Un permis à points pour les réseaux sociaux ?

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Un permis à points pour les réseaux sociaux ?

par Korben -

S’il y a un truc qu’on ne peut pas reprocher aux dirigeants chinois, c’est leur cohérence. Afin de mieux mettre la pression sur ce que se raconte le peuple de Chine, chaque chinois va maintenant disposer d’un genre de permis à point pour Weibo, l’équivalent de Twitter pour les Chinois…

Au total, 80 points que nos amis chinois pourront perdre ou gagner…

Bon, pour les gagner c’est simple… Il faut, je cite : “Prendre part à des activités bénéfiques pour la communauté” (Traduction : “Dire le contraire de ce qu’on pense, avec le sourire”)

Et pour les perdre, il y a une liste de quelques points à respecter…

Il ne faut pas publier une information qui :

  • S’opppose aux principes établis par la constitution
  • Blesse l’unité, la souveraineté ou l’intégrité territoriale de la nation (donc, ne pas parler du Tibet)
  • Révéle des secrets d’État, mette en danger la sécurité nationale, ou menace l’honneur ou les intérêts de la nation
  • Incite à la haine ou la discrimination ethinique (unité, traditions…etc.)
  • Fasse de la pub pour des choses diaboliques ou des superstitions
  • Propage des rumeurs ou tenter de semer le doute et le chaos dans la société
  • Fasse de la pub pour des choses illégales comme la violence, les jeux d’argent ou lancer des appels au crime
  • Lance des appels à troubler l’ordre public avec des manifestations ou des rassemblements illégaux (attention aux flashmobs :-))
  • Ou de diffuser tout autre contenu interdit par la loi…etc.

Bref, autant dire que si vous êtes en possession d’une rumeur croustillante, autant être sûr de votre coup avant d’en parler sur Weibo… L’histoire ne dit pas si en perdant tous ses points, on perd aussi la tête, mais une chose est sûre, c’est que le compte Twitter de l’affreux sera bloqué.

Vous trouvez ça ridicule ? Ne rigolez pas, car à la vitesse où va la scopaeculusation du monde, je ne serai guère étonné de retrouver ce genre de chose prochainement chez nous…

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