Impossible d'utiliser une souris sans connexion Internet ?
L’un des périphériques PC les plus basic et standard, c’est bien sûr la souris (et le clavier). On branche, ça marche… Et sans ça, difficile d’utiliser un ordinateur de nos jours (sauf si vous êtes le frère de Charlie Babbitt et que vous connaissez tous les raccourcis clavier par cœur).
Et pourtant, les acheteurs de la souris Synapse de Razer commence à râler sérieusement contre le constructeur.
Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’il leur est impossible d’utiliser la souris sans connexion Internet. Héééé oui, Razer a eu la formidable idée d’intégrer une fonctionnalité dans le soft (driver) Synapse Suite 2 de sa souris qui a pour objectif de sauvegarder en ligne les préférences utilisateurs. Ça part d’un bon sentiment, si je puis dire, mais le hic, c’est que ce logiciel est complètement buggé.
En effet, même si Razer a prévu un mode d’utilisation “offline” pour sa souris, la première fois qu’on l’installe, si on n’a pas de connexion au net, c’est foutu. Pas moyen d’outrepasser le processus d’enregistrement en ligne du matériel. Du coup, une souris Razer Synapse se configure aussi bien qu’une belle brique rouge ou qu’un putois mort connecté en USB. Même chose si vous êtes en mode online et que vous bougez par exemple sur une connexion dont la liaison avec les serveurs Razer est impossible à cause d’un firewall.
Pour être un peu plus clair, la souris permet de déplacer le curseur, mais impossible de la configurer (options, sensibilité, raccourcis, macros… etc.). À plus de 80 € la souris, j’imagine que c’est surtout cette partie de personnalisation avancée qui intéresse les acheteurs qui pour la plupart sont des gamers. Sinon, ils se seraient contentés d’une souris noname à 5 €.
Je pense que Razer va corriger le tir rapidement, mais en attendant, voici encore un formidable cas d’école qui montre que le Cloud, c’est bien si on laisse le choix aux gens. En les forçant à être en ligne pour s’enregistrer afin d’utiliser un logiciel, on prive les gens de ce choix, ce qui ne peut poser que des problèmes en terme d’image et de communication pour la marque.
C’est con quand même d’en arriver là !