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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Hier, je vous parlais de Sprite Fusion pour faire vos niveaux 2D mais peut-être que vous rêvez carrément de créer vos propres jeux vidéo pour Game Boy. Seulement, voilà, vous ne savez pas par où commencer ?

Ne cherchez pas plus loin ! GB Studio est là, et c’est une application très facile à prendre en main qui offre aux débutants comme aux experts de créer des jeux rétro pour votre console portable préférée. Disponible sur Windows, Mac et Linux, GB Studio offre ainsi une bonne expérience de création de jeux sans avoir besoin de connaissances en programmation.

Hé oui !

Avec son interface drag’n’drop (glisser-déposer) et son scripting visuel, GB Studio simplifie vraiment la création de jeux pour les personnes ayant peu ou pas d’expérience en programmation. Que vous souhaitiez créer un jeu d’aventure ou un jeu de plateforme, GB Studio prend en charge plusieurs genres de jeux pour vous donner la possibilité de créer votre chef-d’œuvre numérique.

L’un des aspects les plus intéressants de GB Studio est sa capacité à composer de la musique pour vos jeux. L’éditeur intégré permet une écriture musicale facile en offrant des modes de piano roll et de tracker pour créer vos propres mélodies pour accompagner l’action à l’écran.

Une fois votre jeu terminé, vous pouvez créer de véritables fichiers ROM pour les jouer sur n’importe quel émulateur Game Boy. En outre, GB Studio vous permet d’exporter votre jeu pour le web avec d’excellentes commandes mobiles. Il suffit de télécharger votre jeu sur Itch.io et de le partager avec le monde entier !

Pour ceux qui sont déjà familiarisés avec la programmation, GB Studio offre également des points d’accès pour les utilisateurs avancés afin d’accéder à la machine virtuelle (GBVM) du moteur de jeu et de modifier directement le code C et l’assemblage Z80 du moteur de jeu via des plugins.

Pour obtenir la dernière version de GB Studio, rendez-vous sur la page de téléchargement d’Itch.io, et pour les versions plus anciennes, consultez les archives sur GitHub. De plus, la documentation est également disponible en format PDF.

Puis une fois que vous aurez réalisé votre rêve, vous pourrez passer à l’étape supérieure en suivant ce tuto de HxC2001 qui vous expliquera comment le mettre sur une VRAIE cartouche comme à l’ancienne !

Elle est pas belle la vie ?

Merci à Lorenper


Saviez vous que n’importe qui pouvait potentiellement ouvrir votre porte de chambre d’hotel en quelques secondes à peine, grâce à une simple faille de sécurité ? C’est ce qu’ont trouvé des chercheurs sur les serrures d’hôtel de la marque Saflok qui sont hyper répandues.

Ça ressemble à ça d’ailleurs, je suis certain que vous en avez déjà vu. Ce sont celles qui s’ouvrent avec une carte et malheureusement, il y en a des millions installées partout dans le monde.

Les chercheurs Ian Carroll, Lennert Wouters et leur équipe ont donc mis au point une technique baptisée « Unsaflok« , qui combine plusieurs vulnérabilités pour déverrouiller en un clin d’œil ces serrures présentes dans pas moins de 13 000 établissements à travers le monde. En analysant le chiffrement utilisé par le fabricant Dormakaba et le système RFID MIFARE Classic sur lequel reposent les cartes d’accès, ils ont ainsi trouvé le moyen de cloner n’importe quelle carte et d’ouvrir n’importe quelle porte.

