Les Etats-Unis viennent de lancer un nouveau projet de recherche financé par le département d’Etat afin de mettre au point des équipements capables d’être passés en douce à la frontière d’un pays, et une fois déployés d’être utilisés comme un réseau fantôme (mobile ou internet) chiffré, furtif et autonome.
L’objectif officiel est de permettre à des cyber dissidents de pouvoir continuer à communiquer sans prendre le risque de passer par les réseaux surveillés par les Etats (Egypte, Iran, Syrie, Libye…etc). Favoriser la « résistance » et les « relations amies » à l’intérieur d’un pays est un atout non négligeable pour gagner une guerre. C’est donc par pur générosité que l’administration Obama travaille là dessus.
Ce genre d’initiative existe déjà comme par exemple OpenMesh qui reprend exactement ce principe. Les chercheurs de Washington qui bossent sur ce réseau fantôme travaillent d’ailleurs à la fois sur leurs propres solutions, mais aussi sur des projets déjà existants initiés par des communautés de hackers.
Sans parler de dictature, un réseau alternatif local et sans fil permettrait par exemple pour le fun (en France) d’échanger des infos et des fichiers en pair à pair avec son voisin sans que ça fasse 4 fois le tour de la planète et passe par tous les routeurs DPI des FAI 😉