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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Le logo de Google contient un message caché

Vous avez surement vu le logo spécial de Google pour fêter la nouvelle année mais aussi célèbrer les 25 ans du TCP/IP. Mais aviez vous remarqué que quelque chose se cache dans ce logo… Un genre d’easter egg (oeuf de paques) graphique 😉

Observez bien la bande de confettis sous les 3 premières lettres (GOO). On peut y lire SYN SYN/ACK ACK. C’est en effet une partie des commandes du protocole TCP. SYN pour Synchronize est l’envoi vers le client, lorsque le serveur répond il balance un SYN/ACK (Acknowledgement) et le client lui renvoi juste un ACK.

Découvrez le message caché dans le logo de Google
Plus d’infos ici


Capture d'écran de l'interface de création d'un compte Gmail personnalisé avec le nom de domaine @monsite.com

Avec Google Apps il est maintenant possible d’utiliser votre propre nom de domaine avec les services de Google, notamment Gmail. Hééé ouaip !

C’est comme ça que je me suis enfin décidé à me créer une boite mail @korben.info ! L’avantage de tout ça, c’est que vous avez votre adresse email avec votre nom de domaine préféré (il faut quand même que vous en soyez le propriétaire) sans vous prendre la tête avec de la configuration de serveur mail complexe et en utilisant toute la puissance de Gmail et ses 6 Gb de stockage. Bref, que du bonheur !

Je vous sens déjà bouillant d’impatience ! Alors comment faire ?

Tout d’abord, il faut vous rendre sur le site des Google Apps afin de voir les offres que vous avez à votre disposition. Pour ma part, j’ai choisi de ne pas dépenser un rond, j’ai donc cliqué sur le gros bouton bleu « Inscription » de l’offre Standard.

Ensuite, Google vous proposera soit d’acheter un nom de domaine, soit de rentrer le nom de domaine que vous voulez configurer et que vous possédez déjà. Attention, si vous décidez d’acheter directement un nom de domaine, Google les propose à 10 $ par an mais je pense que vous pouvez trouver moins cher ailleurs !
Logo de Gmail avec une icône représentant un courrier électronique

Vous avez ensuite un petit formulaire à remplir dans lequel on vous demandera combien de boite mail vous comptez créer avec votre nom de domaine. Je n’ai pas trouvé ou modifier cette valeur par la suite donc, je vous recommande de mettre un nombre élevé (50 ou plus par exemple) car je ne sais pas si vous pourrez augmenter cette limite par la suite.

Etape suivante, vous créez votre premier compte, celui de l’administrateur. C’est avec ce compte que vous vous identifierez dans l’interface de Google afin de gérer votre nom de domaine.

Il vous faut maintenant faire vérifier votre nom de domaine. 2 solutions… Soit uploader un fichier sur votre FTP, soit créer un enregistrement CNAME avec la clé donnée par Google, à l’endroit où vous gérez les DNS.

Voilà, le plus simple et fait… Reste maintenant la configuration. Dans l’interface de gestion, vous pouvez voir qu’il est possible d’associer votre domaine (ou sous-domaine) à des applications Google comme par exemple la gestion du calendrier. On peut parfaitement imaginer offrir un calendrier Google à chacun accessible via le sous domaine http://agenda.korben.info par exemple (ce que je n’ai pas fait).

Illustration de la configuration d'un enregistrement DNS pour le domaine @monsite.com

Il en va de même avec Gmail. Je me suis d’ailleurs crée un sous domaine webmail.korben.info qui me fait tomber directement sur gmail. Sympa si vous souhaitez créer une boite mail pour toute votre famille ou vos amis… Pour faire cela, il suffit d’aller dans le système de gestion de vos DNS (là ou vous avez acheté le nom de domaine… Gandi, 1and1, Amen, Dedibox…etc) et de créer un enregistrement CNAME (en n’oubliant pas le point après l’adresse) de type :

webmail CNAME ghs.google.com.

Et ensuite, d’aller dans l’interface Google, section Email pour entrer votre nouvelle adresse webmail.mondomaine.com (ou ce que vous voulez à la place de webmail)

Image montrant l'interface de messagerie Gmail personnalisée avec le nom de domaine @monsite.com

Bon, ça c’est super facile… Maintenant ce qui nous intéresse, c’est que les mails fonctionnent. Pour cela, toujours dans l’interface de gestion Email de Google, cliquez sur le lien « Instructions on how to activate Email ». Dans cette section, vous aurez toutes les explications pour configurer vos serveurs MX.

Retournez dans la gestion de vos DNS, mais cette fois dans les redirections MX et rajoutez y les serveurs donnés par Google (en n’oubliant pas le point après l’adresse). En ce qui me concerne, je ne me suis pas trop cassé la tête et j’ai juste rajouté celui la qui fonctionne très bien :

ASPMX.L.GOOGLE.COM. (1)

Le (1) entre parenthèse, c’est la priorité à appliquer au serveur MX. Je vous recommande de suivre celles spécifiées par Google. Une fois que c’est fait, retournez dans l’interface de gestion Google Email et cliquez sur le bouton « I’ve completed these steps » . Google vérifiera que tout est OK. Cette opération peut prendre jusqu’à 48h… donc pas de panique.

