Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous vous souvenez de la belle époque de Winamp ? On est tous nostalgiques, je pense… Et bien bonne nouvelle si vous êtes sous macOS, Re:AMP est là pour vous servir !

Ce portage de Winamp en Swift permet d’avoir un lecteur audio moderne et performant au look bien rétro. Comme ça, vous allez pouvoir vous éclater comme un djeun des années 90 car il supporte une tonne de formats audio. Bref, ce player vous permettra de retrouver cette ambiance si particulière qu’on a connu au début des années 2000.

Et les développeurs de Re:AMP ne sont pas des manches puisqu’ils ont fait un boulot de dingue pour que tout soit stable et optimisé. Du coup, ça tourne comme sur des roulettes en plus d’être gratuit.

Mais attendez, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Vous vous souvenez du Winamp Skin Museum ? Mais siiii, ce site mythique qui regroupe des milliers de skins pour Winamp ! Et bien ces skins (format .wsz) au look souvent douteux sont compatibles avec Re:AMP, histoire de bien avoir mal à la tête !

Vous pourrez comme ça retrouver vos habillages préférés et replonger encore plus dans la nostalgie. Perso, je me suis mis le thème Simpsons bien pixel :

Bref, si vous êtes un passionné de musique et un nostalgique de Winamp, vous ne pouvez pas passer à côté de ce truc à télécharger ici !

Source


— Article en partenariat avec Incogni

Allez, ce matin avec Incogni on va continuer notre exploration des différents services qui récupèrent nos données à notre insu pour les revendre aux datas brokers. Il y a seulement quelques jours je vous parlais des applications Android visant spécialement nos bambins, aujourd’hui ce sont les applications de shopping. Histoire que vous sachiez de quoi il retourne d’ici les prochaines soldes.

Ces dernières années nous avons vu une explosion des applications mobiles pour l’e-commerce. Temu, Shein, Ali Express … même les grandes enseignes historiques comme Nike, The North Face & co poussent à utiliser l’app plutôt que passer par le site web classique. Je vous entends vous demander « mais pourquoi donc ? ». Si si, je l’ai entendu jusqu’ici, ne niez pas.

La réponse : car il est plus simple d’y récolter un max de données ciblées. Une app peut accéder à un tas d’informations différentes sur votre téléphone alors qu’un site web aura plus de mal. Dans son étude, le laboratoire de recherches Incogni a analysé 180 applications de shopping différentes et comme chaque fois les résultats ne sont pas glorieux. Vous êtes habitués maintenant, l’idée c’est d’extraire des infos pour ensuite les revendre et créer des profils les plus complets possibles de qui nous sommes, nos habitudes, etc.

Ce qui est intéressant c’est de voir que ces applis shopping abusent un peu moins que celles dédiées aux gamins, ou même que votre voiture intelligente. En toute logique, l’énorme majorité va stocker ce dont elle a besoin pour vous offrir le service promis : mail, adresse de livraison, numéro de téléphone, etc. Bref là rien de spécial, difficile de vous livrer un colis sans demander au moins le point de livraison. Par contre 1/4 d’entre elles (cela reste énorme) vont récolter votre galerie photo, 6-7% vos vidéos, 5% votre historique web ou la liste des applis installées et 3.3% votre orientation sexuelle ou votre liste de contacts. 22 sur 180 vont cibler précisément vos différentes localisations (dont Adidas). De plus la moitié partagent vos données directement avec des tiers (autrement dit les data brokers) et l’Europe est la seconde zone la plus touchée.

En France nous avons la chance de n’avoir quasi que de mauvais élèves, comme en politique. Les apps H&M, Hacoo (jamais entendu parler), Shein et Nike collectent à peu près tout ce qu’ils peuvent dont vos messages (pour Nike). Spéciale dédicace à ASOS, Vinted et Zalando qui non seulement récoltent un max de choses, mais en plus en revendent la moitié. Le seul bon élève ? Zara. Vous pouvez creuser la liste complète ici en fonction de votre pays de résidence.

Bref une fois encore nous sommes de bonnes vaches à lait. Pas de surprises malheureusement. Mais c’est là qu’intervient Incogni pour nous remonter un peu le moral. Grâce au service de Surfshark, il est possible de faire retirer les données que nous jugeons trop sensibles (toutes ?) des bases de données des courtiers en informations. Ce qui va couper certaines sources d’approvisionnement et fera tourner vos infos un peu moins rapidement dans les méandres du web.

Nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone, etc. Il suffit de dire à Incogni quoi supprimer et il va alors consulter tous les brokers qu’il connait pour leur demander de vous effacer de leurs listes. Et cela sur le long terme puisque le service va vérifier régulièrement que vous n’êtes pas rajouté par la suite (des fois que le broker aurait acheté une nouvelle base avec vous dedans). Vous pouvez aller jeter un oeil à mon test Incogni pour voir comment cela fonctionne concrètement et les résultats.

Maintenant qu’est-ce que l’on peut faire de notre côté pour limiter tout cela et agir de manière proactive ? Et bien déjà passer par la version web classique d’une boutique plutôt que via son appli. Point bonus si votre navigation est un minimum sécurisée (VPN, bloqueur de traqueur, etc.). Oui je sais, il faudra refuser l’offre promo exclusive de 3€ offerts sur votre première commande après avoir installé l’appli. Ou alors, soyons fous, tout simplement résister aux sirènes du consumérisme et arrêter d’acheter des choses inutiles en ligne. Dur.

Si vous n’êtes mentalement pas encore prêt à franchir le cap, vous pouvez déjà enclencher la solution Incogni pour moins de 95€ TTC/an. Et cela sans risques grâce à la garantie satisfait ou remboursé de 30 jours.

Testez Incogni !


Vous avez enfin trouvé un peu de temps pour vous occuper de vos photos de vacances. Des milliers de clichés s’accumulent année après année sur votre disque dur. Quel bazar ! Rechercher une photo précise là-dedans risque de vous prendre des plombes. Pas cool… Heureusement, un petit outil bien pratique débarque à la rescousse : rclip, un outil en ligne de commande boosté à l’IA capable de rechercher vos photos par leur contenu visuel.

Développé à l’aide du réseau de neurones CLIP d’OpenAI, rclip permet de rechercher des images avec n’importe quelle requête texte. L’idée est simple mais diablement efficace : extraire des vecteurs caractéristiques de chaque image, stocker ces vecteurs, puis les comparer avec le vecteur de la requête pour trouver les photos les plus similaires. Et le tout en un clin d’oeil !

Pour l’installer, rien de plus simple. Sur Linux, un petit snap et c’est réglé.

sudo snap install rclip

Pour les autres OS, des options alternatives existent, comme une AppImage, une version Homebrew pour macOS ou un installeur .msi pour Windows. Si vous préférez passer par pip, c’est possible aussi. Pas d’excuse pour ne pas l’essayer !

Une fois installé, placez vous dans le répertoire contenant vos photos et lancez une recherche avec

rclip "ma requête"

Par exemple rclip "striped cat" pour dénicher les photos de votre félin préféré. À la première exécution, rclip va indexer vos images, ce qui peut prendre un certain temps selon la taille de votre photothèque (comptez environ 3h pour 1 million de photos sur un MacBook M1 Max). Mais ce n’est qu’un mauvais moment à passer, les recherches suivantes seront quasi-instantanées.

Au lieu d’une requête textuelle, vous pouvez aussi utiliser une image comme référence, en passant son chemin en paramètre :

rclip ./mon_image.jpg

Rclip trouvera alors les photos visuellement les plus proches de celle-ci. Puissant pour retrouver des clichés sur un même thème !

Cerise sur le gâteau, il est possible de combiner des requêtes texte et image avec des opérateurs + et -. Par exemple

rclip horse + strips

rclip apple - fruit

Vous pouvez même enchaîner les requêtes, du genre

rclip "./ma_voiture.jpg" - "sport car" + "snow"

pour trouver les photos de votre véhicule sous la neige, mais en excluant les bolides. Les possibilités sont quasi-illimitées.

L’affichage des résultats est également bien pensé. Si vous utilisez un terminal compatible comme iTerm2 ou Konsole, un simple rclip -p suffit pour prévisualiser les images directement dans la console. Avec d’autres terminaux, vous pouvez rediriger la sortie de rclip vers votre visionneuse préférée, par exemple

rclip -f -t 5 | feh -f - -t

pour afficher les 5 meilleurs résultats dans une jolie grille sous Linux.

En résumé, rclip est un outil à la fois pragmatique et fun qui révolutionne la façon dont on peut fouiller dans sa bibliothèque de photos. Fini les heures perdues à scroller frénétiquement à la recherche d’une image précise !

Si vous voulez tester rclip par vous-même, foncez sur son dépôt GitHub qui regorge d’infos. Son créateur y propose même des démos sur des jeux de données massifs, comme 1,28 million d’images ! De quoi vous convaincre de l’essayer sur vos propres photos.

Allez, c’est parti pour faire du tri dans votre bazar de photos !

Source


Si vous utilisez Spotify, vous allez être aux anges car ils viennent de lancer une nouvelle fonctionnalité qui va révolutionner notre façon de créer des playlists.

