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Faire tourner MacOS sous Linux / PPC, c’est possible avec MOL

Connaissez-vous ce logiciel très cool baptisé Mac-on-Linux (MOL pour faire court), qui permet de faire tourner Mac OS (y compris OSX) sous Linux / PPC ?

MOL n’est pas à proprement dit un émulateur, puisqu’il fait tourner l’OS directement sans aucune émulation de CPU. Techniquement, c’est donc une « machine virtuelle » avec des pilotes de périphériques custom. Il peut ainsi faire tourner OS X de la version 10.1 à 10.2 ou Mac OS de la version 7.5.2 à la version 9.2.2.

MOL ne fonctionne pas non plus comme ce bon vieux Wine sur x86. Wine est une implémentation de l’API Win32 (c’est-à-dire que vous n’avez pas besoin de Windows pour exécuter Wine), alors que MOL est une « machine virtuelle » qui vous permet théoriquement de démarrer n’importe quel système d’exploitation PowerPC au sein de MOL.

Il peut également s’exécuter sur du matériel non-Apple, comme la carte Pegasos, la carte Teron ou encore du matériel AmigaOne. En bref, MOL doit pouvoir s’exécuter sur n’importe quel matériel PowerPC.

À partir de là, l’installation de MOL est assez easy. Dans la section de téléchargement du site web de MOL, vous trouverez des RPM précompilés. Vous devez télécharger deux paquets : le binaire user de mol et le module de noyau de mol.

Le paquet mol-kmods contient des modules de noyau compilés pour plusieurs noyaux différents. Les noyaux fournis avec les principales distributions Linux sont normalement pris en charge.

Les RPM peuvent être installés en donnant les commandes suivantes (en tant que root) :

rpm -i mol-kmods-0.9.60-1.ppc.rpm
rpm -i mol-0.9.60-1.ppc.rpm

Si la partie du module du noyau doit être recompilée, installez simplement le paquet mol :

rpm -i mol-0.9.60-1.ppc.rpm --nodeps

Configurez ensuite la vidéo plein écran en utilisant l’utilitaire molvconfig. Pensez également à indiquer à MOL les volumes HFS que vous souhaitez utiliser. Cela se fait dans le fichier /etc/molrc.

Ainsi, une ligne comme celle-ci :

blkdev : /dev/hda -rw

…indique à MOL d’utiliser toutes les partitions HFS[+] trouvées sur /dev/hda (premier disque IDE), en autorisant l’accès en écriture. Les partitions non HFS ne seront pas touchées.

Une fois que vous avez installé à la fois le binaire user et le module du noyau, et configuré l’outil, il est temps de vérifier que MOL fonctionne comme prévu.

Lancez cette commande pour vérifier que tout est OK (vous devez être root la première fois) :

startmol --loadonly

Puis démarrez OSX avec cette commande :

startmol --osx

Et admirez Mac OS X s’ouvrir dans toute sa majestuosité ^^.

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