Le procédé est d’une déconcertante simplicité : il suffit de récupérer une carte d’accès de l’hôtel ciblé (peu importe la chambre), d’en extraire un code spécifique grâce à un petit appareil à 300$, puis de générer deux nouvelles cartes ou de stocker les codes sur un Flipper Zero. Un premier badge réécrit une partie des données de la serrure, et le second l’ouvre dans la foulée. « Deux petits clics, et la porte s’ouvre« , résume Wouters. « Et ça marche sur absolument toutes les portes de l’hôtel.« 

Les détails techniques de cette faille ont été partagés avec Dormakaba en novembre dernier. Depuis, le fabricant s’efforce d’informer ses clients et de déployer des correctifs, qui ne nécessitent heureusement pas de remplacer physiquement toutes les serrures. Une mise à jour logicielle de la réception et une reprogrammation de chaque serrure suffisent dans la plupart des cas. Mais les chercheurs estiment que seuls 36% des verrous Saflok avaient été corrigés en juin, laissant encore des centaines d’établissements vulnérables.

Pour les clients, pas de panique. Carroll et Wouters conseillent de vérifier si votre hôtel est équipé de serrures Saflok (reconnaissables à leur lecteur RFID rond barré d’une ligne ondulée), et le cas échéant, de s’assurer que votre carte est bien au nouveau format MIFARE Plus ou Ultralight EV1 grâce à l’app NFC TagInfo dispo sur Android et iOS. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut éviter de laisser des objets de valeur dans la chambre et bien tirer le verrou et la petite chaine lorsque vous y êtes.

Cette affaire rappelle d’ailleurs celle des serrures connectées Onity, dont une faille similaire révélée en 2012 est restée longtemps non corrigée, puisque le fabricant refusait d’assumer le coût du remplacement du matos. Cette brèche de sécurité a d’ailleurs été exploitée par un hacker pour dévaliser des chambres d’hôtel à travers tous les États-Unis…

Allez, si vous me lisez depuis votre chambre d’hôtel, bonne nuit quand même !

Source : Wired.


— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

1480, Portugal, l’âge d’or de l’exploration. Jeune navigateur de retour au pays, vous retombez sur Lucia, votre amie d’enfance, à la recherche de son père… Et décidez de partir ensemble à la découverte du monde, tout en cherchant des indices pour le retrouver ! D’une PIERRE deux coups. 🙂

Sagres est un jeu de gestion et d’exploration, avec un brin de tactique. Vous débutez avec un petit bateau ; pour commencer il vous faut recruter un équipage, vous fournir en rations de nourriture et d’eau, et choisir une destination. Pour cela, ça tombe bien, la guilde nous propose des “missions”, il s’agit principalement de lieux ou points d’intérêts (pyramide de Gizeh, le Mont St Michel…) à découvrir.

À savoir que la carte du jeu représente notre belle planète Terre, avec les pays qu’on connaît, les principales villes, les ports, les véritables « merveilles » de notre monde… ! C’est super sympa car naviguer nous fait réviser notre géographie. 🧑‍🎓 Et ça permet de savoir replacer / contextualiser certains lieux et constructions que l’on doit dénicher.

Pour mener à bien une expédition, si on a aucune idée d’où aller : soit on y va à l’aveugle (je conseille pas), soit on discute dans les tavernes pour trouver des indices (vers quelle ville se diriger, etc.). Quand on remplit un contrat, on gagne de l’or et de la réputation, pour être mieux vu auprès du royaume, monter en grade, et s’approcher de la vérité concernant le papa de Lucia.

Pour contrôler le bateau : haut, bas, gauche, droite, et avec la souris on tourne la voile pour prendre le vent. Facile. Parfois, un événement se produit : une avarie, un trésor à récupérer, une rencontre hasardeuse… Il peut se passer pas mal de choses, il va falloir optimiser les skills de notre fiche personnage et les utiliser intelligemment. Et quand on tombe sur des pirates (ou pire…) : BASTON !

Les combats se déroulent au tour par tour, à base de pierre, papier, ciseaux ! Ce n’est pas complètement du hasard, heureusement, puisque notre jauge d’intuition permet de deviner certains choix de l’adversaire. On pourra aussi modifier son “deck” de “coups” disponibles pour optimiser nos chances. Gagner booste le moral de l’équipage, qu’il va falloir maintenir de différentes manières (la meilleure : se bourrer la gueule au bistrot). 🍺

Différents pays, donc différents langages. Quand on tombe sur un dialecte inconnu, des caractères bizarres s’affichent à l’écran : on comprend rien. Notre personnage principal pourra apprendre progressivement de nouvelles langues (et donc parfois, seuls certains mots seront compréhensibles), mais surtout, on va pouvoir recruter des navigateurs / traducteurs, et ainsi obtenir facilement de nouveaux indices ou de meilleurs prix sur les marchandises.

