Comment empêcher Google d'exploiter votre image dans ses publicités

par Korben -

Pour acheter un truc ou souscrire à un service, rien de mieux que la recommandation d’un ami en qui vous avez confiance. Et ça Google le sait puisque depuis ce week-end, la société a modifié ses conditions d’utilisation de Google+ afin qu’elle puisse exploiter votre photo et toutes infos vous concernant dans des publicités.

Raccrochez votre téléphone, vous ne passerez pas à la télé. Ce n’est pas la peine d’appeler maman.

Par contre, dans les publicités Adwords présentes dans les résultats de recherche, sur Google Shopping, Google Play Store et autres infos Google Maps, nous commencerons à voir des petites choses comme ça :

Les +1 ou les commentaires que vous avez laissés sur Google+ ou les sites utilisant les API Google pour vous reconnaitre seront donc exploités commercialement. On sait que ce sera ciblé mais on ne sait pas encore si ce sera aussi à destination de tout le monde. En gros est ce que votre visage sera utilisé pour rassurer des inconnus sur la douceur formidable de cet oreiller en poil de Yéti ou est ce que seuls votre maman vous verra apparaitre dans leurs résultats de recherche concernant des accessoires SM ?

Pour certains, c’est un apport d’information pertinente ajoutée à une publicité déjà ciblée… qui devient donc de par sa nature, un “renseignement marketing” qui à priori vous intéresse.

Pour d’autres, c’est tout simplement une exploitation commerciale non désirée de nos données personnelles. On se rejoint là dessus même si au final, fallait écouter les vieux cons qui rabâchent à longueur de journée qu’il ne faut pas étaler sa vie sur le NET en long, en large et en travers.

Toutefois, maintenant que nous sommes au courant, nous allons pouvoir réagir. Du coup pour empêcher Google d’utiliser votre visage, votre nom et vos commentaires dans ses pubs, il suffit de vous rendre sur cette page et de décocher la case qui se trouve tout en bas puis de cliquer sur le bouton “Enregistrer”.

Faites passer le message à vos amis !

Je me demande jusqu’où ça ira trop loin tout ça…