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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous êtes développeur, mais vous n’êtes pas designer et encore moins spécialiste en UX / UI… Alors que faire ?

Et bien le mieux c’est encore de pomper ce qu’on fait les autres. Enfin, s’inspirer… Vous m’avez compris. Et pour cela, il existe un outil merveilleux qui s’appelle Screenshot To Code et qui comme son nom l’indique, est capable de convertir une simple capture écran d’interface web en HTML / CSS Tailwind.

Mais comment est-ce possible ? Et bien Screenshot To Code utilise simplement GPT-4 Vision pour analyser le code et Dall-E pour générer des images similaires.

Vous pouvez l’installer sur votre ordinateur en suivant les instructions du Github, voire le faire tourner sur un Docker. Mais si c’est juste pour tester, le plus simple c’est encore d’aller sur cette démo en ligne.

Pour l’avoir testé, la génération du code est impressionnante, mais niveau rendu, on est très loin de la copie parfaite. Cependant, comme on peut ajuster en discutant avec l’IA, il est possible de s’approcher du rendu voulu.

Ensuite y’a plus qu’à exporter le code et voilà ! Vous avez une maquette HTML / CSS d’un site à moindres frais (ça vous coûte l’utilisation de l’API d’OpenAI)

À découvrir ici.


Vous vous sentez l’âme d’un écrivain et vous avez envie de rédiger vos mémoires par exemple… Ou une petite nouvelle sympa que vous auto-éditerez. Ou alors vous êtes grouillots dans une grosse boite et on vous demande de faire des rapports que personne ne lira. C’est un classique.

Sauf que voilà, écrire, c’est pas votre passion. Heureusement, il existe un site qui s’appelle Strut.so qui est à mi-chemin entre le Word et l’organisateur d’idées pour que votre production soit toujours au top !

L’outil utilise chatGPT 4 derrières. Sauf que c’est gratuit et ça rend l’outil suffisamment intelligent pour vous aider à organiser le bordel dans votre tête dans des espaces de travail, allant du brouillon à la note en passant par le document de recherche et pour finir enfin en version finalisée. Vous pouvez même automatiquement combiner plusieurs notes pour en faire un vrai document.

L’IA de Strut vous accompagne dans la réflexion, la mise au point d’un plan, dans la rédaction évidemment, mais également pour tout ce qui est reformulation, correction…etc. C’est comme bosser à plusieurs mains sur un document avec un collègue sauf que là, il n’est pas relou.

Si vous donnez l’URL de votre site à Strut, il saura en dégager un style d’écriture qu’il pourra alors reprendre à son compte pour vos écrits. Vous pouvez même quand vous lui demandez des trucs, faire référence à d’autres pages du projet, simplement en mentionnant le titre de la page avec un arobase devant.

Pour faire une comparaison un peu houleuse, les développeurs ont Cursor et les rédacteurs ont Strut.

L’outil est en ligne et ses créateurs assurent que les données que vous y mettez ne sont pas utilisées pour entrainer d’IA.

Pour rédiger votre premier document, cliquez ici.


Que vous soyez sous macOS, Linux ou Windows, si vous êtes développeur, alors Pixi risque de vous intéresser. Ce projet écrit en Rust, au logo « apéricube » n’est ni plus ni moins qu’un gestionnaire de paquets fonctionnant sur l’écosystème Conda et permettant d’installer toutes les libs et outils dont vous auriez besoin dans vos projets.

Pixi est libre et open source et s’inspire fortement de Cargo pour ceux qui connaissent. Il supporte Python, R, C/C++, Rust, Ruby et bien d’autres langages. Et permet de reproduire des environnements à l’identique entre les OS sans avoir besoin de Docker, tout simplement grâce aux fichiers lockfiles qu’il crée automatiquement.

Pour installer Pixi sous Linux et macOS :

curl -fsSL https://pixi.sh/install.sh | bash

Et sous Windows, ouvrez un Powershell et entrez la commande :

iwr -useb https://pixi.sh/install.ps1 | iex

Ensuite y’a plus qu’à créer votre projet comme ceci :

pixi init pixi-hello-world
cd pixi-hello-world

Ajoutez ensuite les dépendances dont vous avez besoin :

pixi add python

Ou si vous voulez une version spécifique du paquet :

pixi add python==3.10

Créez le code dont vous avez besoin (ici ce sera donc hello_world.py) :

def hello():
    print("Salut tout le monde !!!!")
 
if __name__ == "__main__":
    hello()

Puis lancez ce code dans votre environnement :

pixi run python hello_world.py

Sachez qu’il est également possible de mettre ce code dans une tâche (task) comme ceci :

pixi task add hello python hello_world.py

Mon code étant dans la task « hello », je peux maintenant l’appeler comme ceci :

pixi run hello

Et pour avoir un Shell dans l’environnement que vous venez de créer :

pixi shell

Et une fois que vous êtes content, y’a plus qu’à faire un

pixi build

Pour récupérer un package Conda prêt à être déployé ailleurs.

Bref, super pratique pour mettre en place un environnement aux petits oignons avec les bons paquets et les bonnes versions sans se prendre la tête. Cela permet d’avoir des environnements isolés facilement reproductibles et donc partageables.

À tester d’urgence 🙂


J’aurais mis quelques années, mais ça y est, je suis enfin passé sur une architecture ARM64 pour mon usage quotidien. Il s’agit d’un iMac M3 (donc Apple Silicon) de couleur bleu pastel et ça marche super bien !

