BeachPatrol - Le CLI qui contrôle votre navigateur

Vous en avez marre de répéter encore et toujours les mêmes actions débiles sur votre navigateur tous les jours ?

Genre vérifier vos mails, checker votre compte en banque, télécharger le même fichier CSV depuis ce foutu site d’entreprise qui n’a pas d’API ? Bon et bien si vous vous reconnaissez là dedans, vous allez vénérer les devs qui ont créé cette chose que je viens de vous dénicher. Cela s’appelle BeachPatrol, et c’est un outil CLI qui va transformer votre navigateur web en petit robot bien obéissant.

L’idée de base, c’est simple mais géniale… au lieu d’avoir un navigateur d’un côté et vos scripts d’automatisation de l’autre (comme avec Selenium ou Puppeteer classique), BeachPatrol vous permet d’utiliser votre navigateur quotidien TOUT EN le contrôlant depuis le terminal. Cc’est votre Chrome ou Firefox habituel, avec toutes vos extensions, vos sessions, vos cookies, mais pilotable en ligne de commande.

Le truc vraiment malin, c’est que ça utilise Playwright sous le capot (vous savez, la lib d’automatisation de Microsoft), mais avec des modifications super intelligentes. Déjà, contrairement à un navigateur automatisé classique qui hurle “JE SUIS UN BOT” à tous les sites web, BeachPatrol intègre des outils comme patchright et playwright-extra avec le plugin stealth. Résultat, les sites web n’y voient que du feu. Vous pouvez même vous connecter à Google sans vous faire jeter comme un malpropre.

Pour lancer le bazar, c’est simple. Un petit beachpatrol dans votre terminal et hop, votre navigateur se lance. Mais attention, c’est pas n’importe quel navigateur…. c’est un navigateur sous stéroïdes qui attend vos ordres.

Vous voulez un profil spécifique ?

beachpatrol --profile korben-perso

Mode incognito pour vos recherches… euh… professionnelles ?

beachpatrol --incognito

Et le meilleur dans tout ça, c’est que vous pouvez continuer à l’utiliser normalement, installer des extensions, rester connecté à vos sites… bref, c’est votre navigateur habituel, mais en mieux.

Là où ça devient vraiment dingue, c’est avec la commande beachmsg. Cette petite merveille vous permet d’exécuter des scripts Playwright personnalisés sur votre navigateur en cours d’utilisation. Comme ça, imaginons que vous êtes sur le site de votre banque, vous tapez beachmsg extract-transactions et pouf, toutes vos transactions sont exportées dans un fichier.

Ou alors vous êtes sur un formulaire chiant à remplir, beachmsg auto-fill-form et c’est réglé. Les scripts se placent dans le dossier beachpatrol/commands et peuvent faire absolument tout ce que permet l’API Playwright, c’est-à-dire à peu près tout ce qu’un humain peut faire, mais en 100 fois plus rapide.

Le créateur a même pensé aux allergiques du terminal (oui, ça existe) en développant une extension navigateur qui communique avec BeachPatrol via le Native Messaging. L’extension détecte automatiquement les commandes adaptées à la page en cours, propose des éléments d’interface pour les cas courants (pagination, dropdowns…) et permet même de configurer des raccourcis clavier. Genre, vous êtes sur Reddit et vous voulez télécharger toutes les images d’un thread ? Un petit raccourci et c’est dans la boîte.

Vous pouvez aussi par exemple automatiser votre veille techno en extrayant automatiquement les articles intéressants, créer des scripts pour gérer vos réseaux sociaux, automatiser des tâches administratives chiantes… Y’a même un mec qui s’en sert pour farmer des points de fidélité sur des sites e-commerce (bon, on va dire que je vous ai pas dit ça…).

Le setup est vraiment accessible même pour les non-devs. Il vous faut juste Node.js et npm, vous clonez le repo GitHub, un petit npm install, un make pour installer les symlinks et vous êtes opérationnel. Le projet supporte Linux (Wayland et X11) et macOS, donc à moins que vous soyez encore sur Windows (lol), vous êtes bon. Et le meilleur ? Playwright installez automatiquement Chromium ou Firefox si vous les avez pas, donc vraiment aucune excuse.

Ce qui me plait avec BeachPatrol, c’est qu’il respecte la philosophie Unix. C’est pas une usine à gaz avec 50 000 features que personne utilise, c’est juste un pont élégant entre votre terminal et votre navigateur, point. Et ce pont ouvre tellement de possibilités que c’est vertigineux. Vous pouvez intégrer des actions web dans vos scripts Bash, créer des workflows complexes qui mélangent scraping et interaction, et même construire vos propres outils sur mesure pour automatiser votre vie numérique.

Bon, évidemment, avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités. L’auteur du projet rappelle qu’il faut respecter les conditions d’utilisation des sites web (même si techniquement, rien ne vous bloque..). Et puis y’a toujours ce jeu du chat et de la souris entre les outils d’automatisation et les sites qui essaient de les détecter mais l’équipe de dev s’engage à maintenir les techniques de camouflage à jour, donc on devrait être tranquilles pour un moment.

Voilà, si vous cherchez un moyen de reprendre le contrôle sur votre expérience web et d’arrêter de perdre du temps sur des tâches répétitives, BeachPatrol est clairement un game-changer !!!

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