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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Pour certains, la mauvaise foi est un sport, voire un métier !

Il suffit de se pencher parfois sur les messages que s’échangent les gens sur Twitter ou que les trolls laissent dans les commentaires des blogs pour s’en rendre compte. Mais saviez-vous qu’il existe différentes techniques d’argumentation pour faire preuve de mauvaise foi manifeste ?

Le site Cortecs s’est amusé à les recenser… Des l’analogie douteuse (« Vous ne me croyez pas, mais Galilée aussi a été condamné et avait raison.« ) à l’appel à la popularité (« Des milliers de gens se servent de l’homéopathie, ça prouve bien que ça marche.« ) en passant par l’appel à l’ignorance (« Il n’est pas démontré que les ondes wi-fi ne sont pas nocives. Donc elles le sont.« ), tout y est !

Allez lire ça, vous allez adorer ! On y retrouve exactement ce qu’on peut lire dans ce qu’écrivent les gens qui se lancent dans de grands débats de sociétés enflammés sur les sites ou dans les forums.

Ça vous donnera peut-être des idées pour renouveler vous aussi votre stock d’arguments de mauvaise foi, mais surtout, ça vous permettra de détecter ceux qui usent et abusent de ce genre d’arguments.

Edit : Et en complément… via Alda.

Source


S’il y a un truc que j’ai amélioré depuis que j’écris pour le web, c’est mon orthographe et ma grammaire… C’est d’ailleurs en grande partie grâce à vous, les maitres Capello du net, qui ont toujours le détecteur de fautes au taquet et qui me contactent pour le signaler.

Mais évidemment, que ce soit par inattention, par manque de temps pour me relire, ou tout simplement par méconnaissance de telle ou telle tournure de phrase, aucun de mes écrits n’est garanti 100 % sans erreur.

Toutefois, j’ai décidé de limiter les dégâts en achetant il y a maintenant plus d’un an, une licence d’Antidote.

Antidote est un petit logiciel pour Windows, Linux et Mac (+iOS) qui s’intègre parfaitement à votre environnement de travail grâce à des modules pour votre navigateur web ou encore Outlook et qui propose 3 modules dont vous aurez sans nul doute l’utilité.

Le premier, c’est le module de correction. Vous copiez collez votre texte ou vous cliquez sur l’icône Antidote de votre browser et vous verrez d’un seul coup d’œil l’ensemble des fautes d’orthographe et de grammaire de votre document. Antidote apporte aussi des tas d’informations pratiques comme les erreurs de styles, le non-respect des temps de votre récit, les verbes un peu ternes, les régionalismes, et tout un tas de statistiques sur la sémantique, les répétitions, l’étymologie… etc.

Antidote ne se contente pas de voir si vos mots sont bien écrits. Non, non, il analyse aussi la signification de vos phrases et est ainsi capable de détecter les erreurs de sens. Je vous avoue que ça m’a permis d’éviter quelques boulettes.

correcteur

Bon, moi j’avoue que je l’utilise surtout pour ça, afin de faire la chasse à la faute. Mais Antidote va encore plus loin en proposant un module « Dictionnaire » qui indique tout ce qu’il y a à savoir sur un mot ou une expression, de la définition, au champ lexical en passant par les synonymes, l’historique du mot ou les antonymes. Par exemple, quand je me rends compte que je fais beaucoup de répétition dans un texte, un petit tour côté synonyme et hop, le problème est réglé !

synonymes champs

Enfin, le dernier module est un guide pour vous aider à mieux maitriser la langue française et l’écriture. Il aborde les figures de style, les tournures de phrases, le vocabulaire… Etc.

guide

Je pense que c’est le meilleur investissement que j’ai pu faire en terme de logiciel depuis plusieurs années. En plus, Antidote permet d’améliorer sa propre connaissance et ne rend pas con, comme les correcteurs traditionnels tels que celui intégré dans les navigateurs ou dans Word. Bien sûr, tout n’est pas parfait et il se peut que certaines de vos phrases échappent à sa compréhension, mais lorsqu’Antidote ne capte pas quelque chose, il vous l’indique aussi, afin que vous soyez plus vigilant.

