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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Dernièrement, j’ai testé FaceFusion et j’ai adoré, donc je voulais vous en parler rapidement. Il s’agit d’un outil open source qui permet de faire des échanges de visages (swap) d’une excellente qualité aussi bien avec des photos que des vidéos. Vous vous en doutez, le tout est boosté par de l’intelligence artificielle comme un peu tout ce qui sort en ce moment.

En gros, vous prenez votre visage, vous la collez sur une autre, et bim, ça donne un truc hyper réaliste en quelques clics !

Sous le capot, FaceFusion utilise des techniques de pointe en deep learning pour détecter et aligner les visages avec une précision chirurgicale. Ça passe par des modèles comme YOLOFace ou RetinaFace pour repérer les faciès, puis des algos transforment et mixent tout ça façon Picasso du futur.

Le résultat est assez bluffant puisque vous pouvez littéralement mettre votre tronche de cake à la place de Leonardo DiCaprio et devenir la star de Titanic en deux temps trois mouvements (de brasse coulée).

FaceFusion est optimisé pour le GPU mais fonctionnera également sur votre bon vieux CPU et cela même sur des vidéos en grosses résolutions. D’ailleurs, y’a ‘tout un tas de réglages pour gérer la qualité, que ce soit pour du swap d’image ou de vidéo.

Et histoire de vous simplifier la vie, une jolie interface graphique est même fournie pour piloter l’outil sans mettre les mains dans le cambouis.

Franchement, FaceFusion c’est un outil vraiment cool mais faudra quand même pas déconner et en faire n’importe quoi hein, genre swapper des têtes de politiques pour faire des deep fakes SURTOUT AVEC BURNO LE MAIRE, ça peut vite partir en vrille. 😅

Bref que ce soit pour faire des blagues à vos potes, créer des effets spéciaux délirants, ou juste explorer le champ des possibles de l’IA appliquée à l’image, FaceFusion risque de vite devenir votre nouveau meilleur ami. Et vu que c’est open source, vous pouvez mettre les mains dans le code si ça vous éclate.

Bref, foncez sur le GitHub et en cadeau, je vous ai même fait une vidéo tuto !

Merci les Patreons pour le soutien !



Si vous avez un CPU AMD ou Intel de dernière génération et que vous êtes sous Linux, vous allez pouvoir profiter de sacrés gains de performances côté chiffrement AES-XTS. En effet, un certain Eric Biggers de chez Google a bossé dur pour implémenter de nouvelles versions optimisées de l’algorithme AES-XTS, spécialement conçues pour tirer parti des instructions AES-NI, AVX, VAES et AVX-512 des processeurs modernes.

Du coup, on obtient jusqu’à 155% de gains sur des CPU AMD Zen 4 !

Alors qu’est-ce que ça change pour vous ?

Eh bien si vous utilisez le chiffrement de disque complet (comme LUKS par exemple) ou que vous chiffrez vos fichiers sensibles avec des outils comme eCryptfs ou fscrypt, vous devriez voir une belle différence à l’usage. Fini les lenteurs et les ralentissements, place à la vitesse et à la réactivité ! Vos données seront protégées sans que vous ayez à sacrifier les performances. C’est plutôt une bonne nouvelle, avouez.

Pour en profiter, vous devrez donc avoir :

  • Un système avec un processeur Intel ou AMD compatible VAES et AVX-512.
  • Une installation de Linux à jour, avec la version 6.10 du noyau minimum.

Linux 6.10 apporte aussi d’autres améliorations côté sécurité et chiffrement. Je vous fais un petit résumé en chinois :

  • Interdiction d’utiliser des courbes elliptiques avec un ordre inférieur à 224 bits (FIPS 186-5)
  • Prise en charge de ECDSA avec la courbe NIST P521
  • Support de l’accélération matérielle pour Intel QuickAssist Technology (QAT) avec migration à chaud
  • Et un nouveau driver pour le moteur de sécurité des puces NVIDIA Tegra

Allez, bonne journée !

