Les Espagnols - Premiers sur le porn !

Image illustrant l'article : Les Espagnols - Premiers sur le porn !

Les Espagnols - Premiers sur le porn !

par Korben -

L’Union européenne vient de sortir des stats aussi intéressantes qu’inattendues grâce à son Digital Services Act (DSA). Vous l’aurez compris, en lisant le titre de cette actu : Il s’agit de statistiques croustillantes sur la consommation de contenu pour adultes à travers le Vieux Continent.

Avant de pénétrer dans les profondeurs de ces données ^^, faisons un petit point sur le contexte. Le DSA, c’est cette loi qui oblige les grandes plateformes en ligne à être plus transparentes sur leurs activités. Et bien sûr, les sites pornos sont également dans le viseur ! C’est ainsi que Stripchat, PornHub et XVideos se sont retrouvés à devoir dévoiler leurs petits secrets… enfin, leurs gros chiffres plutôt.

Commençons par nos amis néerlandais. Selon certaines estimations, environ 30% de la population des Pays-Bas visite régulièrement l’un des trois sites mentionnés ci-dessus. On savait qu’ils étaient ouverts d’esprit, mais là, ils battent des records ^^.

Passons à l’Allemagne, réputée pour son efficacité. Eh bien, en matière de consommation de contenu adulte, ils sont plutôt… modérés. Environ 16% des Allemands fréquente ces plateformes chaque mois comparée à d’autres pays. Peut-être qu’ils préfèrent l’efficacité des sites locaux ?

Mais le grand gagnant de ce concours un peu particulier n’est autre que… roulement de tambour… l’Espagne ! Bravo les gars ! Il sont plus de 59% à se la toucher mensuellement sur l’un de ces sites. Les Espagnols remportent donc haut la main la palme du hot d’or du visionnage coquin. Faut-il y voir un lien avec la siesta ? Ou peut-être que la chaleur les pousse à rester à l’intérieur devant leur écran ? En tout cas, ça donne un tout nouveau sens à l’expression “La vida es un carnaval” !

Ces chiffres nous viennent d’une analyse réalisée par Mathias Vermeulen, directeur d’AWO, une agence de droits des données basée en Europe. Il a épluché les rapports publiés par les trois géants du secteur, qui sont désormais soumis aux exigences de la DSA. C’est fascinant de voir comment une loi sur la transparence peut nous en apprendre autant sur nos… euh… centres d’intérêt collectifs ^^.

Mais attention, avant de tirer des conclusions hâtives, il faut noter que ces plateformes utilisent apparemment des méthodologies différentes pour comptabiliser leurs utilisateurs actifs mensuels. Donc, prenez ces chiffres avec des pincettes… ou des gants, c’est selon.

Quelques autres chiffres intéressants à se mettre sous la dent :

L’Italie n’est pas en reste avec 27% de sa population qui visite mensuellement XVideos et PornHub. La dolce vita, version 2.0 ?

Et en France, parce que c’est surtout ça qui vous intéresse, vous êtes environ 30% de la population à passer régulièrement sur ces sites. Vive le télétravail, ahahaha !

Mais au-delà de ces statistiques qui peuvent prêter à sourire (ou à rougir, c’est selon), que nous apprennent réellement ces données ?

Selon Carolina Are, chercheuse au Center for Digital Citizens de l’Université de Northumbria, ces chiffres révèlent des informations intéressantes sur les normes sociales. Elle note que “plusieurs pays de la liste avec une consommation de porno assez élevée sont des pays socialement assez conservateurs”. Une observation qui soulève pas mal de questions sur le décalage entre l’image publique et les comportements privés dans certaines sociétés.

Ces données nous poussent également à considérer les implications sociales et éthiques de la consommation massive de contenu pornographique. Quels sont les effets sur nos relations interpersonnelles, sur notre perception de la sexualité, sur l’égalité des genres ? Sans tomber dans la moralisation, ces questions méritent d’être posées et débattues ouvertement.

Et ça met également en lumière l’importance de l’éducation sexuelle. Face à une telle consommation de contenu pornographique, il est crucial de s’assurer que les jeunes (et les moins jeunes) disposent des outils nécessaires pour naviguer dans cet océan d’informations et d’images, pour distinguer la fiction de la réalité, et pour développer des relations saines et respectueuses.

En attendant, la prochaine fois que vous croiserez un Espagnol, vous le regarderez peut-être d’un œil différent. Mais n’oubliez pas : ce qui se passe en navigation privée reste en navigation privée… enfin, sauf quand l’UE s’en mêle !

Source de l’article