Surfshark One & One+ : la suite cybersécurité qui veut tout faire

Un VPN, c’est bien. Mais le VPN + tout le reste, c’est mieux. Soyons honnêtes : à force de voir des pubs pour des VPN partout, tu as fini par en installer un (ou alors tu fais partie de l’élite qui n’a jamais cliqué sur “Regarde ce que ton FAI sait sur toi !”). Mais aujourd’hui, le VPN tout seul, c’est un peu comme une pizza sans fromage : ça dépanne, mais tu sens qu’il manque un truc.

C’est là que Surfshark a eu une idée de génie : transformer son VPN en véritable suite de cybersécurité. Et ça s’appelle… Surfshark One (et sa version + pour les gourmands). Alors, ça vaut quoi ? Est-ce que ça remplace vraiment ton antivirus, ton moteur de recherche, et même ton générateur d’identités bidon ? Spoiler : c’est franchement pas mal.

Surfshark One : c’est quoi ce truc ?

À la base, Surfshark, c’était LE VPN malin : illimité, pas cher, multi-plateforme, et capable de te faire passer pour un pingouin islandais sur Netflix. Mais depuis, la bête a muté. Aujourd’hui, Surfshark One, c’est :

• Un VPN béton, toujours au centre du jeu
• Un antivirus intégré (basé sur le moteur Avira, donc du sérieux)
• Un moteur de recherche privé (Search)
• Un système d’alerte fuite de données (Alert)
• Un générateur d’identités alternatives (Alternative ID)
• Et avec One+ : la protection de tes données personnelles via suppression automatique sur le web (le service Incogni)

Bref, c’est la promesse d’une cybersécurité “tout-en-un”, sans devoir installer 4 logiciels différents ni vendre un rein pour s’abonner.

Le VPN : toujours la star du show

Pas de surprise ici : Surfshark reste un des VPN les plus complets du marché. Tu veux une connexion illimitée sur tous tes appareils ? C’est possible. Tu veux du multi-hop, du split tunneling, du WireGuard pour la vitesse, un bloqueur de pubs intégré, une IP statique partagée pour passer sous les radars ? C’est dans la boîte.

Le tout avec une interface qui ne te donne pas envie de pleurer, que tu sois sur Windows, Mac, Linux, Android ou iOS. Et pour les fans de streaming, Surfshark reste un des meilleurs pour débloquer Netflix, Disney+, BBC iPlayer et compagnie, même quand tu voyages à l’autre bout du monde.

L’antivirus : simple, efficace, mais pas (encore) la Rolls

Ici, on n’est pas sur un antivirus de papa avec 1000 options incompréhensibles. Surfshark Antivirus, c’est du minimalisme assumé : tu installes, tu scans, tu oublies. Deux modes de scan (rapide ou complet), une protection en temps réel, et basta. Pas de faux positifs à la pelle, pas de ralentissements majeurs (même si certains tests notent un léger coup de mou à l’ouverture de certains sites ou applis, rien de dramatique).

Côté efficacité, Surfshark a fait ses preuves : 100% de détection sur les malwares récents et attaques zero-day lors des derniers tests AV-TEST, et une certification “Top Product” à la clé. Pas mal pour un “petit nouveau” dans le game. Bon, ça manque encore de fonctionnalités avancées (genre pare-feu ou anti-phishing de compétition), mais pour la majorité des utilisateurs, c’est largement suffisant.

Alert : le radar à fuites de données

Tu as déjà reçu un mail chelou genre “On a trouvé ton mot de passe sur le dark web” ? Avec Surfshark Alert, tu peux surveiller tes emails, CB, et autres infos sensibles. Si ça fuite quelque part, tu reçois une notif direct, histoire de changer ton mot de passe avant que le stagiaire russe ne vide ton compte Steam.

Activation ultra-simple : tu ajoutes les infos à surveiller dans l’interface web, et tu laisses tourner. Pas de prise de tête, pas de configuration obscure.

Alternative ID : l’art de devenir quelqu’un d’autre (virtuellement)

Marre de filer ta vraie adresse mail à chaque inscription ? Alternative ID te génère une identité fictive complète (nom, adresse, mail temporaire, date de naissance, etc.). Pratique pour tester des services, éviter le spam, ou t’inscrire sur des sites un peu louches sans risquer de te faire harceler par des newsletters “spécial crypto”.

Un clic, une nouvelle vie numérique. Et si tu veux, tu peux même customiser l’identité générée. Bref, c’est l’outil parfait pour les paranoïaques… ou les gens prudents.

Search : le moteur de recherche sans pub ni tracking

Google, c’est pratique, mais niveau vie privée, c’est comme confier tes secrets à Zuckerberg. Surfshark Search, c’est un moteur de recherche payant, sans pub, sans tracking, et sans historique. Chaque recherche est indépendante, pas de profilage, pas de bulle de filtre. L’interface est sobre, les résultats sont neutres. Ce n’est pas (encore) aussi complet que Google, mais pour ceux qui veulent de la discrétion, c’est une vraie alternative.

One+ : la version turbo pour les control freaks

Surfshark One+, c’est la version “Deluxe” : tu as tout ce qu’on vient de lister, PLUS la possibilité de faire supprimer automatiquement tes données persos des bases de données publiques et des courtiers en data. En gros, tu actives le machin, et Surfshark s’occupe de contacter les sites qui stockent tes infos pour les faire disparaître (ou du moins essayer). Ce n’est pas magique à 100%, mais c’est déjà un gros plus pour ceux qui veulent disparaître du radar des marketeux.

Performances & limites : on ne peut pas tout avoir (mais presque)

Surfshark One n’est pas parfait. L’antivirus, bien que solide, n’a pas encore toutes les options avancées des mastodontes du secteur. Surfshark Search est efficace, mais manque encore parfois de profondeur dans les résultats. Et la suppression automatique de One+ dépend des lois locales et de la bonne volonté des sites (spoiler : certains traînent la patte).

Petit détail qui fait toute la différence (et que beaucoup zappent en comparant les offres) : la version Surfshark One ne coûte que 0,50 € de plus par mois que le VPN “pur” (Starter). Soit à partir de 3,23 €/mois sur 2 ans, 30 jours satisfait ou remboursé. Pour ce demi-euro, tu passes d’un simple VPN à une suite complète. Autant dire que pour le prix d’un quart de café, tu blindes ta cybersécurité sans même t’en rendre compte. Honnêtement, à ce tarif-là, ça serait dommage de se priver de toutes ces protections supplémentaires – surtout quand on sait que la concurrence te fait souvent raquer bien plus pour moins de services.

De plus, que tu sois sur Windows ou Mac, l’interface est la même : claire, intuitive, pas de fioritures. Le VPN et l’antivirus sont intégrés dans le même client, le reste (Alert, Search, Alternative ID) se gère via le web. Pas besoin d’un doctorat en informatique pour s’y retrouver.

Faut-il craquer pour Surfshark One (ou One+) ?

Si tu veux centraliser ta cybersécurité sans te prendre la tête, Surfshark One est une excellente pioche. Tu profites d’un VPN solide, d’un antivirus efficace, d’outils pour traquer les fuites de données et brouiller les pistes, et même d’un moteur de recherche discret. La version One+ va encore plus loin pour ceux qui veulent disparaître du web comme un ninja.

Ce n’est pas la suite la plus complète du marché, mais c’est sans doute la plus accessible et la plus “tout-en-un” pour monsieur/madame tout-le-monde (et les geeks radins pressés). Bref, si tu en as marre de jongler entre 5 applis de sécurité, c’est le moment de tester !