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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Nushell est un nouveau type de shell développé en Rust qui rend l’utilisation du terminal encore plus fun et bien sûr plus « productive ». Conçu pour fonctionner sur Linux, macOS, BSD et Windows, Nushell offre des fonctionnalités impressionnantes grâce à ses pipelines, ses plugins et sa compatibilité avec JSON, YAML, SQLite, Excel, etc.

Nushell utilise des pipelines pour contrôler n’importe quel système d’exploitation. Les pipelines de Nu utilisent des données structurées, ce qui permet de sélectionner, filtrer et trier les données en toute sécurité. Pour mieux comprendre, c’est assez similaire à la philosophie Unix où les commandes produisent une sortie stdout et récupèrent de la donnée à partir de stdin – sauf que les commandes Nu peuvent également produire des données structurées. C’est ultra puissant !

Les pipelines de Nu sont composés de commandes regroupées en trois catégories: celles qui produisent un flux (comme des sources de données), celles qui filtrent un flux et celles qui consomment la sortie du pipeline. Les commandes sont séparées par le symbole du pipe (|) pour indiquer un pipeline allant de gauche à droite.

Nushell peut, comme je le disais, travailler avec des données existantes telles que JSON, YAML, SQLite, Excel…etc. Nu est donc capable de prendre en entrée des fichiers et des URL en tant que texte brut ou données structurées.

Et pour ceux qui aiment étendre les fonctionnalités de leur shell, Nushell offre un système de plugins plutôt puissant. Les plugins sont proposés sous la forme de binaires et sont capables d’interagir avec Nushell via un protocole JSON-RPC simple. Les plugins peuvent alors se comporter comme des filtres ou des récepteurs (‘sink’), et ils peuvent traiter les données ou les consommer comme bon leur semble.

Par ailleurs, il existe un dépôt appelé awesome-nu qui répertorie une variété de plugins Nushell ainsi que le dépôt showcase qui présente des tutos et des vidéos techniques sur Nushell, pour vous aider à le prendre en main.

Si vous souhaitez essayer Nushell, vous pouvez le télécharger via les gestionnaires de paquets de votre système ou récupérer directement son code source (ou en tant qu’action GitHub). La documentation officielle se trouve ici.

Puis une fois que vous avez installé Nushell, il suffit de taper la commande nu pour le lancer.

En conclusion, je ne peux que vous recommander d’essayer Nushell et de profiter de ses fonctionnalités. Comme le disait le philosophe Socrate, ‘La vie sans un bon vieux shell ne vaut pas la peine d’être vécue’. Alors, pourquoi ne pas explorer le monde des pipelines, des plugins et des données structurées que Nushell propose ?

Vous pourriez bien être surpris par l’impact que cela aura sur votre manière de bosser.

À découvrir ici : http://www.nushell.sh


Les chatbots IA comme ChatGPT sont critiquables pour tout un tas de raison, mais ce qui revient le plus, c’est le respect de la vie privée de l’utilisateur. Puis comme ce sont des services en ligne, il faut forcément une connexion internet.

Alors que diriez vous si aujourd’hui je vous présentais un outil qui est capable de répondre à toutes vos questions en interrogeant simplement un document, tout ça en local, sans avoir besoin de connexion internet et en protégeant votre vite privée ?

Et bien cela existe et s’appelle privateGPT. C’est super pratique surtout pour les gens qui ont la flemme comme moi de lire des gros pavés en PDF.

Ce bijou utilise la puissance des LLMs sur des documents locaux, ce qui vous assure qu’aucun donnée ne quitte l’environnement d’exécution. Il est conçu avec plusieurs composants, tels que LangChain, GPT4All, LlamaCpp, Chroma, et SentenceTransformers et une fois le document uploadé, vous pouvez lui poser des questions ou lui demander de vous faire des résumés. Voici les formats supportés :

.csv: CSV,
.docx: Word Document,
.doc: Word Document,
.enex: EverNote,
.eml: Email,
.epub: EPub,
.html: HTML File,
.md: Markdown,
.msg: Outlook Message,
.odt: Open Document Text,
.pdf: Portable Document Format (PDF),
.pptx : PowerPoint Document,
.ppt : PowerPoint Document,
.txt: Text file (UTF-8),

Parfait donc pour les gens qui font des recherches ou du travail de synthèse à partir du contenu de leurs pairs.

Pour l’installer, il faudra cloner le dépôt et installer les dépendances comme ceci :

git clone https://github.com/imartinez/privateGPT.git
cd privateGPT
pip3 install -r requirements.txt

Ensuite, téléchargez le modèle LLM de votre choix et placez-le dans un répertoire. Par défaut, c’est ggml-gpt4all-j-v1.3-groovy.bin qui est proposé, mais si vous préférez un modèle compatible GPT4All-J différent, il suffit de le télécharger et de le référencer dans votre fichier .env.

