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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Quill est une bibliothèque JavaScript de folie pour créer des éditeurs de texte riche (WYSIWYG). Et quand je dis riche, c’est pas seulement du gras et de l’italique hein, on est sur un niveau au-dessus !

En gros, Quill vous offre tout un tas d’outils pour transformer vos champs de texte tout moisis en une expérience d’édition de folie furieuse. Le truc cool, c’est que c’est pensé pour les développeurs, donc vous avez un contrôle total sur le contenu et les fonctionnalités.

Ce qui fait la force de Quill, c’est son API hyper intuitive. Pas besoin de se taper 3 jours de doc pour comprendre comment ça marche. En quelques lignes de code, vous pouvez déjà faire des trucs sympas. Tenez, regardez ça :

const quill = new Quill('#editor', {
  modules: {
    toolbar: true  
  },
  theme: 'snow'
});

Et bam, avec ça vous avez déjà un éditeur stylé avec une toolbar, prêt à l’emploi ! C’est pas beau ça ? En plus, Quill gère directement le JSON en entrée et en sortie, ce qui vous facilite grave la vie pour stocker et traiter le contenu ensuite.

Ce qui est vraiment cool avec Quill, c’est que vous pouvez étendre et personnaliser votre éditeur à l’infini. Vous voulez ajouter des formats chelous, des effets funky ou même intégrer des contenus interactifs ? Pas de soucis, Quill vous laisse faire tout ce que vous voulez.

Vous pouvez même créer vos propres modules pour ajouter des features de malade. Genre si vous avez besoin d’un éditeur d’équations mathématiques ? Hop, vous chopez le module sur npm et vous l’intégrez en deux-deux. Besoin d’un truc pour gérer des sondages? Pareil, y’a sûrement un module pour ça. C’est ça qui est génial avec l’écosystème de Quill!

Tiens d’ailleurs, laissez-moi te montrer un truc fun qu’on peut faire. On va créer un format custom pour mettre en forme du code source directement dans l’éditeur. Pour ça, on va créer un module qui va détecter les blocs de code et leur appliquer la coloration syntaxique.

import Quill from 'quill';
import Highlight from 'highlight.js';

const CodeBlock = Quill.import('formats/code-block');

class SyntaxCodeBlock extends CodeBlock {
  static create(value) {
    const domNode = super.create(value);
    domNode.innerHTML = Highlight.highlightAuto(value).value;
    return domNode;
  }
}

Quill.register(SyntaxCodeBlock, 'code-block', true);

Là en gros, on crée une nouvelle classe SyntaxCodeBlock qui étend le format code-block de base. Dans la méthode create, on récupère le noeud créé par la classe parente et on remplace son contenu avec le code coloré par Highlight.js. Ensuite, on n’a plus qu’à enregistrer notre nouveau format custom dans Quill et pouf, on peut mettre en forme du code directement dans l’éditeur!

C’est juste un exemple hein, mais ça montre bien la puissance et la flexibilité de Quill. Et puis c’est hyper fun de pouvoir bidouiller son éditeur comme ça ! Y’a même un playground ici pour vous amuser.

Bon après, je vais pas vous mentir, y’a quand même un petit temps d’adaptation hein. Faut comprendre comment Quill structure son modèle de document, comment bossent les différents modules, etc. Mais une fois qu’on a compris la logique, c’est open bar.

Ah et j’ai failli oublier un truc important: Quill est compatible avec tous les navigateurs modernes, que ce soit sur desktop ou mobile. Votre éditeur va se comporter de la même façon partout, ce qui est quand même super cool. Ah et la doc officielle est très bien faite.

Bref, si vous cherchez une solution d’édition de texte riche pour vos projets web, franchement je vous le recommande les yeux fermés.

Allez, codez bien et à plus dans l’bus !


Je sais, convivial c’est un mot bizarre pour parler d’un outil de débogage, mais celui-ci va vous faire kiffer si vous codez en Rust. Ça s’appelle BugStalker et c’est juste le debugger qu’il vous faut pour traquer les bugs vicieux dans vos programmes puisqu’il comprend toutes les subtilités du langage.

Ça veut dire qu’il sait gérer les types Rust complexes comme les vecteurs, les pointeurs intelligents et même les variables locales des threads. Et il ne fait pas que les afficher joliment, il vous permet carrément d’interagir avec !

Vous pouvez poser des breakpoints où vous voulez dans votre code, que ce soit sur une ligne précise, une fonction ou même une instruction assembleur. Et quand votre programme s’arrête sur un breakpoint, vous pouvez contrôler son exécution pas à pas, rentrer dans les fonctions ou les sauter, tout ça à la volée.

Et si vous avez besoin d’inspecter les données de votre programme, il a ce qu’il vous faut dans le ventre. Vous pouvez par exemple évaluer des expressions pour afficher les variables locales et globales, les arguments des fonctions, et même découper des tableaux ou des vecteurs pour voir ce qui se cache dedans.

