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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous développez des sites, je vous invite aujourd’hui à découvrir la boite à outil Ink qui permet de créer rapidement des interfaces web.

Tout est parfaitement documenté, et tout semble simple avec Ink. Vous serez capable rapidement de mettre en place le layout de votre choix, puis tous types de menus (verticaux, horizontaux), votre pagination..etc., sans oublier tout ce qui concerne la mise en page textuelle, les listes, les styles, les formulaires, les alertes…etc. Ink propose même toute une série d’icônes qui j’en suis certain fera plaisir à votre petit cœur.

ink

Ink vous permettra de gagner pas mal de temps pour construire vos projets web en vous évitant de recoder tous les trucs de base. Et en plus, c’est sous licence MIT !


Si vous cherchez un logiciel de messagerie instantanée qui dispose d’un bon chiffrement (AES-256) et qui fonctionne en P2P, je vous invite à tester Kypeless.

Fonctionnant uniquement sous Linux et distribué sous licence GPL, Kypeless permet d’envoyer de cours messages textuels comme ce qu’on peut faire avec n’importe quel logiciel de messagerie instantanée ou des messages plus long façon mail qui seront délivrés en léger différé.

kypeless_screen2

Fenêtre de discussion

kypeless_screen3

Envoi de fichier

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Interface principale

Kypeless est aussi capable d’envoyer des fichiers et les développeurs prévoient dans les mois qui viennent d’intégrer un système de discussion audio chiffré.

Attention tout de même, ce projet vient de démarrer et est encore en pre-alpha (c’est dire la jeunesse du truc !), donc c’est à surveiller de prêt en attendant une version un peu plus stable.


Avery Pennarun est l’auteur d’un logiciel à mi-chemin entre le VPN et la redirection de port (port forwarding) qui permet de faire passer sa connexion via n’importe quel serveur SSH auquel vous avez accès : Sshuttle (avec 2 s)

Pour cela, votre machine cliente doit être un Mac OSX, un Linux ou un FreeBSD et vous devez avoir un accès SSH sur une machine distante de confiance (genre un serveur chez vous sur votre connexion ADSL) sans forcément être root sur celle-ci.

À partir de là, Sshuttle vous permettra d’établir une connexion via SSH qui ne vous demandera pas de faire une redirection de port ni d’avoir les mêmes contraintes qu’OpenSSH (lenteur, ports…etc.).

L’outil demandera d’abord votre mot de passe local puis votre mot de passe distant (SSH) et comme Sshuttle uploadera automatiquement les scripts python dont il a besoin sur le serveur distant, vous n’aurez même pas besoin d’installer quoi que ce soit sur la machine distante.

Voici la commande en question :

./sshuttle -r username@sshserver 0.0.0.0/0 -vv

Il faut juste que Python soit présent sur la machine distante et c’est tout. Toutes les connexions TCP seront alors capturées par Sshuttle et balancées via SSH à l’autre machine. Votre tunnel est prêt ! C’est aussi simple que cela.

Si vous ajoutez l’option –dns à la commande :

./sshuttle –dns -vvr username@sshserver 0/0

… vos requêtes DNS passeront par le tunnel. Par contre, tout ce qui est ICMP et UDP ne passera pas par le tunnel. Néanmoins, cela suffit pour faire transiter ses connexions sur un serveur de confiance quand on est par exemple sur un Wifi public.

Je l’ai testé avec mon serveur SSH et c’est très simple d’utilisation. L’avantage, c’est que vous pouvez disposer d’une connexion sécurisée un peu à l’arrache sans avoir besoin de grand chose.

Vous trouverez les sources, le soft, les explications ainsi qu’une interface utilisateur pour Mac OSX sur le Github de sshuttle.

Pour compiler l’app OSX, il faudra entrer la commande suivante :

make all ui-macos/Sshuttle*.app

shuttle

Amusez-vous bien !

Merci à Yannick pour ce bon tuyau.


Quand Mini-moi a débarqué, j’ai dû faire face à un énorme dilemme… Moi qui passe ma vie à twitter une photo du moindre paysage ou de la moindre assiette de bouffe qui croise ma route, j’ai dû me faire violence pour ne pas mettre en ligne une photo de ce petit garçon encore plus mignon que son papa. (Et je suis objectif !)