Les navigateurs demandent une chambre perso, et puis les marchandises ont besoin de place sur le bateau, pareil pour les vivres et l’équipage… Il va falloir améliorer son navire, l’optimiser selon nos besoins / envies, ou alors carrément en acheter un meilleur. 🤩 Bref, comme dans tous les bons jeux de ce genre : il y a plein de branches de gameplay à assimiler. Au début ça fait un peu peur, mais au final on appréhende chaque élément au fur et à mesure, et la progression se fait tranquillement, c’est super satisfaisant.

J’espère avoir réussi à vous expliquer un peu à quoi ressemble Sagres. Les musiques et le graphisme (pixel art) sont mignons comme tout, la boucle de gameplay est assez répétitive mais originale, avec de temps en temps des petits trucs pour renouveler. C’est très chill, agréable à jouer. Je lui donne ⚓⚓⚓/5

Disponible uniquement sur PC et en anglais, pour 20€ je trouve ça un poil cher, mais avec une petite réduc’ c’est parfait. Le jeu est long et complet. 👌 Et puis : une démo est dispo pour se faire sa propre idée, je vous conseille d’y jeter un œil ! 🦜

Acheter Sagres sur Steam


Vous pensiez que les ordinateurs Macintosh vintage étaient condamnés à prendre la poussière au fond d’un placard ?

Ah ! Grave erreur !

Le génial Kevin Noki leur offre une seconde jeunesse grâce à l’impression 3D et un bon paquet d’huile de coude. En effet, après des mois de labeur acharné, ce passionné (comme vous !!) a réussi l’exploit de donner vie à son « Brewintosh« , une réplique complètement fonctionnelle et aux dimensions exactes du mythique Macintosh 128K. Sous son apparence d’ordinateur tout droit sorti des eighties, cette merveille de rétro-informatique cache des entrailles résolument modernes.

La vidéo est sympa car sans blabla… Y’a un petit côté contemplation méditative que j’aime bien.

Fini le processeur Motorola 68000, bonjour le thin client sous Linux !

L’astuce ? Avoir recréé la coque du Mac en impression 3D pour pouvoir y loger tout un tas de composants dernier cri, comme un écran LCD de caisse enregistreuse ou un lecteur de disquettes USB customisé.

Grâce à un savant bricolage de cartes Teensy et Arduino, Kevin a même réussi l’exploit de faire tourner Mini vMac, un émulateur Mac, sur son Brewintosh. On peut ainsi y insérer des disquettes virtuelles pour booter le système ou y brancher une carte SD pour partager des fichiers. Classe !

De quoi vous donner envie de ressusciter votre vieux Mac Plus qui dormait au grenier !

Source


— Article en partenariat avec Surfshark —

Salut les amis, ça chauffe du côté de la sécurité en ligne et aujourd’hui, on se plonge dans l’univers de la protection ultime avec le VPN Surfshark, particulièrement dans sa formule complète, j’ai nommé Surfshark One. Parce que Surfshark ne se tourne pas les pouces depuis 2018. C’est devenu bien plus qu’un simple bouclier VPN, c’est une armure numérique complète.

Surfshark One

En plus de s’imposer comme l’un des meilleurs VPN en termes de rapport qualité/prix, Surfshark a étoffé son arsenal. Au-dessus du simple abonnement VPN, on trouve désormais la couche de sécurité intégrale, Surfshark One. Elle comprend un antivirus (basé sur le moteur Avira), un moteur de recherche, un système d’alerte, un bloqueur de pubs, et même un outil pour créer des identités alternatives. Le tout en restant léger comme une Chantilly et gérable depuis un tableau de bord unique dont l’interface est claire et simple à prendre en main. Et bien sûr, avec des analyses manuelles ou programmables au menu.

