La moitié des applis pour enfants sur Android récoltent leurs données

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La moitié des applis pour enfants sur Android récoltent leurs données

par Korben -

– Article en partenariat avec Incogni –

Salut la compagnie. Alors si vous avez l’habitude de me suivre, vous savez que j’ai déjà présenté l’outil Incogni de Surfshark d’un tas de façons différentes. Et mentionné les nombreux services qu’il peut rendre en fonction de votre situation. Mais s’il y a une cible que je n’ai pas abordée, c’est celui de nos marmottes marmots.

Parce que oui, lorsqu’on pense aux informations personnelles récupérées pour le plus grand bonheur des datas brokers (courtiers en données), on pense souvent aux nôtres, celles des “grands”. Et cela afin de créer des profils les plus complets possibles, notamment pour obtenir une image assez précise des sites que nous visitons, de nos achats en ligne, notre situation financière, nos centres d’intérêt, etc.

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Sauf qu’il y a une catégorie d’utilisateurs que l’ont a tendance à oublier dans l’histoire, les enfants. Et oui, à notre époque pas mal de gamins passent déjà des heures en ligne (sur un smartphone ou à la maison) sans se préoccuper de savoir s’il y a un danger. Et les parents ne sont pas souvent capables de sécuriser leur environnement et leur apprendre les bons réflexes. Peu vont se renseigner sur les pratiques et les accès accordés aux applications installées (déjà que les parents eux-mêmes utilisent encore des passoires notoires comme Meta & Co …). Or les outils qu’utilisent les enfants, même s’ils semblent aussi peu dangereux que Oui-Oui, n’en sont pas mieux sécurisés pour autant. Ces bases de données centralisent et récupèrent leurs actions et peuvent ensuite tomber entre des mains malhonnêtes.

Le laboratoire de recherche d’Incogni a ainsi analysé 74 applications parmi les plus téléchargées et utilisées au monde par les plus jeunes. Sans surprise cela a permis d’épingler presque 50% de celles-ci (34) dont 2/3 (21) annoncent directement partager leurs données avec des tiers. Quasi 15% récoltent jusqu’à 7 types d’informations différentes : email, historique d’achat, localisation … voire photo. On comprend vite comment les choses peuvent mal tourner. En Europe c’est en moyenne 5 informations qui sont récupérées, la 2e région du monde la plus surveillée.

Incogni applis android pour enfants

Bon après il s’agit la plupart du temps de récolter de la data pour raison marketing, ou pour diagnostiquer des problèmes techniques (bugs & co). Mais encore faut-il faire confiance aux développeurs de l’appli en question. Ainsi Pokémon Quest annonce être clean sur le Google Play Store alors qu’elle récupère des données et les partage. À peine 1 appli sur 7 permet de désactiver cette récolte de données, et 1 sur 3 ne permet pas de supprimer ses infos (pas très RGPD). Une bonne nouvelle s’il faut en trouver une ? 94% chiffrent les données. C’est déjà ça.

Pour différencier les bons des mauvais élèves, vous pouvez vous rendre sur ce lien (onglet “App Rankings” puis cherchez votre pays). En France les cartons rouges sont pour Toca Life World, Kahoot et Avatar World (7 à 12 infos collectées), par contre les jeux des studios YovoGames et BabyBus c’est safe. Ainsi que Pat Partouille à la Rescousse … ouf, je vais mes gosses vont pouvoir continuer à jouer.

Du coup, pour en revenir à Incogni, disposer d’un service qui va nettoyer les bases de données du web des informations liées à vos enfants pourra s’avérer une bonne pratique à mettre en oeuvre. Plus vous commencez tôt et moins les informations se retrouveront dans de multiples bases de données. Si l’adresse mail de votre enfant se retrouve chez un broker, la faire retirer au plus vite est un bon réflexe à avoir, avant qu’elle ne soit reprise à gauche et à droite. N’attendez pas d’intégrer la liste de dizaines de brokers comme je l’ai fait, ça m’apprendra à laisser mon email chez n’importe qui ;)

Encore faut-il se rendre compte que tel ou tel courtier a ces informations en main. C’est le travail d’Incogni, qui va scanner l’ensemble des brokers qu’il surveille afin d’y trouver les éléments que vous voulez faire supprimer. Il contactera alors en votre nom ces derniers et leur demandera des retraits, et répétera l’opération jusqu’à ce qu’ils lâchent l’affaire. Des heures et des heures de recherches économisées et vous aurez l’esprit tranquille en sachant qu’il va s’assurer que ces retraits soient définitifs. Vous pouvez même suivre l’avancée des travaux directement depuis une interface simple.

Mais n’oubliez pas que VOUS êtes le premier rempart de votre progéniture. Eduquez-les, expliquez-leur les conséquences potentielles de tout ce qu’ils font sur la toile, etc. Vous ne les laisseriez pas jouer n’importe où ni avec n’importe qui en extérieur, il n’y a pas de raison que ce soit différent en ligne. Et si vous vous y mettez un peu tard, appelez le soldat Incogni à la rescousse pour vous assurer que les dommages sont limités !

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