Il suffit de lui donner un prompt du style « Une playlist pour chanter du rock des années 90 sous la douche » ou « Des sons pour danser la samba avec mon chat« , et paf, l’IA vous génère une playlist sur-mesure. C’est pas dingue ça ? Bon ok, pour l’instant c’est en beta test et seulement dispo en Angleterre et en Australie sur Android et iOS, mais ça promet, et j’ai très hâte de tester.

Sous le capot, Spotify utilise des modèles de langage (LLM) pour comprendre ce que vous lui demandez puis, il se base sur votre historique d’écoute et vos préférences pour vous créer une playlist unique, rien que pour vous. Et si le résultat ne vous convient pas, vous pouvez affiner en précisant des trucs comme « plus dansant » ou « moins de pop« . Bref, c’est vous le DJ de votre vie !

Évidemment, il y a des garde-fous. L’IA ne répondra pas à des prompts offensants ou liés à l’actualité. Pas question de lui demander une playlist « Ras le bol de la guerre [insère ici ton conflit préféré] » ou « A bas le gouvernement » et n’espérez pas non plus avoir une playlist 100% Johnny Hallyday, puisqu’elle celle-ci ne se focalisera pas sur une marque ou un artiste en particulier.

Spotify a déjà investi des millions dans la recherche en interne sur les modèles de langage, et leur CEO Daniel Ek a évoqué plein d’autres applications potentielles, comme la synthèse de podcasts, des pubs audio générées par IA, et même le clonage de voix de podcasteurs pour les lire ! C’est un peu flippant, mais tellement cool en même temps.

Y’a quand même un truc dont ils ne parlent pas et avec lequel je m’amuse beaucoup en ce moment. C’est de créer des morceaux avec des IA comme Suno du coup, j’imagine qu’un jour, Spotify nous permettra de générer n’importe quelle chanson, qui parlera de ce qu’on veut avec la voix et le style de qui ont veut. Et j’arrive pas à savoir si c’est déprimant ou une bonne nouvelle. M’enfin, ça pourra pas être pire que ce qui passe à la radio en ce moment en tout cas (c’était ma minute « vieux con« , j’ai le droit maintenant ^^).

Allez, en attendant de pouvoir me faire une playlist « Coder en slip en mangeant des Pringles« , je retourne bosser.

Source


Vous êtes-vous déjà demandé ce que vos applications faisaient dans votre dos ? Quelles données elles envoyaient sur Internet à votre insu ? Je suis sûr que oui !

C’est pourquoi, si vous êtes soucieux de votre confidentialité et de la sécurité de vos informations, il est temps de faire connaissance avec OpenSnitch, le pare-feu interactif qui va vous permettre de mieux sécuriser et gérer les connexions sur votre ordinateur Linux.

Inspiré du célèbre Little Snitch sur macOS, OpenSnitch agit comme un garde-fou en vous alertant chaque fois qu’un programme tente d’établir une connexion sortante. Comme ça, plus besoin de laisser les applications communiquer sans votre consentement, vous avez le contrôle !

OpenSnitch utilise évidemment iptables couplé à NFQUEUE et ftrace présent par défaut dans le noyau pour détecter et alerter l’utilisateur d’un poste client Linux que quelque chose ne tourne pas rond. Top pour détecter les trucs louches comme l’exploitation d’une faille ou une fuite de données.

L’interface d’OpenSnitch est simple à prendre en main. Lorsqu’une application essaie d’accéder à Internet, une pop-up apparaît, vous donnant toutes les informations nécessaires pour prendre votre décision : le nom de l’application, l’adresse IP et le port de destination, et même le chemin de l’exécutable. Vous pouvez alors choisir d’autoriser ou de bloquer la connexion, de manière ponctuelle ou permanente.

OpenSnitch ne se contente pas de filtrer les connexions puisqu’il vous permet également de garder un œil sur l’activité réseau de votre système. Via son interface graphique, vous pourrez consulter l’historique des connexions, voir quelles applications communiquent le plus, et même exporter les données pour une analyse plus poussée.

Pour l’installer sous Ubuntu, récupérez les .deb ici et lancez la commande :

sudo apt install ./opensnitch*.deb ./python3-opensnitch-ui*.deb

Et pour le lancer :

opensnitch-ui

OpenSnitch est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions Linux, et son installation se fait en quelques commandes. Vous pouvez même l’essayer dans une machine virtuelle pour vous faire une idée avant de l’adopter sur votre système principal.

Plus d’infos ici !

Article paru initialement le 13 juin 2017 – Mis à jour le 8 avril 2024