Voyager 1 - La NASA identifie la cause du problème et travaille sur une solution

par Korben -

Voyager 1, cette vénérable sonde exploratrice de l’espace lointain cause à la NASA, depuis novembre dernier, quelques sueurs froides en envoyant des données incompréhensibles à la Terre. Mais pas de panique, les ingénieurs de la NASA ont retroussé leurs manches et se sont mis au boulot pour comprendre ce qui clochait !

Et figurez-vous que le problème viendrait d’une petite portion de mémoire corrompue dans l’un des ordinateurs de bord de Voyager 1, appelé le “flight data subsystem” (FDS). C’est ce petit composant qui est chargé de rassembler les données scientifiques et techniques avant de les transmettre à la Terre via le module de modulation de télémétrie (TMU) et l’émetteur radio.

Les ingénieurs ont réussi à confirmer qu’environ 3% de la mémoire du FDS était corrompue, empêchant l’ordinateur de fonctionner normalement. Plus précisément, ils soupçonnent qu’une puce responsable du stockage d’une partie de cette mémoire ait rendu l’âme, soit à cause d’une particule énergétique venue de l’espace, soit tout simplement à cause de l’usure après 46 ans de bons et loyaux services.


Mais pas question de baisser les bras ! Les ingénieurs sont optimistes et pensent pouvoir trouver un moyen de faire fonctionner le FDS normalement, même sans cette portion de mémoire défectueuse. Cela permettrait à Voyager 1 de recommencer à transmettre ses précieuses données scientifiques et techniques.

Pour rappel, lancées en 1977, les sondes jumelles Voyager ont visité Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune avant de s’aventurer dans l’espace interstellaire, en dehors de la “bulle” de particules et de champs magnétiques créée par le Soleil, appelée l’héliosphère. Voyager 2 continue de fonctionner normalement, mais c’est Voyager 1 qui détient le record de l’objet humain le plus éloigné de la Terre !

En attendant, croisons les doigts pour que les ingénieurs de la NASA trouvent rapidement une solution et que Voyager 1 puisse continuer à nous envoyer des nouvelles de son périple aux confins de l’espace, parce que mine de rien, on s’y attache à cette petite sonde…

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