qui parasitent les connexions avec les autres clients, provoquant des déconnexions forcées. En gros, ça floode à mort pour empêcher les connexions légitimes… Un Ddos P2P si vous préférez.

Ceux qui ont acheté cette techno pour le moment sont Sony Pictures et Walt Disney Studios. Elle a été utilisée pour protéger le film russe de Piotr Buslow : « Vysotskiy. Spasibo, chto zhivoy » (« Vysotskiy. Merci, je suis en vie »). On ne sait pas si la protection a été réellement efficace, mais ça a coupé 44 845 connexions (qui se sont faite plus tard ?).

Bref, ça a tout l’air d’être une guerre nucléaire destinée à empêcher le vent de souffler… L’effet, s’il y en a un, doit être proche de 0. Mais c’est bien, ça subventionne des emplois 🙂

À suivre…

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