Test de l'imprimante 3D Neva de Dagoma

par Korben -

Quand j’ai vu la Neva pour la première fois, c’était lors de ma petite visite chez Dagoma. Elle était encore en phase de conception, donc je ne pouvais pas encore la tester. Mais ça y est, je l’ai depuis quelques semaines, et j’ai enfin trouvé un peu de temps pour m’y coller.

Cette imprimante 3D fait partie de la famille des imprimantes à tête d’extrusion aimantée. Elle repose sur 3 colonnes sur lesquelles montent et descendent les bras de support qui pour apporter un maximum de précision sont au nombre de 2 par colonne.

Comme sa vieille soeur la DiscoEasy200, la Neva est capable d’atteindre une précision allant jusqu’à 100 microns pour une vitesse de 30 à 100 mm/s. Elle tourne au PLA 1.75 mm et son volume est légèrement plus petit (180 x 200 mm) à cause de sa forme triangulaire.

Par contre, même si elle est assez haute (53,5 cm), elle prend beaucoup moins de place sur un bureau et son design est beaucoup plus joli.

D’ailleurs Dagoma a eu la bonne idée de réduire la taille des bobines de fil (gamme Chromatik). Déjà ça prend moins de place dans le carton et sur le bureau, mais surtout, on peut l’utiliser naturellement sans avoir besoin d’un support qui tourne. (Même si c’est toujours mieux avec).

Avec la DiscoEasy, je me souviens aussi d’heures et d’heures de galère pour calibrer la machine et là, miracle ça se fait sans douleur. En effet, la Neva s’autocalibre et allant repérer les 4 coins du plateau, ce qui change la vie.

C’est d’ailleurs la première fois que je vois une imprimante 3D aussi rapide et simple à mettre en service. Je l’ai sorti du carton, j’ai connecté les bras aimantés et la tête aux aimants. J’ai mis le fichier de test (le fameux médaillon) sur la carte SD fournie, j’ai mis le PLA en place, j’ai allumé l’imprimante et c’était parti.

Ce qui est assez cool avec la Neva c’est que Dagoma a vraiment fait un gros effort pour réduire au minimum les trucs compliqués. Ils fournissent du fil, ils fournissent un adaptateur USB / Carte SD, ils fournissent la carte SD, ils fournissent une spatule pour décoller vos oeuvres et une fois qu’on a téléchargé Cura sur le site (en version spéciale Dagoma présentant le minimum d’options vitales), et bien il n’y qu’un seul bouton à appuyer sur l’imprimante pour tout faire !

D’ailleurs ce bouton parlons en. En gros, il permet :

  • De démarrer et d’arrêter l’imprimante (normal quoi)
  • De lancer une impression
  • ,Mais surtout de suspendre l’impression pour mettre en pause ou pour changer facilement le filament et imprimer en multicouleur

En effet, pendant une impression, si on appuie dessus, la tête revient dans sa position initiale sans pour autant perdre son avancement dans l’impression.

Et c’est à ce moment-là, en tapotant 2 fois sur le plateau qu’on peut par exemple changer le fil de l’imprimante, pour tenter une impression en plusieurs couleurs.

Notez que si l’imprimante arrive à court de fil, elle se met en pause exactement de la même manière pour que vous puissiez la réalimenter.

Et ça fonctionne plutôt bien.

Pour conclure, je dirai que le mode ultra simplifié de la Neva perturbera surement les experts de l’impression 3D qui ont l’habitude de faire des tas de réglages et d’avoir des tas de boutons et de menus à leur disposition. Mais pour les débutants, c’est sans doute l’une des imprimantes 3D les plus simples que j’ai pu tester.