A la découverte de RimWorld
Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que je joue très peu par manque de temps et d’intérêt. Les gens qui me connaissent un peu, savent que je n’ai que 2 jeux installés sur mes ordinateurs : Age of Empires 1 et Sim City 2000.
Des jeux assez anciens maintenant, mais auxquels je prends toujours plaisir à jouer.
Puis dernièrement, j’avais vraiment besoin de décompresser. Red Dead Redemption n’étant pas encore disponible sur PC (!!), je cherchais quelque chose de divertissant et pas trop prise de tête.
Puis en suivant les échanges de HowTommy et Sebsauvage (salut les gars), j’ai découvert RimWorld. Développée par le studio Ludeon, au Canada, cette œuvre est un jeu de gestion où vous devez assurer la survie de quelques colons venus de l’espace et malencontreusement crashés à la surface d’une planète plus ou moins hostile selon l’endroit choisi.
Je ne suis pas testeur de jeu, donc je vais vous en parler avec le coeur, mais je pense qu’il vaut le détour si vous aimez les jeux de gestion.
Au delà de l’univers à l’ambiance très “The 100” pour ceux qui connaissent la série, le truc formidable avec RimWorld, c’est le degré de détails dans l’histoire de vos parties.
En effet, au-delà de sélectionner l’IA qui vous lancera de nombreux défis (comprenez “catastrophes” inopinées), et le site d’atterrissage, vous allez devoir aussi choisir vos colons.
Et ils ont tous une histoire personnelle, une enfance, des capacités, des blessures et des liens amicaux ou familiaux. Et cela va assurément influer sur votre jeu. Ce souci du détail se retrouve ensuite dans l’exécution du jeu lui-même ou chacun devra accomplir son travail (extraire de la roche, chasser, cultiver, nettoyer, soigner, couper du bois, préparer la bouffe, coudre de nouveaux vêtements, construire différents objets ou structures et j’en passe) pour survivre.
Et vous, le joueur, vous allez devoir guider vos colons du mieux que vous le pourrez en prenez en compte leurs forces et surtout leurs faiblesses qui si vous n’y prêtez pas attention pourra rapidement couter la vie à toute votre colonie.
Par exemple, il n’est pas rare que suite à la mort dans d’atroces souffrances de son animal domestique, attaqué par une panthère, le petit Jezack de tape un coup de démence, saccageant tout dans la maison. A vous de faire attention à ce que vos personnages puissent dormir correctement, aient du temps pour jouer, se reposer, et évoluent dans un environnement agréable fait d’œuvres d’art, de tapis en poil d’Alpaga, de parquets en bois et j’en passe. Chaque détail compte et la situation peut se retourner très vite en votre défaveur…
Un ennemi peut attaquer l’un de vos colons et même si vous arrivez à le secourir, il est possible qu’il décède d’une infection. Que ferez-vous alors ? Prélever ses organes, l’enterrer ou le mettre au frigo pour le consommer plus tard ?
Eh oui, car au-delà des constructions, de la production, du travail et du mobilier, vous devrez aussi pensez à gérer l’énergie électrique, le chauffage, mais aussi les loisirs de vos pauvres colons affamés et épuisés.
C’est un jeu complexe, sans repère vous assurant la victoire et d’une étendue narrative sans commune mesure. Je suis un total noob à RimWorld, car j’ai découvert le jeu il y a 10 jours environ, et je ne m’en lasse pas. Il n’y a pas beaucoup de littérature structurée sur ce jeu sorti en beta en 2013 et en version 1.0 à la fin 2018 à part un wiki très fourni. Toutefois, on trouve pas mal de petits articles d’astuces et de vidéos YouTube pour guider les débutants comme moi.
Pour le moment, je joue uniquement avec une IA cool, sur un mode “Atterissage forcé” (3 colons et des vivres) et en mode Engagement uniquement (pas de sauvegardes multiples). Et j’en chie. Mais c’est hyper plaisant.
Le mode “Brutalité Nue” vous propulse seul et à poil sur la planète et vous n’avez pour ainsi dire que vos mains et pas de couteau pour survivre et créer une colonie de toute pièce. C’est chaud !
Même si je n’ai pas encore creusé cette partie, sachez que RimWorld supporte aussi des mods qui permettent d’ajouter des fonctionnalités dans le jeu.
Je suis loin d’avoir encore exploré tout cet univers (est-ce possible d’ailleurs ?), mais tous les détails ont leur importance, qu’ils soient physiques ou psychologiques. Et même si cela ne semble pas avoir de fin, l’objectif est d’évoluer suffisamment pour se construire un vaisseau spatial et quitter cette planète…
Je vous rassure, pour le moment, je n’y suis pas encore arrivé.
Voilà pour une première introduction à ce jeu qui coute la modique somme de 35$ (dispo aussi sur Steam) pour des heures de fun en perspective.
Et si vous aimez ce jeu, je serai ravi de lire vos astuces dans les commentaires.