Sauf évidemment, quand on veut faire de la machine virtuelle. Là, ça se complique. En effet, j’ai une licence Vmware Fusion 13.5 et si je veux faire tourner un Windows 11 dedans, il faut forcément que ce soit un Windows ARM.

Après quelques errances, j’ai réussi du coup, j’en profite pour vous faire un petit tuto de comment installer Windows 11 ARM dans VMware Fusion.

Pour commencer, vous devez vous procurer l’image Windows 11 ARM chez Microsoft. Vous verrez qu’en la téléchargeant, vous vous retrouverez avec un fichier .VHDX (Hyper-V) totalement inutile pour Vmware… À moins de la convertir !

Et pour ça, on va utiliser l’outil vdiskmanager de VMware. Ouvre donc un terminal et entrez la commande suivante :

/Applications/VMware\ Fusion.app/Contents/Library/vmware-vdiskmanager -r ./Windows11_InsiderPreview_Client_ARM64_en-us_22598.VHDX -t 0 ./Windows11.vmdk

Cela aura pour effet de transformer le VHDX en VMDK (format que vous pouvez aussi ouvrir sous VirtualBox).

Une fois que c’est fait, lancez Vmware et créez une nouvelle VM. Choisissez ensuite « Créer une machine virtuelle personnalisée« .

Choisissez Windows 11 ARM en système d’exploitation, puis n’oubliez pas de cocher la case « Démarrage sécurisé UEFI » (traduction de Secure Boot)

Mettez un mot de passe, puis allez chercher l’image VMDK comme Disque virtuel.

Au moment de la sélection, n’oubliez pas de choisir « Effectuer une copie séparée du disque virtuel« . Cela aura pour effet de copier le disque virtuel à l’endroit de votre choix au moment de sa création, afin d’éviter tout bug.

Finalisez l’opération et lancez la VM. Tadaaaaa ! Windows démarre, c’est merveilleux non ?

Sauf que y’a pas le support du réseau virtuel de Vmware dans cet image. On va donc devoir installer Windows sans support réseau. Quand vous serez sur cet écran (ou avant), appuyez sur la combinaison de touches MAJ + F10 (si vous avez un clavier Mac, faudra faire Fn + F10).

Cela va ouvrir un terminal dans lequel vous devrez entrer la commande suivante :

OOBE\BYPASSNRO

Ça va activer la possibilité d’installer Windows 11 sans support réseau et relancer l’installation. Maintenant, vous devriez vous ceci :

« I don’t have the fucking Internet » !! C’est l’option qu’il nous fallait ! Cliquez dessus puis sur « Continue With Limited Setup« .

Et voilà, finalisez l’install et vous aurez un beau Windows sans réseau. Mais whaaaat, sans réseau c’est nul, alors on va arranger ça. Lancez un Powershell en admin….

et entrez la commande suivante et faites « A » pour « Yes to All » :

Set-ExecutionPolicy RemoteSigned

Ensuite, vous n’avez plus qu’à installer les Vmware Tools en passant par le menu de Vmware :

Un petit reboot de Windows plus tard, et voilà, vous avez maintenant un Windows parfaitement fonctionnel (mais non activé) sur votre machine ARM.

Et en bonus, j’avais fait cette vidéo pour mes Patreons il y a quelques semaines. Rejoignez-nous !


Vous le savez, le harcèlement qu’il soit scolaire ou en ligne est vraiment un fléau pour nos enfants. On connaît tous quelqu’un qui a souffert de ce genre de situation et malheureusement, c’est pas simple d’aider sans aggraver la situation.

Heureusement, il existe une app mobile dispo sous Android et iOS qui va pouvoir aider les enfants victimes mais également les témoins qui souhaitent aider. Proposé par l’association Marion La Main Tendue, Kolibri est une application innovante conçue pour combattre le harcèlement scolaire et le cyber harcèlement.

Alors ça propose quoi exactement ?

Et bien l’app offre des fonctionnalités pour agir et réagir en cas de violence ou de harcèlement. Grâce à elle, votre enfant pourra alerter une personne de confiance s’il est témoin de violence ou de harcèlement contre un de ses camarades ou un tiers dans l’école. Il peut aussi utiliser une météo des émotions qui n’est ni plus ni moins qu’un concept ludique pour aider les enfants à exprimer leurs émotions grâce à des émoticônes et des codes couleurs. Un bon moyen pour les parents d’avoir des signaux d’alertes en cas de dégradation d’humeur de leurs enfants en souffrance.

Kolibri permet aussi d’enregistrer des contacts de confiance qui seront facilement accessibles en cas d’urgence : grand-parent, nounou, éducateur, membre de la famille… Et pas besoin de s’y connaître en technologie pour mettre ça en place et l’utiliser. C’est hyper simple.

Kolibri a pensé à tout : Les enfants et les parents ont un accès immédiat aux numéros d’urgence et plateformes d’écoute, pour contacter des professionnels qui pourront immédiatement prendre en charge la souffrance de l’enfant ou accompagner le parent face à une situation de harcèlement et/ou cyberharcèlement.

Bref, à garder dans le smartphone et à conseiller à tous les jeunes, qu’ils soient victimes ou non.

Vous pouvez télécharger Kolibri ici pour iOS et là pour Android.