Jusqu’à présent nos amis Chinois pouvaient surfer sur internet sans censure grâce au navigateur Opera Mini. En effet, ce dernier utilise une méthode de mise en cache qui fait que lorsque vous consultez une page web, vous la récupérez directement depuis les serveurs d’Opéra. La page est censée être optimisée et donc se chargera plus vite.

Mais du coup, ça passait à l’aise le grand firewall chinois… Enfin, rassurez vous, ça n’a pas duré longtemps car la société norvégienne a décidé de faire appliquer le droit chinois et filtre maintenant les communications d’Opera mini en provenance de l’empire du milieu, pour être en accord avec la censure locale.

Une honte pour Opera, mais ces derniers se défendent avec une raison bien bidon, en expliquant que non non, ce n’est pas du tout de la censure ! Au contraire, c’est une « amélioration » de l’expérience utilisateur car le Chinois a la chance d’avoir son propre serveur cache dans son propre pays, ce qui lui délivrera les pages web encore plus vite !!! La chaaaaaaaaance !

Après Google, Yahoo! et bien d’autre, c’est donc Opéra qui se couche devant les menaces gouvernementales de leur interdire l’accès au gigantesque marché chinois… argh !

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