Cette boîte à outils a pour mission de vous fournir tout ce dont vous avez besoin pour être à l’abri du plus grand nombre de menaces en ligne, tout en préservant votre vie privée. Bref, Surfshark fait le boulot à votre place. Parce que franchement, il y a mieux à faire que de traquer les risques qui pullulent sur le web au quotidien. Par exemple profiter de ce début de printemps pour admirer sa nouvelle mare.

C’est donc Surfshark qui prend le relais avec une surveillance en temps réel. Leur antivirus est en mode chien de garde numérique, mettant à jour ses listes de sites malveillants toutes les trois heures, prêt à dézinguer tout virus ou logiciel corrompu qui ose s’approcher. Il va :

  • scanner tout ce que vous téléchargez
  • garder un œil sur votre webcam pour s’assurer qu’elle n’est pas utilisée à votre insu
  • détecter le phishing et autres menaces obscures (fichiers louches dans vos mails, scareware, etc.).

Ils ont même une fonctionnalité appelée Cloud Protect, qui fouille les documents dans une zone tampon avant de les balancer sur votre machine (protection contre les menaces types zero-day).

Le moteur de recherche et le système d’alerte sont simples, mais plutôt efficaces. Le moteur vous permet de faire des recherches sans dévoiler vos infos aux moteurs classiques et sans résultats biaisés par votre historique. Le système d’alerte, lui, scrute les bas-fonds d’Internet pour voir si vos données ne trainent pas où elles ne devraient pas. Et il vous alerte illico dès qu’il sent que quelque chose cloche.

Parlons du pillage de données, cette nouvelle ruée vers l’or noir du numérique. Dans mon article précédent, je vous ai parlé de la brèche majeure datée de janvier 2024 (répondant au doux nom de « Mother of all Breaches »), qui concernait plus de 26 MILLIARDS de comptes sur toutes les plateformes les plus utilisées. Depuis ce n’est pas plus calme, avec notamment une énorme faille qui a touché plus de 33 millions de Français le mois dernier (50% de la population). Cette fois ce sont Viamedis et Almerys (opérateurs de tiers payant) qui ont subi une cyberattaque relâchant dans la nature : vos noms/prénoms, numéro de SÉCU, date de naissance, assureur et type de contrat souscrit … tout y est passé. Un mail d’alerte de Surfshark qui vous secoue dès que ça chauffe, c’est quand même bien pratique pour prendre les devants.

Autre gros avantage de Surfshark One : c’est simple à configurer et ça protège jusqu’à 5 machines chez vous. Du vieux PC familial au dernier MacBook Pro, en passant par les smartphones de la famille. Peu importe le navigateur ou le système d’exploitation, Surfshark s’adapte sans sourciller. Pas besoin de faire des choix cornéliens sur quelle machine sécuriser, protégez-les toutes en même temps. Une sacrée tranquillité d’esprit, surtout si vous avez des ados ou des parents distraits qui naviguent sur le web sans trop se poser de questions niveau sécurité.

Je ne présente pas l’outil VPN dans cet article, car je l’ai déjà fait dans d’autres billets (ici par exemple), mais il est bien évidemment inclus dans le pack Surfshark One. En plus de toutes les protections citées (antivirus, alertes, moteur, identité alternative …) vous avez donc le VPN qui vous permettra de regarder du contenu bloqué/géolocalisé, de sécuriser votre trafic en ligne et vos connexions, etc.

Et pour tester Surfshark One, c’est sans risque grâce à leur garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. En ce moment, profitez d’une belle offre à -77% + 2 mois offerts sur l’abonnement annuel, soit environ 49$ pour 14 mois de protection (l’équivalent de 3.49$/mois). Si vous l’utilisez sur 5 machines, cela fait donc moins de 70 centimes par appareil et par mois.

Alors les amis, plus d’excuses pour ne pas essayer Surfshark One !