Carbonio - La solution de messagerie qui va (enfin) vous libérer des GAFAM

Si comme beaucoup de pros, vous en avez marre de voir vos données d’entreprise partir je ne sais où dans le cloud des géants américains, vous allez kiffer ce que je vais vous présenter car aujourd’hui, on va parler de Carbonio !

Carbonio, c’est quoi ?

Pour faire simple, c’est un mix entre Exchange, Teams, et Google Workspace, mais en version souveraine et open source. Zextras, la boîte derrière tout ça, propose ainsi 2 versions : Carbonio Community Edition (CE) qui est 100% open source et gratuite, et Carbonio Pro pour ceux qui veulent la totale avec le support et les fonctionnalités avancées.

L’idée c’est de centraliser tous vos outils de communication et de collaboration au même endroit : Mails, agendas, contacts, chat, visioconférence, édition collaborative de documents… Plus besoin de jongler entre 36 applications différentes. Et surtout, avec Carbonio, vous gardez le contrôle total de vos données comme ça, plus de “Oups, mon prestataire a eu une fuite” ou de “Ah désolé, nos serveurs sont aux USA”.

Les petits plus qui font la différence

Alors oui, je vous vois venir avec vos “encore une énième solution de messagerie” mais Carbonio a quelques atouts dans sa manche qui méritent qu’on s’y attarde. Premier point très cool, c’est que vous pouvez l’héberger où vous voulez. Sur site dans vos locaux, chez votre hébergeur préféré, ou même dans un cloud privé… comme ça, fini les dépendances aux GAFAM et leurs data centers à l’autre bout du monde.

Côté sécurité, c’est du lourd aussi. Double authentification, chiffrement TLS, anti-spam, anti-virus intégrés… Ils n’ont pas fait les choses à moitié. Et pour les admins sys qui nous lisent (je sais que vous êtes là !!), vous allez adorer la console d’administration multi-niveaux. Vous pouvez ainsi déléguer la gestion de certains domaines ou groupes d’utilisateurs sans pour autant donner les clés du royaume.

La haute dispo, c’est pas du pipeau

Un truc qui m’a particulièrement scotché, c’est leur approche de la haute disponibilité. Ils ont développé un système qu’ils appellent “Active Replica”. En gros, vos données sont répliquées en temps réel sur plusieurs serveurs. Comme ça, si l’un tombe dans le coma, les autres prennent le relais instantanément. Et quand je dis instantanément, c’est pas du marketing bullshit - on parle d’un RTO (Recovery Time Objective) proche de zéro.

Le backup est aussi pensé différemment car au lieu des traditionnelles sauvegardes nocturnes, Carbonio fait du scan continu. Comme ça, chaque modification que vos utilisateurs font, est sauvegardée en temps réel. Si un utilisateur supprime accidentellement un mail important ou un document critique, vous pouvez le restaurer en quelques clics. Pas besoin de remonter une sauvegarde complète de la veille comme à l’ancienne.

L’interface qui va vous faire oublier Outlook

Parlons maintenant un peu de l’interface utilisateur, parce que c’est quand même là qu’on passe nos journées. Carbonio a fait un sacré boulot pour rendre tout ça intuitif et agréable à utiliser. Exit les interfaces à la Windows 95, on est sur quelque chose de moderne et bien pensé. Vous avez tous vos outils accessibles depuis une seule interface web, et croyez-moi, ça change la vie de ne plus avoir à switcher entre 15 applications différentes.

Un truc que j’aime particulièrement, c’est la vue conversation façon Gmail, mais en mieux. Vous pouvez voir tous les échanges d’un même thread, avec les pièces jointes bien organisées, et même lancer un chat ou une visio directement depuis le mail. Comme ça, plus besoin de copier-coller l’adresse d’une réunion Zoom ou de chercher le bon canal Slack.

Les cas concrets, parce que c’est bien beau tout ça

Maintenant, prenons des exemples concrets. Imaginons une mairie ou une collectivité territoriale (et croyez-moi, il y en a pas mal qui utilisent déjà Carbonio) qui aurait besoin de gérer des centaines, voire des milliers d’utilisateurs, avec des droits différents selon les services. Le DGS doit pouvoir accéder à tout, mais la compta ne doit voir que ses trucs, et le service technique pareil.

Avec Carbonio, c’est ultra simple à gérer. L’admin principal peut déléguer la gestion de chaque service à un responsable local, qui pourra lui-même gérer ses utilisateurs, créer des signatures institutionnelles standardisées, et tout ça sans risquer de mettre le bazar dans le système global. Et comme tout est hébergé en local ou dans un cloud souverain, pas de risque de voir les données des administrés partir faire un tour chez l’Oncle Sam.

La sécurité, parlons-en sérieusement

Si vous bossez dans l’IT, vous savez aussi que la sécurité c’est pas une option, c’est une obligation. Et là encore, Carbonio fait fort. On a du 2FA bien sûr, mais aussi tout un tas de trucs plus pointus comme le DKIM, DMARC, et SPF pour l’authentification des mails. Pour les non-techos, ça veut dire que vos mails arrivent bien à destination au lieu de finir dans les spams, et que personne ne peut usurper votre identité mail.

Pour la partie mobile (parce qu’on bosse pas que devant son PC), ils ont mis en place un système qu’ils appellent ABQ (Allow/Block/Quarantine). En gros, vous pouvez gérer super finement quels appareils ont le droit de se connecter à votre système et comment. Un téléphone perdu ? Hop, on le bloque à distance. Un nouveau stagiaire ? On limite ses accès au strict nécessaire.

Le prix de la liberté

Niveau tarification, Zextras a opté pour un modèle assez malin. La version Community Edition est totalement gratuite et open source. Vous pouvez la télécharger, l’installer et l’utiliser sans débourser un centime. Parfait pour les petites structures ou pour tester le système. Pour la version Pro, le pricing est fait par utilisateur, avec ou sans backup selon vos besoins. Et franchement, quand on compare avec ce que coûtent les solutions des GAFAM, surtout avec les récentes augmentations de prix, ça reste plus que compétitif.

Les trucs qui pourraient être améliorés

Je serais pas honnête si je vous disais pas qu’il y a quelques petits trucs qui peuvent être améliorés. Par exemple, la doc technique, bien que complète, pourrait être un peu plus user-friendly pour les débutants. Et si vous venez de chez Microsoft ou Google, il vous faudra peut-être un petit temps d’adaptation à l’interface. Mais honnêtement, c’est plus une question d’habitude qu’autre chose.

Le mot de la fin

Bon les amis, je vais pas vous mentir, Carbonio m’a vraiment impressionné. C’est pas souvent qu’on voit une solution européenne capable de tenir tête aux géants américains sur leur propre terrain. Si vous en avez marre de voir vos données partir on ne sait où, que vous cherchez une solution de messagerie et de collaboration vraiment complète, et que la souveraineté numérique c’est pas juste un mot à la mode pour vous, je vous conseille vraiment d’aller jeter un œil.

Vous pouvez commencer par tester la version Community Edition gratuitement, histoire de voir si ça correspond à vos besoins. Et si vous voulez passer à la vitesse supérieure avec la version Pro, dites-leur que vous venez de la part de Korben, ils auront peut-être une petite surprise pour vous 😉