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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Les séquenceurs MIDI sont des logiciels qui, lorsqu’ils ont émergés à l’époque, nous permettaient de jouer avec des claviers électroniques pour créer grâce à notre ordinateur, des mélodies envoûtantes et parfois, avouons-le, un peu cacophoniques.

Si vous souhaitez vous y remettre, sans pour autant vous prendre la tête avec des softs complexes ou onéreux, vous êtes sur le bon article puisqu’aujourd’hui je vais vous parler d’un outil nommé Cacophony.

Cacophony est un séquenceur MIDI minimaliste et ergonomique, spécialement conçu pour vous aider à composer sans avoir besoin de vous former. L’une des choses qui m’a vraiment séduit dans Cacophony, c’est cette interface épurée, utilisable sans souris, qui ramène à l’essence même de la composition musicale.

Ce séquenceur MIDI est open source, et offre toutes les fonctionnalités de bases nécessaires aux débutants, ce qui signifie qu’il n’est pas aussi évolué que les logiciels professionnels, mais qu’il vous permettra de vous amuser et bien sûr commencer à créer de la musique.

De plus, il prend en charge l’exportation vers différents formats audio (wav, mp3, ogg, or mid) avec possibilité de séparer les pistes. Vous pourrez donc facilement sauvegarder votre œuvre d’art et la partager avec vos amis.

Il est disponible sur Linux, MacOS et Windows et sa frugalité vous permettra de le faire fonctionner sur d’anciennes machines. Par contre, c’est open source, donc gratuit si vous le compilez vous-même. Autrement, si vous voulez récupérer le binaire directement, il faudra payer un peu moins de 10$ via Itch.io.

Si ça vous intéresse, vous pouvez télécharger le logiciel en allant sur leur site officiel.


Imaginez, vous êtes un gentil utilisateur de Linux, pour qui tout se passe bien. Vous travaillez sur un fichier important et à un moment, boum bim patatra, vous faite THE boulette, à savoir, vous écrasez votre fichier par un autre truc sans importance.

Quelle horreur.

MAIS PAS DE PANIQUE, je vais pouvoir vous aider avec RecoverPy. Il s’agit d’un outil puissant qui exploite les capacités de votre système pour récupérer des fichiers perdus. Dispo uniquement sur les systèmes Linux, cet utilitaire, une fois installé, vous permet de sélectionner la partition système, et de rechercher une chaîne de texte voulu pour comme par enchantement récupérer les résultats.

Pour installer l’outil, vous aurez besoin des programmes suivants : grep, dd et lsblk.

Ensuite, installez les dépendances :

apt install grep coreutils util-linux progress

Puis si vous utilisez pipx :

sudo pipx run recoverpy

Ou comme ceci :

python3 -m pip install recoverpy

Après y’a plus qu’à lancer l’outil :

python3 -m recoverpy

Tel un archéologue de la data, vous pourrez alors sauvegarder des blocs individuellement et explorer des blocs voisins pour augmenter vos chance de récupérer ces fichiers. Mais attention, pensez toujours à faire des sauvegardes et à démonter la partition avant de commencer votre aventure, car on ne sait jamais. C’est un peu l’outil de la dernière chance.

Vous l’aurez compris, RecoverPy est un outil précieux qui mérite toute votre attention et qui saura vous sauver la mise le moment venu.


Il était une fois, au fond d’un grenier obscur et poussiéreux, un routeur que personne n’avait utilisé depuis des lustres. Oublié par tous, il était là, désespérément fidèle à son mot de passe par défaut. Si seulement quelqu’un avait eu l’outrecuidance de lui donner une seconde chance…

Et bien, aujourd’hui, c’est son grand jour grâce à cet outil de recherche de mots de passe par défaut baptisé Default Credentials Cheat Sheet.

Default Credentials Cheat Sheet est une base de référence des identifiants par défaut de tout un tas de matos principalement réseau, pour aider les pentesteurs et les bidouilleurs à se connecter en admin à du matos un peu ancien. Il s’appuie sur des projets tels que changeme, routersploit et Seclists pour offrir une base de données conséquente et est compatible avec Kali Linux, Ubuntu, Lubuntu et leurs dérivés.