Schéma expliquant comment utiliser Gmail avec un nom de domaine personnalisé

Pour tester que tout fonctionne, il vous suffit d’envoyer un email d’une autre boite vers votre boite administrateur nouvellement crée (ou alors vers n’importe quel compte mail @votredomaine.com si vous l’avez déjà crée). Si vous le recevez bien dans gmail, c’est que tout roule !

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à créer des boites mail @votredomaine.com dans la limite de vos stocks disponibles. Il est possible de les créer en 1 fois en uploadant un fichier csv ou un truc dans le genre (je n’ai pas testé la fonctionnalité…)

Et voilà… J’espère avoir été assez clair. Quoiqu’il en soit, j’espère que ce nouveau service de Google même si il peut paraitre un peu complexe à mettre en place pour un novice du DNS vous aura charmé.

Je vais pouvoir pêter la frime avec mes boites mail @korben.info maintenant…

A bon entendeur…


Schéma de connexion d'une AliceBox au réseau ADSL Free sans Freebox

Je ne sais pas si ça en intéressera certains, mais comme ma Freebox tarde à montrer son nez, j’ai commencer à bidouiller mon AliceBox pour me connecter au réseau Free (sans Freebox donc…). Et le pire, c’est que j’y suis arrivé.

Bref, voici comment brancher un modem routeur Hitachi AH4021 mais avant de commencer, connectez vous sur votre espace perso Free et notez votre IP et la passerelle (vous trouverez toutes ces infos dans « Caractéristiques de ma ligne« ).

Essayez aussi de trouver les DNS… Moi j’ai ceux là : 212.27.53.252 / 212.27.54.252

Connectez vous ensuite sur l’interface d’admin avec le mot de passe root : http://root:[email protected]/

  • On va d’abord faire une sauvegarde de la config de votre routeur comme ça, en cas de mauvaise manip, vous pourrez revenir à la config d’origine. Allez dans le menu Gestion -> Configuration -> Archiver et cliquez sur le bouton « Archiver ».
  • Enregistrez le fichier backupsettings.conf sur votre PC et gardez le au chaud au cas ou…
  • Allez ensuite dans le menu « Configuration avancée » -> « Réseau Distant » et supprimez tout ce qui se trouve dans la liste.
  • Cliquez ensuite sur le bouton « Ajouter ».
  • Mettez le VPI à 8 et le VCI à 36. Ne touchez pas au reste (tout par défaut) et faites suivant (Next)
  • Selectionnez le type IP Over ATM (IPoA) et VC/MUX pour l’encapsulation. Faites suivant.
  • Dans le champs WAN IP Adress, mettez l’adresse IP que vous a donné Free.
  • Dans le champs WAN Subnet Mask, mettez 255.255.255.0
  • Cochez ensuite toutes les cases de la page et mettez l’adresse de votre passerelle (Gateway), selectionnez la seule interface Wan dispo et entrez les 2 DNS.
  • Faites suivant…
  • Sur cette page cochez tout tout tout (NAT, Firewall…etc etc) et faites suivant…
  • Et voilà… C’est fini. Sauvegardez et redémarrez l’AliceBox.

Normalement, ça devrait fonctionner…

Classe non ? Reste plus qu’à attendre la Freebox maintenant…

Korben is back ! 🙂


Nouvelle version de Perl pour améliorer les performances et la sécurité
Pour la première fois en 5 ans, le langage de programmation Perl  vient d’être mis à jour. C’est donc la version 5.10 du célèbre langage OpenSource qui voit le jour avec un interpréteur revu et corrigé.

Mis à part les applications web, Perl peut aussi être utilisé pour d’autres choses comme le développement d’applications Bioinformatique destinées par exemple au séquençage de gênes.

Une des nouveautés majeures de Perl est l’ajout d’un opérateur intelligent de comparaisons de variables qui permettra aux développeurs d’accélérer la création de fonctions pour trouver un élément dans un tableau ou un hash. L’utilisation des expressions régulières qui sont une des forces de Perl ont aussi été revues et il est maintenant possible d’utiliser des « patterns » de façon récursive. (pratiques pour du parsing par exemple).

De plus, Perl permet de masquer des données afin que les utilisateurs ne puissent pas modifier en mémoire des données d’un objet ne leur appartenant pas…

L’interpréteur Perl est plus rapide et prend moins de mémoire au système qui l’acceuil. L’installation de Perl peut aussi être faite n’importe ou sur le système de fichier, ce qui va soulager la vie des admin sys et des gestionnaires de paquets.

Le code source a été allégé et rendu plus facilement compilable sur d’autres plateformes que les classiques (Linux, Windows…etc)

Vous trouverez la dernière version de Perl 5.10 ici.


microscope électronique à partir de votre webcam

Chopée chez Hodiho, cette vidéo explicative vous montrant comment vous servir de votre Webcam comme d’un microscope…

L’histoire ne dit pas si la webcam est réutilisable par la suite… (fake ?)