Tanks of Freedom II est arrivé et ça devrait vous plaire surtout si vous aimez les gros tanks qui font vroum vroum et boum boum. Et les dev ont vu les choses en grand car on est sur du 100% open source, ce qui fait plaisir à voir à l’heure des jeux blindés de DRM et autres joyeusetés et surtout, le jeu est top, avec des batailles épiques jusqu’à 4 joueurs, en ligne ou en hot seat à l’ancienne. Le jeu propose également différents modes comme une campagne solo contre l’IA ou des batailles entre amis.

Ajoutez à ça des graphismes en 3D qui claquent, façon jeu de plateau avec des tanks mignons tout plein réalisés en voxels, et vous obtenez un jeu à la fois fun et diablement prenant. Chaque modèle a d’ailleurs été dessiné à la main à l’aide d’une palette limitée à 32 couleurs.

Côté gameplay, on est sur du tour par tour bien senti, avec des unités variées comme l’infanterie, les tanks évidemment, l’artillerie et même des hélicos. Chaque type d’unité a ses forces et ses faiblesses, ses capacités spéciales, bref de quoi varier les plaisirs et les stratégies. Vous devrez capturer des bâtiments stratégiques pour gagner en ressources et recruter plus d’unités.

Mais la vraie force de ToF II, c’est son éditeur de cartes intégré. Un outil intuitif et hyper complet pour créer ses propres maps et scénarios de folie. Envie d’une map type Battle Royale où tout le monde spawn au milieu ? Pas de souci ! Un petit duel en 1v1 dans un couloir pour tester des builds d’unités ? Facile ! Une énorme carte façon Civilization avec des villes, des rivières et des montagnes ? C’est vous le patron ! Les fonctions avancées de cet éditeur sont d’ailleurs détaillées dans le manuel dédié.

Vous pouvez ensuite partager tout ça avec la communauté, dans le jeu ou sur le site dédié. Pour le moment, c’est une version early access, donc y’a encore quelques bugs par ci par là comme des unités qui se téléportent, des IA qui font nawak, ce genre de choses. Mais ça reste un jeu gratos et open source qui a encore une longue vie devant lui et qui est déjà sacrement plaisant à jouer.

D’ailleurs, sachez que le jeu est développé sous Godot Engine, un moteur de jeu open source écrit en C++. Tout le code est dispo sur Github, en GDScript (le langage de script de Godot) et en Rust. Et côté config requise, le jeu nécessite une carte graphique assez récente pour faire tourner le moteur 3D Vulkan donc si vous avez une vieille carte, ça risque de ramer. Bon allez, je vous mets le lien pour que vous puissiez tester tout ça. Le jeu pèse que dalle et tourne sous Windows et Linux, donc pas d’excuse !

Merci à Lorenper pour l’info. Ah et la V1 du jeu est ici !