Pour l’installer, tapez ceci dans votre terminal :

pip3 install defaultcreds-cheat-sheet

Les fonctionnalités de cet outil incluent la recherche de mots de passe, la mise à jour des enregistrements, l’exportation de données et un outil de recherche nommé Pass Station.

Pour utiliser creds, une fois installé, il suffit d’ouvrir un terminal et d’entrer la commande suivante en précisant le matériel qui vous intéresse.

creds search linksys  

Et ensuite, pour mettre à jour la base :

creds update

Ou encore faire un export des identifiants qui vous intéressent

creds search linksys export

De quoi accéder à vos anciens appareils et de leur redonner vie.


Aujourd’hui, je vous présente ARTful, une bibliothèque Android native pour modifier l’Android Runtime (ART) sur Android 13 et 14. Ça va faire plaisir aux développeurs qui veulent mettre des bâtons dans les roues des curieux qui aiment jouer avec les apps Android en les analysant d’un peu trop près.

La magie de cette bibliothèque réside dans sa capacité à changer dynamiquement l’implémentation de n’importe quelle méthode statique, éliminant l’utilisation de références en clair et entravant l’ingénierie inverse.

Pour vous donner un aperçu concret de ce que ARTful peut faire pour vous, imaginez une application où les développeurs veulent éviter que les pirates ne mettent le nez dans leur code. Grâce à ARTful, ils peuvent modifier dynamiquement les méthodes statiques pour les rendre plus résistantes à l’ingénierie inverse. Et voilà, mission accomplie !

Et pour que tout le monde puisse profiter des bienfaits de cette bibliothèque, les concepteurs ont choisi de la rendre open source ici : Github ARTful.

Eclatez-vous bien !


Vous vous êtes toujours demandé comment faisaient certains réalisateurs pour pondre des films tournés à l’iPhone qui n’ont rien à envier à ceux tourner avec de grosses caméras hors de prix ?

Et bien, je n’en sais rien, mais la réponse se trouve peut-être dans Blackmagic Camera, un outil très utilisé par les créateurs de contenu et les étudiants en cinéma. Grâce à cette petite merveille, vous allez pouvoir transformer votre iPhone en caméra professionnelle.

Une interface semi-transparente, des réglages pratiques, et surtout, une connexion au Blackmagic Cloud pour enregistrer vos vidéos en 4K. Rien que ça !

En mode caméra, l’application propose une ribambelle de réglages pour optimiser vos enregistrements vidéo. On parle d’ajustements de la fréquence d’image, de la vitesse d’obturation, de l’ISO, de la balance des blancs, de la résolution et j’en passe. Le tout avec une précision inégalée pour améliorer l’exposition et la composition de vos scènes.

Il y a également des outils pour gérer la mise au point assistée et la stabilisation, afin d’assurer une qualité vidéo irréprochable. Ah oui, et j’oubliais, vous pouvez aussi zoomer jusqu’à 15x ! De quoi faire pâlir tous les smartphones du marché.

Mais ce n’est pas tout, la Blackmagic Camera vous donne également accès à des fonctions de monitoring avancées, comme un histogramme pour vérifier l’exposition, des indicateurs audio pour les niveaux sonores et même un timecode pour suivre la durée de l’enregistrement. Vous pouvez aussi importer des LUTs 3D pour prévisualiser un look pendant le tournage.

Du côté des médias, l’application permet de naviguer, rechercher et télécharger vos clips en un clin d’œil. Vous pouvez les sauvegarder directement sur votre téléphone ou sur un disque externe. Cerise sur le gâteau, tous vos clips seront synchronisés avec DaVinci Resolve grâce au Blackmagic Cloud.

Si vous travaillez avec DaVinci Resolve, la Blackmagic Camera se révèle être un allié précieux. Oubliez les heures passées à chercher des séquences dans les dossiers. Avec le Sync bin et d’autres outils, votre process de montage sera grandement accéléré puisque vous pourrez synchroniser plusieurs iPhones.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette pépite, je vous invite à visiter le site Blackmagic Design et à télécharger l’application.

Allez, tous à vos iPhones et faites moi des chefs-d’œuvre !