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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vice – Bienvenue à Psychopathe Land

Vice – Bienvenue à Psychopathe Land

Dès qu’un film parle de robotique ou d’intelligence artificielle, j’y prête attention… Et c’est le cas aujourd’hui de VICE, réalisé par Brian A. Miller dans lequel joue Bruce Willis. Ce dernier incarne Julian Michaels, un homme d’affaires qui a créé un genre de parc d’attractions ultime pour tous les psychopathes qui se respectent.

Il s’agit d’une ville peuplée de robots qui vivent, se comportent et pensent comme des humains. D’ailleurs, ils ont l’air en tous points humains… Et les visiteurs (vraiment humains eux) qui payent pour passer un moment dans cette ville, peuvent TOUT faire. S’amuser, réaliser des fantasmes, mais aussi violer, tuer, torturer et j’en passe…

Voyez le genre…

Tout se passe bien, jusqu’au jour ou un de ces robots prend conscience d’elle-même (oui car c’est une fille évidemment), s’échappe des griffes de ses attaquants et part en croisade pour arrêter ce délire…

Je ne suis pas sûr que ce sera le film de l’année (ça sort en janvier), mais je me pose une question… Est ce que si demain, je mets des clones robotiques de tous les connards que vous avez croisés dans votre vie, dans une forêt et que je vous donne des munitions illimitées pour tous les buter, résisterez-vous à l’envie de me dire « Non, non, massacrer des robots c’est trop méchant, j’ai une morale, y’a assez de violence comme ça, je dis stop« .

Oui l’idée telle qu’elle est présentée dans le film est moche niveau moralité, mais finalement, ça ou un Call of Duty, Battlefield ou GTA, je ne vois pas trop la différence. C’est juste que dans Vice, ce « jeu » est « tangible ».

Alors, buter des vrais connards, non. Mais buter des robots, copies de connards, c’est un peu comme accrocher une photo de son ennemi juré sur une cible de jeu de fléchettes. Ça défoule, et ça permet de faire sortir un besoin de vengeance qui s’il n’est pas exprimé pourrait l’être un jour de manière beaucoup plus dommageable. D’ailleurs, pas mal d’études sur les jeux vidéos le montrent, ce n’est pas parce qu’on joue à des jeux ultras violents qu’on est soi-même violent dans la vie. Au contraire, les joueurs ont tendance à être beaucoup moins frustrés et beaucoup plus équilibrés dans leur vie.

Bref, je ne sais pas pour vous, mais en attendant qu’un équivalent IRL ou jeux vidéo de VICE sorte pour de vrai, je vais commencer à préparer une liste de tous les blaireaux que je croise pour l’importer dans le jeu. Ah mais je suis con, ça va aller vite, j’ai qu’à exporter la liste de ceux que j’ai bloqués sur Twitter, ça m’en fera déjà un bon paquet ;-))

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