Evidemment, renommez example.env en .env et modifiez les variables :

MODEL_TYPE : prend en charge LlamaCpp ou GPT4All
PERSIST_DIRECTORY : c'est le dossier où vous souhaitez que votre vectorstore soit
MODEL_PATH : Chemin vers votre GPT4All ou LlamaCpp supporté LLM
MODEL_N_CTX : Limite maximale de tokens pour le modèle LLM
EMBEDDINGS_MODEL_NAME : Nom du modèle d'incrustations SentenceTransformers
TARGET_SOURCE_CHUNKS : Le nombre de morceaux (sources) qui seront utilisés pour répondre à une question

Notez que la première fois que vous exécuterez le script, une connexion internet sera nécessaire pour télécharger le modèle d’incrustations.

Une fois que le ou les documents sont en place et que le fichier de config est OK, vous pouvez commencer la « digestion » de la donnée avec le script suivant :

python ingest.py

Le fichier ingest.py utilise des outils LangChain et HuggingFaceEmbeddings (SentenceTransformers) pour analyser le document, créer des embeddings et stocker les résultats localement avec Chromavector store.

Dès que ce sera terminé, lancez l’interface du chatbot comme ceci et posez-lui toutes vos questions.

python privateGPT.py

Le fichier privateGPT.py utilise un LLM local basé sur GPT4All-Jor et LlamaCpp pour comprendre les questions, extraire des réponses dans leur contexte et vous les fournir en s’appuyant sur les embeddings stockés localement.

C’est chouette non ? Alors oui, je sais, c’est un peu technique alors si vous voulez faire tout pareil, mais l’installation en moins, il existe également un service nommé ChatPDF qui vous permettra en uploadant un document de l’interroger comme si c’était votre meilleur pote, mais en perdant le bénéfice de la vie privée évidemment.

À découvrir ici : privateGPT sur GitHub


Il était une fois, un passionné d’IA qui rêvait d’une interface utilisateur universelle parfaitement optimisée pour les chatbots et qui s’est dit, « ça n’existe pas, alors je vais la créer« .

Voici donc Anse, l’outil idéal pour tous ceux qui veulent profiter pleinement des plateformes d’IA telles que celles d’OpenAI et de Replicate. Anse dispose d’un système de plugins puissant qui permet d’étendre facilement les possibilités des plateformes, mais aussi de prendre en charge les paramètres custom du des modèles.

Une preview est disponible ici si vous souhaitez tester.

Mais ce n’est pas tout puisque Anse propose également plusieurs modes de conversation, notamment une conversation unique, une conversation continue, de la génération d’images via OpenAI (Dall-E 2) ou via Stable Diffusion.

L’interface utilisateur d’Anse est adaptée aux mobiles et propose un mode sombre pour ceux qui vivent la nuit. L’appli prend également en charge le déploiement en un clic sur des plateformes telles que Vercel, Netlify, Docker et Node, ce qui facilite grandement la vie des développeurs.

Pour exécuter Anse localement, c’est également possible mais il est recommandé d’utiliser Node v18 ou ultérieur et pnpm pour gérer les dépendances. Et surtout, avant de lancer l’application, n’oubliez pas de récupérer une clé API auprès d’OpenAI.

Pour déployer le projet, je vous invite à jeter un coup d’œil à ce document. Et si vous préférez déployer Anse sur Docker, utilisez l’image Docker disponible ici.

Pour conclure, je dirais que Anse est bien pratique et plaira aux amateurs éclairés et aux professionnels des chatbots IA.

Amusez-vous bien !

À découvrir ici


Qui n’aime pas le délicieux goût et l’arôme du pain au levain frais ?

Mais saviez-vous que la réussite de cette merveille consiste principalement à en maîtriser la fermentation ?

Et bien, sachez-le, il existe un livre open source absolument fantastique qui va vous aider à réaliser le meilleur pain au levain possible à la maison?

Suivre une recette sans connaître les bases de la fermentation peut être une vraie source de frustrations et d’échecs donc au lieu de simplement fournir des recettes, ce livre fournit un véritable framework qui vous permettra d’adapter les différentes méthodes de fabrication à votre propre environnement. Il prend en considération les différences entre les farines, les levains et les configurations de chaque maison.

Ce projet collaboratif (en anglais) a été créé pour rassembler et exploiter nos connaissances collectives sur la fermentation naturelle. Les versions modifiées du bouquin sont automatiquement mises à jour à chaque modification sur la branche principale du dépôt git, pour que chaque contribution puisse s’ajouter au projet et atteindre l’objectif commun, à savoir mieux comprendre la fermentation et réussir notre pain au levain à la maison.

Le livre est disponible en plusieurs formats : PDF, EPUB, MOBI, et AZW3.