Si vous passez vos journées à écrire, c’est le soft qu’il vous faut ! Et ça tombe bien puisque je vais vous faire gagner 10 licences d’Antidote 8 !

Pour participer, il suffit de remplir le petit widget Kontest ci-dessous.

Fin du jeu, mardi prochain (le 18). Concours terminé !


Bon, voilà, je pars quelques jours et PAF, un scandale mondial éclate !

Le Washington Post nous explique que les services de renseignement américain (NSA, FBI et compagnie) disposent d’un accès direct pour piocher des infos directement sur les serveurs de grandes entreprises du web comme Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube, Apple…etc.

A l’origine de la fuite, un ancien employé des renseignements américains qui a transmis un PowerPoint dans lequel figure ce slide :

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Je vous avoue que je n’ai pas été surpris par une telle annonce. C’était tellement logique… On s’en doutait tous un peu beaucoup, non ? Ce qui est étrange c’est que la Maison-Blanche a confirmé, mais que les acteurs du web ont nié l’existence d’un tel système. Je viens d’ailleurs de lire pas mal de trucs contradictoires au sujet de cette histoire de PRISM alors je vais essayer de vous résumer tout ça.

  • PRISM concerne à priori uniquement les demandes FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) qui sont des demandes de renseignements sur les non-Américains uniquement. Mais même si le gouvernement le nie en bloc, il est possible que ce système aille bien au-delà des demandes FISA et touche aussi la vie privée des Américains aujourd’hui ou demain.
  • Pas besoin d’autorisation spéciale de la justice pour effectuer une demande FISA. C’est relativement open-bar si ça concerne les étrangers (puisqu’étranger = terroriste potentiel).
  • Il n’y a pas de backdoor chez les géants du web. En réalité cet accès direct se traduit par des portails mis en place par les sociétés, qui permettent au gouvernement d’effectuer des demandes FISA sur des comptes précis. On ne sait pas par contre si ces demandes sont validées ensuite par les sociétés du web où si le gouvernement fait comme il l’entend. Ce point reste flou.
  • Twitter serait le seul à ne pas avoir mis en place ce système, mais répond quand même manuellement aux demandes FISA.
  • Le gouvernement Français qui travaille en collaboration avec les États-Unis profite aussi de ces données FISA de manière indirecte.
  • Les agences de renseignement américaines disposent aussi d’accords avec les sociétés de télécommunication pour intercepter tout ce qui passe dans les tuyaux et qui les intéresse. Autant dire que l’accès aux communications est direct aussi par ce biais.

prism-slide-2

  • L’homme qui a dévoilé l’affaire s’appelle Edward Snowden. Il a 29 ans et a travaillé pour la CIA et la NSA. Il a choisi lui-même de révéler son identité, car selon ses propres mots, il n’a rien fait de mal. Je pense aussi que c’est pour se protéger grâce à une couverture médiatique comme l’a fait avant lui Julian Assange.
  • S’il a pris ce risque, c’est parce qu’il a constaté dans son travail, des abus de ce système de la part du gouvernement américain et a choisit d’informer le public.
  • Il s’est exilé à Hong Kong et ne se sent pas en sécurité. Il cherche un pays qui voudra bien lui accorder l’asile politique. (L’Islande ?)
  • Pour collecter ces données, Backblaze pense même que la NSA utilise son pod open source de stockage.
  • Après la collecte vient l’exploitation de ces données et pour ça, les agences gouvernementales américaines disposent d’un outil baptisé Boundless Informant qui permet de parcourir visuellement ces (meta)données collectées.

k-bigpic

Voilà tout ce que j’ai pu synthétisé de ce « buzz » très riche. Ces données récoltées peuvent avoir plusieurs usages… Tout d’abord, officiellement repérer les terroristes potentiels. Mais pourquoi pas aussi exercer un chantage ou une pression sur des militants/politiques/activistes étrangers ou encore pratiquer l’espionnage industriel pour garder une longueur d’avance sur la concurrence.

Même si tout cela ne change absolument rien puisqu’on savait déjà que Big Brother mettait son nez partout, cette histoire fait pousser des hauts cris à la population américaine et permet quand même de faire un gros rappel sur la confidentialité de vos données lorsqu’elles se trouvent sur des serveurs américains ou britanniques.

