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Imprimer des os et de la peau en 3D pour aider à la future colonisation de Mars

Mes amis nous vivons réellement une époque formidable.

Il n’y a pas si longtemps, la conquête de Mars par l’humain n’était qu’une vague utopie présente dans les romans ou les films de science-fiction. Mais aujourd’hui, non seulement c’est devenu un projet en phase de développement actif (SpaceX, NASA & Co) mais en plus certains travaillent déjà à la résolution des divers problèmes concrets que l’expédition rencontrera une fois dans l’espace.

Car se rendre sur Mars ce n’est pas comme aller poser le pied sur la lune du coin… c’est un tout petit peu plus loin. Les astronautes qui effectueront le voyage devront passer plusieurs années dans l’espace sans possibilité de retour sur Terre en cas d’accident. Il faudra donc qu’ils soient capables de tout gérer par eux-mêmes sans aide extérieure.

Bio-impression 3D dans l espace

Et parmi les accidents potentiels qu’ils pourraient rencontrer, il y a notamment les risques de brûlures et les os brisés. Ces derniers sont d’autant plus probables à cause de la perte de masse osseuse due au manque de gravité. L’impression 3D pourrait donc être la solution à ces différents cas de figure. C’est en tous cas ce que pense un consortium composé de l’Hôpital universitaire technique de Dresde (Allemagne), OHB System et Blue Horizon.

L’idée de base est d’utiliser du plasma sanguin humain (prélevé sur chaque astronaute avant le départ en mission) comme bio-encre riche en nutriments et de « bio-imprimer » de la peau ou des os selon les besoins. Rien que cette phrase aurait été totalement incompréhensible il y a encore quelques années.

Impression 3D de peau

Reste ensuite à modifier la consistance du résultat, le plasma ayant la fâcheuse tendance à être trop « liquide » dans l’espace. Les cellules de peau pourraient ainsi voir le jour en mélangeant le plasma obtenu avec de la méthylcellulose et de l’alginate (afin de le rendre plus visqueux) que l’ont pourrait obtenir via des plantes et des algues résistantes à la vie spatiale. Pour les os le principe serait similaire sauf qu’il faudra créer une sorte de ciment à base de phosphate de calcium.

Impression osseuse … non la vidéo n’est pas à l’envers

Et, a priori, ça marche ! De premiers essais positifs ont étés menés en bio-imprimant les matériaux dans un environnement au plus proche des futures conditions réelles, à savoir à l’envers et avec une gravité inférieure à 1g.

Mais beaucoup reste encore à faire et de nouvelles questions apparaissent : quel serait le matériel complet à embarquer dans une mission et comment lui faire prendre le moins de place possible ? Est-il possible d’aller plus loin et imaginer l’impression d’organes entiers ? D’avoir une salle d’opération et un environnement stérile pour pratiquer des opérations complexes ?

Une époque formidable je vous dit !

… en attendant de mon côté je vais déjà essayer de couper des concombres sans devoir me faire imprimer un nouveau doigt chaque fois.

[Source]


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