Le projet encourage les contributions constructives pour améliorer sans cesse le contenu. Si vous trouvez une faute de frappe ou que vous trouvez qu’une formulation pourrait être améliorée, n’hésitez pas à ouvrir une pull request à tout moment ! C’est ça, la beauté et la force de l’open-source ;-).

Bref, n’attendez plus pour découvrir cet incroyable univers du pain au levain et laissez-vous guider par ce livre ouvert auquel vous pourrez participer.

A vous de jouer, les boulangers amateurs !


— Article en partenariat avec Surfshark

Salut les amis, j’espère que votre été se termine bien et que vous êtes en forme pour la rentrée ! De mon côté j’ai coupé pas mal du web pendant quelques semaines et je ne voulais pas vous laisser sans un bon plan à vous mettre sous la dent pour ce mois de septembre qui arrive 😉 Du coup voici un petit article pour vous faire profiter d’une offre bien sympa si vous avez besoin d’un VPN.

Parce que oui, la rentrée ne nécessite pas seulement un nouvel agenda, un abonnement à la salle de sport ou un nouvel ordinateur, mais également une protection numérique robuste. Surtout que vous allez peut-être vous connecter à des réseaux Wi-Fi publics, qui ne sont pas toujours les plus sécurisés. Vous aurez aussi besoin d’accéder à des ressources en ligne pour vos cours ou dans le cadre de votre boulot, le tout sans publicités intempestives, car ce VPN va les bloquer en même temps que les pop-up & co.

L’avantage de Surfshark c’est de vous proposer une boite à outils complète et automatisée qui vous protège toute l’année, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Mobile, laptop, tablette, ordinateur de bureau ou même SmartTV et consoles de jeux … que ce soit sous Windows, Linux, macOS, OS mobile, navigateurs (Chrome, Firefox, Edge) … toutes les configurations les plus répandues sont prises en compte. Et votre Internet n’en sera que peu altéré en ce qui concerne sa vitesse (plus de 3200 serveurs VPN haut débit répartis dans une centaine de pays). En plus il prendra en compte TOUS les appareils de votre famille et/ou vos amis puisqu’un abonnement en supporte un nombre illimité !

Autre avantage, ce sera d’accéder à du contenu ou à des services qui pourraient être bloqués dans votre pays. Ou, au contraire, d’avoir accès aux catalogues de plateformes multimédias de votre pays d’origine ainsi que d’autres contrées (comme Netflix ou Spotify) lorsque vous partez à l’étranger. Assez pratique lorsqu’on arrive dans un endroit sans s’être renseigné à l’avance et que l’on découvre qu’un site dont on a besoin y est inaccessible.

Surfshark VPN vous offre également toute la panoplie des options devenues classiques de ce genre d’outil. Cela va du changement automatique d’adresse IP au multiHop dynamique (nouvelle IP toutes les 10 minutes), du split tunneling au bouton kill switch, en passant par la protection de leak DNS et un mode camouflage qui rendra fou votre FAI ^^. Pour les smartphones sur Android, il y a même une fonctionnalité GPS-Spoofing et depuis peu le VPN permet de disposer d’une IP dédiée (j’explique son intérêt dans l’article lié). Et bien sûr ils ont toujours la même politique de non-conservation des logs, qui a déjà été auditée avec succès plusieurs fois par les plus grands auditeurs du secteur.

Et si le service VPN vous plait, vous pouvez lui greffer d’autres fonctionnalités comme Surfshark Antivirus. Ce dernier repose sur le moteur d’Avira et va analyser en arrière-plan toutes vos machines afin de détecter virus, malwares, attaques Zéro Day et autres saloperies du moment. Cela de manière automatisée selon la fréquence qui vous convient, sans ralentir votre appareil (c’est léger sur la RAM) et via une interface très simple à prendre en main (comme tous les produits Surfshark en général). Pour environ un euro supplémentaire par mois, vous pouvez ainsi ajouter l’antivirus, mais aussi un service d’alertes, une protection webcam/micro et un moteur de recherche privé à votre VPN. Bref une solution cybersec complète.

Depuis peu ils proposent même une offre à 6-7€/mois afin de coupler cette suite d’outils, Surfshark One, à leur service Incogni (Surfshark One+) dont je parle régulièrement aussi. Ce qui vous permet d’élargir encore le spectre de protection, avec en plus l’opportunité de faire respecter votre vie privée et retirer vos données personnelles chez les data brokers. C’est la première fois que j’y fais attention sur leur site, l’intégration est donc dorénavant complète. Votre surf sera quasi full bulletproof.

Je termine en vous rappelant que l’offre est satisfaite ou remboursée durant 30 jours, donc vous n’avez rien à perdre si le service ne vous convient pas ! Vous n’avez plus aucune excuse pour avoir (enfin) la conscience tranquille !

Profitez de l’offre à 2,21 €/mois de Surfshak VPN