En tant qu’étranger, nous pouvons nous faire ponctionner nos données sans même être au courant… Récupération de nos documents, lecture de nos messages, écoute de nos conversations, détails de nos fréquentations ou encore de nos habitudes.

Gagner en confidentialité peut faire perdre en confort. Mais une fois que vous avez compris ça, rien ne vous empêche de basculer sur des services 100% français ou Européens. Pour les emails, j’ai arrêté avec Gmail et j’ai pris un truc chez OVH. Pour les backups, j’ai mon NAS (qui fait sauvegarde, owncloud en remplacement de dropbox, VPN, backup IMAP…etc.). Facebook, je ne l’utilise pas même si je suis inscrit. Et je considère que tout ce que je poste sur Twitter est de toute façon public. Pour Skype, vous pouvez le remplacer aisément par une messagerie XMPP ouverte. Pensez aussi à utiliser un moteur de recherche qui vous respecte comme DuckDuckGo.

C’est un réflexe à prendre et vous n’y arriverez pas du jour au lendemain, mais dans la mesure du possible, essayez de relocaliser vos données en France ou pensez chiffrement fort.

Après, il faut bien garder à l’esprit aussi que même si vous faites tous ces efforts, si vous envoyez des messages à vos amis et qu’ils sont sur Gmail, ça ne servira pas à grand-chose. Mais rien n’est parfait dans la vie… Essayons de faire au mieux.

Autre chose importante, qu’on peut tous faire à notre niveau, c’est d’en parler autour de nous. D’expliquer à ceux qui utilisent les services US que leurs données sont à la merci du gouvernement américain. L’important c’est de faire passer le message et de leur donner des pistes pour faire différemment.

En tout cas, je salue le courage ou l’inconscience de Edward Snowden qui a décidé au péril de sa vie de rendre publiques cette information, parce que comme il le dit lui-même, il ne veut pas vivre dans une société qui pratique ce genre d’espionnage qui n’est ni plus ni moins qu’une menace sérieuse contre la démocratie.

Ah et pour ceux qui me répondraient qu’ils n’ont rien à cacher et que tout cela ne les gêne pas, allez lire cet article.

Ps: A l’heure où j’écris ces lignes, ça n’arrête pas niveau info donc il se peut que certaines choses évoluent encore.

Sources


Facebook s’est fait kidnapper et toutes les données personnelles des internautes se retrouvent librement sur le net. Popup de spam, tweets agressifs, nyan cats et « filles sexy de ta région » ont pris le contrôle du web. Il est temps pour l’ISA (Internet Security Agency) de faire le ménage et de permettre à Google, YouTube, Instagram, Wikipedia, Facebook…etc de reprendre possession de leurs territoires.

Ça manque d’un peu de NSA mais c’est très amusant, surtout les petites références au monde du web tel qu’on le connait.

Ce court métrage a été réalisé par Studio Bagel et Golden Moustache pour Orangina.


Si vous avez un Raspberry Pi dont vous ne savez que faire, pourquoi ne pas prendre quelques heures de votre temps pour le transformer en véritable clone de Google TV ?

Le Lamba Labs Beirut Hackerspace a mis en ligne un tutoriel complet qui vous donnera toutes les indications nécessaires à la mise en place des logiciels nécessaires pour transformer votre Raspberry en box TV.

Installation des logiciels, contenu des scripts, mise en place du backend et du frontend…etc.

raspberrypi_tv_google_tv

Pour faire tourner le moulin, vous utiliserez donc :

  • Raspbian OS – La distrib Debian du rPi
  • NodeJs
    • Socket.io – Pour gérer les connexions entre votre télécommande et votre TV via des websockets
    • Express – Pour gérer les requêtes HTTP
    • Omxcontrol – Pour contrôler OMXPlayer qui permet de lire des vidéos sur le rPi
  • Chromium
  • OMXPlayer
  • Youtube-dl – Un script qui permet de télécharger des vidéos sur Youtube
  • QuoJS – Pour gérer les gestes (swipe) sur l’application mobile
  • HTML5, transitions CSS3, Javascript, et Moustache (moteur de template)
  • L’API Youtube

Du boulot en perspective mais de quoi vraiment bidouiller un truc sympa !!!

A lire ici