Incogni : vos données privées sont peut-être récupérées en haut lieu
Hellow les amis, comment se passe votre premier été de l’année ? (vu les températures on pourrait presque s’y tromper). De mon côté je m’arrange pour continuer à vous parler du service Incogni de Surfshark et ses différentes utilités au quotidien. Pas de repos pour les braves, je bronzerai plus tard.
Ces derniers mois j’ai pas mal exploré avec vous la problématique du respect de vos informations privées sur le web. Notamment quels sont les organismes qui volent vos données, les achètent ou les récupèrent légalement sans votre consentement. Les fameux data brokers. Mais nous avons aussi vu que les failles potentielles ne viennent pas toujours de ce qui nous parait le plus probable (site web, ecommerce, boite mail, réseaux sociaux …).
Pour vous le rappeler en 2 lignes, un data broker va chercher à se procurer des tonnes de données variées. Puis va croiser toutes ses sources pour dresser un profil aussi précis que possible de chaque internaute. Ce qui est assez simple puisqu’il suffit d’extraire les éléments communs à plusieurs bases de données. Votre adresse mail et votre lieu d’habitation sont renseignés chez un vendeur en ligne ? Le même mail a servi pour créer un profil sur un Tinder-like depuis votre smartphone ? Bam, le courtier sait que vous avez la dalle, l’endroit ou vous habitez et comment vous démarcher de plusieurs manières différentes. Mais toutes les fuites potentielles ne sont pas si facilement identifiables ou nous n’avons simplement jamais pensé qu’elles pouvaient présenter un problème.
Par exemple votre voiture intelligente est une source exploitable et surtout exploitée (certaines marques ne cachent même pas qu’elles font de la revente de données). Tout comme votre smartphone (mais ça on s’y attendait déjà), et probablement toute connexion à un service VPN gratuit & Co. C’est déjà pas mal oui, mais voilà il semble qu’il y a un autre acteur à prendre en compte : les gouvernements.
Selon Numérama, c’est en tous cas ce qu’a révélé officiellement un élu américain, Ron Wyden, fin janvier. Documents à l’appui il explique que la NSA se procure les informations personnelles d’internautes auprès de ces mêmes datas brokers dont je parlais plus haut. Et cela depuis plusieurs années. Vous allez me dire que ce n’est pas grave, c’est chez les ricains. Sauf que la NSA a également reconnu récupérer des infos sur des téléphones hors territoire national.
Et même s’ils ne s’occupaient que du peuple américain, peut-on imaginer qu’il en va différemment chez nous ? Nous avons quelques lois comme RGPD & co, mais je doute que ce soit un réel problème pour notre classe dirigeante. Donc, que faire ? Déjà commencer par sécuriser au mieux votre surf au quotidien : se servir d’outils respectueux de la vie privée, bloquer un maximum de traqueurs, cookies & Co, disposer d’un VPN fiable, ne pas s’inscrire sur des sites inutilement, nettoyer ses métadonnées et autres footprints, éventuellement utiliser des adresses jetables, etc.
Mais lorsque le mal est fait, et lorsque les brokers ont récupéré vos infos, l’éventail d’options est assez maigre. Soit vous allez devoir partir en quête de tous les courtiers, les contacter, les harceler pour qu’ils vous fassent disparaitre, faire du suivit pour vérifier qu’ils ne vous remettent pas dans leur base, etc. Ça, c’est l’option usante, frustrante et qui va occuper vos longues soirées d’hiver d’été.
L’autre possibilité c’est Incogni. Vous seul avez la capacité d’agir de manière préventive. Cependant, l’outil de Surfshark est là pour vous soutenir en ce qui concerne les incidents qui ont déjà échappé à votre vigilance.
Si vous n’êtes pas encore conscient du risque que représente la divulgation de vos données personnelles, sachez qu’il est probable qu’elles circulent déjà de manière non autorisée (surtout que la plupart des grosses plateformes ont fuité il y a juste quelques semaines). Incogni se propose de vous assister dans le nettoyage de ces données. Le service cible déjà près de 200 courtiers, et ce chiffre continue de croître. Lorsque vous sollicitez Incogni, il examine cette liste et vous informe des organismes qui détiennent des informations vous concernant, incluant le niveau de danger associé.
Par la suite, Incogni entre en contact avec ces entités pour faire valoir vos droits et demander la suppression de vos données de leurs bases. Ce processus est répété aussi longtemps que nécessaire, tout en surveillant constamment pour éviter tout ajout ultérieur de votre information par ceux qui l’ont retirée précédemment. Et bien sûr vous suivez toute l’évolution du processus via une interface simple à prendre en main. Vous pouvez jeter un oeil sur mon test pour vous faire une idée concrète.
Vous ne perdez rien à l’essayer, en prenant l’option annuelle cela vous reviendra à moins de 6.5€/mois (HT). Avec l’habituelle garantie 30 jours satisfait ou remboursé. Sinon vous pouvez aussi accéder au service en prenant le pack Surfshark One+. Ce dernier vous permet de bénéficier également d’un VPN, d’un antivirus, d’un système d’alerte et d’un moteur de recherche personnel pour seulement 1€/mois de plus. À vous de choisir !