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Les Étoiles Vagabondes – Le film de Nekfeu à ne pas manquer

Ça fait plusieurs années que je fais tourner en boucle du Nekfeu dans mes playlists Spotify alors je vous avoue que je n’ai pas attendu longtemps avant de regarder le docu « Les Étoiles Vagabondes » actuellement dispo sur Netflix.

Nekfeu, de son prénom Ken, est un rappeur dont je ne sais pas grand-chose, car je n’écume pas les sites people ou les sites de fans. Tout ce que je connais de lui, ce sont ses textes et ce que je peux vous dire c’est que j’adore, mais alors vraiment beaucoup. Chaque rime, chaque émotion et chaque idée qu’il transmet dans ses chansons est un délice au coeur.

Ce mec me régale, aussi bien avec ses punchlines précises qu’avec ses clins d’oeil teintés d’absurde. Du « nektar »… roh roh ;-).

Bref, tout ça pour dire que j’ai maté son film et j’y ai découvert un artiste certes talentueux, mais aussi déchiré entre son besoin de perfection, ses émotions foisonnantes qu’il aimerait coucher sur le papier, mais aussi sa peur de sauter dans le bain et de s’y mettre vraiment.

Heureusement, il sait très bien s’entourer. Notamment, avec Diabi, arrangeur touche-à-tout, qui bien sûr joue son rôle de producteur 360, mais qui par la force des choses est contraint de remuer un peu les uns et les autres pour faire avancer l’enregistrement du nouvel album.

Ce garçon que j’ai découvert dans le documentaire dispose d’un capital sympathie de dingue. Il est lui aussi, très talentueux, mais surtout d’une fermeté bienveillante indispensable pour que Ken se sente finalement au pied du mur et n’ait d’autre choix que de se mettre au boulot pour accoucher de cet album.

Ce qui est agréable avec ce film, c’est de découvrir un peu entre les lignes le processus créatif de cette équipe d’artistes et surtout de Nekfeu, tiraillé entre son envie de toucher l’excellence et cet appel irrésistible de la procrastination, accentué par son environnement. Notamment le Japon, que Nekfeu a envie d’explorer au lieu de rester enfermé au studio. À sa place, j’aurais aussi du mal à me motiver aussi, tant ce pays semble fantastique.

J’ai vraiment pris ce documentaire comme une balade à la fois douce et rude qui m’a laissé entrevoir le visage d’un de mes auteurs préférés et de ses difficultés dompter à la fois sa relation au travail, sa créativité et sa grande curiosité.

Je vous recommande ce petit bijou ainsi que le dernier album ;-).


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