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On n’est pas passé loin d’une attaque cardiaque généralisée ! Lundi soir à 20h pétantes, tous les téléphones des Parisiens se sont mis à sonner de concert, un peu comme si E.T. essayait de téléphoner maison. Mais non, c’était juste notre cher gouvernement de bras cassés qui avait décidé de tester le dispositif FR-Alert pour nous rappeler gentiment l’arrivée imminente du fameux Pass Jeux pour les JO de Paris 2024. Oui oui, ce QR code à la con dont on ne va plus pouvoir se passer pour circuler dans la capitale pendant les Jeux.

FR-Alert, c’est basé sur la technologie Cell Broadcast, un truc qui permet d’envoyer des messages d’alerte sur tous les téléphones mobiles d’une zone, même s’ils sont en mode silencieux. C’était déjà utilisé dans plein de pays, genre le Japon, la Corée-du-Sud ou les États-Unis, pendant que nous on se farcissait l’application merdique SAIP qui n’a jamais marché.

D’ailleurs, le gouvernement a enfin réussi à utiliser FR-Alert correctement le 11 juillet 2023, quand des méchants d’orages ont défoncé l’Est de la France. Ils ont envoyé des messages d’alerte et des consignes aux gens des départements en vigilance rouge. Il était temps !

Mais revenons à nos moutons parisiens (bêêê).

Le message de lundi soir, envoyé par ces clowns du Ministère de l’Intérieur pour causer du Pass Jeux obligatoire pendant les JO, a foutu un sacré bordel. Maintenant tout le monde gueule parce qu’ils ont utilisé le terme « Alerte extrêmement grave » juste pour parler de leur QR code de victimes.

Bien sûr, sur les réseaux sociaux, les gens s’inquiètent que ça fasse perdre toute crédibilité à FR-Alert, qui devrait normalement être déclenché que pour des trucs vraiment graves et urgents : catastrophe naturelle, accident industriel, attentat, etc. Ils craignent aussi que cette « alerte QR code » à la con pousse les gens à désactiver les notifications et qu’ils loupent des infos importantes en cas de vraie urgence. Puis surtout ça énerve d’être mis en situation de stress pour un truc aussi inutile.

Bref, un gros couac de communication qui risque bien de bousiller la réputation de cet outil d’alerte tout à fait honorable. Espérons juste que le gouvernement sera un peu moins teubé à l’avenir quand ils utiliseront FR-Alert, histoire que ça garde un minimum de sens et d’efficacité pour la sécurité des gens.

Sinon, dans quelque mois, ça finira comme ça :

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Google plancherait en ce moment même sur une fonctionnalité totalement inédite qui pourrait bien révolutionner notre façon d’utiliser nos chers smartphones Android. Grâce à un framework nommé Android Virtualization Framework (AVF), introduit avec Android 13, il serait désormais possible d’exécuter tout un système d’exploitation dans une machine virtuelle directement sur votre téléphone.

D’après les dernières informations, Google travaillerait sur une version de ChromeOS, le système des Chromebooks, optimisée pour fonctionner sur nos smartphones Android. Le projet, connu en interne sous le nom de « ferrochrome », a été montré en privé à d’autres entreprises lors d’un récent événement Google.

L’idée est qu’en connectant votre téléphone à un écran externe, vous pourriez profiter d’une expérience digne d’un véritable PC, avec un navigateur Chrome en mode bureau, un support complet des extensions et des applications web. En somme, cela permettrait de transformer votre smartphone Android en un véritable ordinateur de poche !

Mishaal Rahman d’Android Authority a réussi à compiler et exécuter sa propre version de « ferrochrome » sur un Pixel 7 Pro. Bien que certaines fonctionnalités comme le réseau et l’audio ne fonctionnaient pas encore parfaitement, les périphériques USB tels que la souris et le clavier étaient immédiatement reconnus et les performances semblaient globalement bonnes.

