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Hacking de Femtocell

Les chercheurs en sécurité de iSEC Partners ont présenté lors de la Black Hat, un proof of concept qui leur permet d’hacker un module femtocell.

Pour ceux qui l’ignoreraient, le femtocell est une technologie qui permet de disposer d’un relai mobile chez soi. Ainsi, les gens qui ont peu ou pas de réseau peuvent quand même téléphoner ou utiliser la 3G puisqu’ensuite, les données sont transmises à l’opérateur via la connexion terrestre (ADSL)

Par exemple, Free a intégré ce module récemment dans sa box.

Le hack de iSEC Partners porte sur un femtocell de chez Verizon (opérateur américain) et permet de récupérer à la fois les ID uniques des mobiles qui s’y connectent ainsi que les données (voix, SMS, Internet) qui y transitent.

Les données collectées permettent aussi de cloner une SIM et ainsi écouter en live les conversations d’une personne, ou se faire passer pour celle-ci. Rien de vraiment nouveau puisque j’avais assisté à quelque chose d’assez similaire à la NDH l’année dernière. Mais ici, la nouveauté, c’est qu’ils utilisent un boitier commercial.

Heureusement, Verizon a patché cette faille très rapidement même si d’après les gars de iSec Partners, l’exploit pourra être reproduit lorsqu’une autre faille sera découverte. Le piège avec les Femtocell et les faux relais GSM, c’est qu’on ne sait même pas que son téléphone s’y connecte. C’est totalement transparent pour l’utilisateur, qui peut alors tomber sur un système d’écoute. Les services de renseignement et les cyber criminels utilisent déjà ce genre de système.

Pour éviter cela, iSec Partners est en train de développer une application mobile qui basculera automatiquement en mode avion le téléphone lorsque celui-ci se connectera à une borne Femtocell. Un peu hardcore comme protection, mais surement nécessaire.

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