L'effet Leidenfrost
Si vous avez déjà balancé des gouttes d’eau sur une plaque électrique, alors vous connaissez l’effet Leidenfrost.
Quand la température de la plaque est inférieure à 100°C, l’eau s’étale et s’évapore lentement. Quand la température de la plaque passe au-dessus de 100°C, les gouttes d’eau sifflent en touchant la plaque et s’évaporent rapidement. Ensuite, lorsque la température dépasse le point Leidenfrost (environ 160°C pour l’eau), l’effet Leidenfrost entre en jeu.
À ce moment-là, les gouttelettes ne disparaissent pas, mais glissent sur la plaque. La raison est que, lorsque l’eau touche la plaque, elle se vaporise immédiatement dans sa partie inférieure : la fine couche de gaz résultant de 0,1 mm d’épaisseur assure la suspension du reste de la goutte d’eau et l’isole thermiquement de la plaque chauffante. (Explication pompée sur Wikipédia)
Pour leur projet d’étude à l’Université de Bath, Carmen Cheng et Matthew Guy ont réalisé une vidéo qui utilise cet effet Leidenfrost afin de permettre à des gouttes de se déplacer dans un labyrinthe et d’en trouver la sortie. En effet, selon l’orientation et le relief de la plaque, la goutte part dans un sens ou l’autre. Il devient alors possible de diriger ces gouttes.
Apparemment, ce serait ce même effet Leidenfrost qui permettrait aux fakirs de marcher sur des braises ardantes. L’humidité de leurs pieds les protégerait des brulures.
C’est beau la science !