Le concept d’utiliser son téléphone comme un PC n’est pas nouveau. Samsung propose déjà DeX pour une expérience plus proche du desktop. Cependant, l’intégration native d’une solution ChromeOS par Google pourrait apporter une approche plus transparente et complète.

Pour l’instant, il n’est pas clair si Google prévoit de rendre cette fonctionnalité disponible au grand public. Toutefois, si c’est le cas, cela pourrait bien devenir aussi simple d’exécuter ChromeOS sur un appareil Android que de lancer des applications Android sur un Chromebook aujourd’hui. Affaire à suivre !

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Apple et Google, les deux titans du monde mobile, ont décidé de mettre leurs différends de côté pour unir leurs forces en nous dévoilant un nouveau protocole : le « Detecting Unwanted Location Trackers ». Rien que le nom, ça envoie du lourd !

En résumé, c’est un standard commun qui va permettre à iOS et Android de nous alerter quand un traqueur Bluetooth non associé à notre smartphone tente de nous suivre à notre insu. Fini les ex psychopathes un peu trop collants, les parents pervers narcissiques qui jouent les espions et autres individus mal intentionnés ! Notre téléphone nous avertira directement si un de ces traqueurs se faufile dans nos déplacements. C’est une bonne nouvelle non ?

Dès qu’un accessoire Bluetooth compatible avec ce protocole sera détecté près de vous alors qu’il n’est pas associé à votre appareil, vous recevrez une alerte : « Objet détecté se déplaçant avec vous ». Un message un peu flippant, certes, mais au moins c’est clair ! Et en cliquant sur cette alerte, vous pourrez voir l’identifiant du traqueur, lui ordonner de faire du bruit pour le retrouver (ça, c’est la partie marrante 😄), et même le désactiver directement depuis votre téléphone (moins drôle pour le stalker).

Néanmoins, il faut relativiser car recevoir ce genre d’alerte ne signifie pas forcément que quelqu’un cherche volontairement à vous suivre. Cela pourrait très bien être un objet emprunté ou oublié qui porte un traqueur mais dans le doute, mieux vaut vérifier ! La bonne nouvelle, c’est que de nombreux fabricants d’accessoires se sont déjà engagés à rendre leurs futurs produits compatibles avec ce protocole dont Chipolo, eufy Security, Pebblebee et bien d’autres encore. Mais honnêtement, ils n’avaient pas trop le choix s’ils ne voulaient pas se faire boycotter par Apple et Google ! 😅

Cependant, au-delà de la plaisanterie, c’est une avancée significative pour notre vie privée. Avec la multiplication des objets connectés, il est devenu difficile de distinguer les accessoires légitimes de ceux utilisés par des personnes malveillantes donc ce nouveau standard nous offre plus de clarté et nous aide à surveiller qui pourrait tenter de nous espionner !

De plus, pour les paranos comme moi qui dorment avec un bonnet en alu sur la tête (non, je n’ai pas de problèmes psy…), sachez que ce n’est pas le premier système anti-pistage développé par ces GAFAMs. AirTag chez Apple et les autres accessoires du réseau Find My intègrent déjà de nombreuses protections contre les utilisations malveillantes. Mais cette initiative va encore plus loin en fédérant les deux systèmes mobiles leaders du marché et en incitant de nombreux acteurs à adopter ce protocole commun. Avec un peu de chance, dans quelques années, l’utilisation de traqueurs Bluetooth pour suivre quelqu’un à son insu sera obsolète.

D’ici là, un petit conseil : méfiez-vous des gadgets électroniques offerts soi-disant pour « garder un œil sur vos affaires ». C’est peut-être juste une excuse pour vous garder à l’œil, VOUS ! 👀 Et n’oubliez pas de prévenir les autorités si la situation semble vraiment préoccupante, restez vigilant et surveillez bien vos notifications. Peut-être qu’un tracker se cache déjà dans votre sac…

Pour plus d’informations, consultez les liens officiels : – Annonce Apple et Google dans le newsroomDocument IETF sur les traqueurs de localisation