Il est tellement beau, souriant et fait tellement de trucs drôles, qu’on a forcement envie de partager tout ça avec ses amis sur Facebook ou ses contacts sur Twitter. Et pourtant, quelle connerie !

J’ai plusieurs couples d’amis qui n’hésitent pas à poster des centaines de photos d’eux où madame donne le sein à bébé, où l’enfant bave, met son doigt dans son nez, est tout nu dans son bain, sur le pot…etc. Et je ne vous parle pas des vidéos…

Je ne suis pas d’accord avec cette pratique d’étalage de vie privée des petits et cela pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, à mon niveau, si j’avais publié une photo de Mini-moi sur le net, elle aurait été, je pense, rapidement dénaturée, modifiée, « salie » ou commenté de manière déplacée par quelques trolls baveux. C’est avant tout un moyen de protéger ma famille.

Mais d’une manière plus générale, ne pas mettre de photo de ses enfants sur le net, c’est aussi leur laisser un choix qui leur appartient. Bien que nous soyons leurs parents, nous n’avons pas tous les droits sur eux. Et même s’ils sont trop jeunes pour en avoir conscience, leur droit à l’image leur appartient.

Si Internet (et Facebook !!!) avait existé à l’époque de mes parents, je pense que ça m’aurait fait un peu chier que des mecs déterrent des photos de moi enfant ou ado à poil dans le bain, ou avec de la morve plein le nez. Ou alors de voir les nichons de ma mère online parce qu’à l’époque, c’était « hype » de poster une photo d’allaitement sur Facebook.

baby

Faut se mettre à leur place. Peut-être que dans 20 ou 30 ans, vos enfants seront dans une situation personnelle ou professionnelle (showbiz, politique, entrepreneurial…etc.) particulière et que vos photos seront utilisées contre eux. Globalement, qu’on me voit dans mon bain quand j’avais 2 ans, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre, mais tout le monde n’a pas la même sensibilité. Certains peuvent en être gênés ou affectés moralement. Surtout s’ils sont ados et soumis à un contexte social violent ou moqueur.

Bref, sans vouloir jouer les pères La Morale, même si votre enfant est la plus belle des merveilles du monde, gardez toujours en tête que ce que vous mettez en ligne ne vous appartient plus et restera sur le net pour l’éternité (ou quelque chose comme ça à quelques milliards d’années près…).

Laissez-lui au moins ce choix-là lorsqu’il sera en âge de maitriser les outils de communication actuels tout en n’oubliant pas de lui expliquer les enjeux et le devenir de ce qu’il mettra en ligne.

À bon entendeur…

Ps : Toutes les photos illustrant cet articles ont été trouvées sur Instagram.


On l’a vu par le passé, il n’y a pas forcément besoin de vous coller des cookies aux fesses ou de récupérer votre adresse IP pour vous suivre à la trace sur le net. En effet, comme on peut le voir avec Panopticlick, chaque navigateur a une empreinte unique qui peut être générée grâce à la version de ce dernier et aux plugins et extension (et leur version) installés sur celui-ci.

Allez faire un essai sur Panopticlick ou fingerprint, vous verrez, c’est impressionnant.

Bref, pour combattre cela, un développeur d’extension Firefox a eu l’excellente idée de créer Firegloves, qui permet de brouiller les pistes.

Pour cela, l’extension génère aléatoirement des infos comme la résolution d’écran, l’OS, la timezone ou encore la langue, mais vous pouvez aussi préciser vous-même si vous souhaitez que la liste des plugins soit désactivée ou si vous acceptez ou pas d’utiliser les polices du système pour le rendu des pages web.

random

D’autres options dans Firegloves vous permet d’activer la fonctionnalité DNT (Do not track) ou encore de vider automatiquement votre cache ou les cookies lorsque vous quittez Firefox.

dnt

Bref, cette petite extension est plutôt pratique et vous permettra de passer entre les mailles des trackers qui utilisent la même méthode que celle illustrée par Panopticlick.