La police va pouvoir installer des mouchards sur les PC...
L’année prochaine, notre Ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie présentera son nouveau projet de loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi 2)…
Hmm… Et dans cette loi figure une proposition qui permettra à la justice de placer des mouchards sur les PCs des méchants à leur insu évidement.
Ce superpouvoir sera bien sûr placé sous le contrôle du juge d’instruction, mais aussi du juge des libertés et de la détention (JLD), notamment pour les enquêtes préliminaires. Et accordé uniquement dans les affaires les plus graves (terrorisme, pédophilie, meurtre, torture, trafic d’armes et de stupéfiants, enlèvement, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment et aide à l’entrée et séjour d’un étranger), dès lors que les faits sont commis en bande.
La police, malgrès sa collaboration avec les FAI rencontre en effet certaines difficultés à coincer les bandits dû à la fois à l’usage du cryptage et aux manque de compétences informatiques de la justice.
«Pour échapper aux écoutes sur les téléphones mobiles, par exemple, les gros trafiquants communiquent désormais via leur ordinateur grâce au protocole du logiciel Skype, entièrement crypté. Et la police devient sourde !», déplore un commissaire de la police judiciaire.
Concrètement, cela se traduira par l’installation à domicile d’une clé USB ou d’un spyware directement sur l’ordinateur du méchant. Ca ne peut pas se faire à distance car ils craignent qu’un antivirus, un firewall ou un quelconque logiciel de nettoyage de leur complique la tâche. De plus, ils ont peur des fuites. Imaginez si un petit malin mettait la main sur ce genre de logiciel. On saurait exactement ce dont est capable la police. (Arf !)
Bref, ça part d’une bonne idée… Coincer les pourris. Maintenant j’ai quand même de gros doutes sur la technicité de la chose. J’imagine que le spyware va fonctionner sous Windows… Et si le méchant est sous Linux ? ou si il utilise un crypteur de touches ? ou si… ou si… Bref… Si il a un minimum de connaissances technique, il va vite se rendre compte que son PC à été “intrusé” et pourra s’en servir (ou pas) pour donner de fausses indications à la police.
Enfin… C’est mon avis, la cyberguerre et le cyberflic, c’est pas encore pour demain… Source
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