L’outil vous propose deux interfaces au choix : une classique en ligne de commande, et une interface graphique en mode TUI (Text User Interface) qui claque. Et le kif, c’est que vous pouvez passer de l’une à l’autre quand vous voulez pendant une session de débogage !

Ah et j’allais oublier un truc énorme : les Oracles ! Non, je ne parle pas de la boîte qui fait des bases de données, mais d’une fonctionnalité trop stylée de BugStalker. En gros, c’est des modules qui viennent se greffer au debugger pour vous filer des infos sur des aspects spécifiques de votre programme. Par exemple, l’Oracle Tokio vous donne des insights sur le runtime Tokio si vous faites de l’asynchrone, sans avoir à modifier votre code. Trop fort !

Bon allez, je vais pas vous faire languir plus longtemps. Si vous voulez essayer, c’est tout simple, vous installez ça avec cargo :

cargo install bugstalker

et hop, vous êtes prêts à déboguer comme des pros. Et si jamais vous avez un souci avec la dépendance libunwind, y a même une version sans, mais entre nous, libunwind c’est quand même mieux.

Franchement, je « ne contracte pas » quand je vous dis que BugStalker c’est le debugger qu’il vous faut pour vos projets Rust. Avec lui, traquer les bugs c’est presque devenu un sport national, alors go sur https://github.com/godzie44/BugStalker , votre code Rust vous dira merci !

Allez, sur ce je vous laisse, j’ai un programme à déboguer moi (non, mon code est parfait).


Vous êtes un producteur de musique, un créateur de contenu ou tout simplement un passionné d’audio qui aime sampler des sons depuis le web ?

Et bien, je viens de découvrir SampleWizard, une extension Chrome géniale qui va bousculer votre façon d’enregistrer et de télécharger des samples audio. Fini les galères avec les sites de téléchargement douteux, ça vous permet de capturer n’importe quel son sur le web en un seul clic directement depuis votre navigateur. C’est magique !

Bref, vous surfez tranquillement sur YouTube, Soundcloud ou n’importe quel site web, et soudain vous tombez sur un extrait audio qui vous fait kiffer. Avec cette extension, pas besoin de chercher un moyen de le télécharger, il vous suffit de cliquer sur le bouton d’enregistrement de l’extension et hop, le tour est joué ! Le sample est ainsi automatiquement enregistré et téléchargé sur votre ordinateur au format WAV. C’est simple comme bonjour.

L’interface de SampleWizard est simple, vous n’avez qu’un bouton à cliquer pour enregistrer et un autre pour accéder à vos samples téléchargés. Je crois que c’est ce qu’utilise la grand mère de Steve Aoki quand elle repère un sample qu’elle veut lui envoyer.

En plus de ça, c’est est entièrement gratuit en version de base. Que demande le peuple ?

Rendez-vous sur le Chrome Web Store pour en profiter. Quand à moi, je retourne chasser du sample sauvage moi.


Vous êtes un amateur de GIF comme moi, et vous aimeriez pouvoir créer vos propres animations à partir de vos vidéos YouTube préférées ? Alors laissez-moi vous présenter GIFtube, un petit script Bash qui permet de choisir précisément la portion de la vidéo que vous voulez transformer, régler la résolution et le nombre d’images par seconde, et hop, le tour est joué ! Votre GIF est prêt à être partagé.

Pour faire son job, GIFtube utilise plusieurs outils bien connus des bidouilleurs : yt-dlp pour télécharger la vidéo YouTube, ffmpeg pour l’encodage et la génération du GIF, et gifsicle pour l’optimisation du fichier final. Et pas besoin d’être un champion de la ligne de commande pour utiliser GIFtube puisque le script s’occupe d’installer lui-même les dépendances nécessaires si elles ne sont pas déjà présentes sur votre système (enfin, seulement si vous êtes sous Ubuntu, Debian ou macOS, pour les autres, va falloir retrousser vos manches).

Bon, assez parlé, passons à la pratique ! Voici comment utiliser GIFtube :

  1. Téléchargez le script sur https://github.com/Gords/GIFtube et sauvegardez-le quelque part sur votre ordinateur.
  2. Ouvrez un terminal et rendez-vous dans le dossier où se trouve le script. Tapez ./make_gif.sh pour le lancer.
  3. Quand le script vous le demande, collez l’URL de la vidéo YouTube que vous voulez convertir.
  4. Indiquez le nombre d’images par seconde que vous voulez pour votre GIF. Un chiffre entre 10 et 30 est généralement un bon compromis entre fluidité et taille du fichier.
  5. Précisez le moment de la vidéo où vous voulez que le GIF commence, en secondes. Par exemple, si vous voulez démarrer à 1 minute et 30 secondes, tapez 90.
  6. Indiquez la durée que vous voulez pour votre GIF, toujours en secondes.
  7. Choisissez un nom pour votre fichier GIF.
  8. Enfin, sélectionnez la résolution de votre GIF : 1080p, 720p, 480p ou 240p.

Et voilà, GIFtube s’occupe du reste ! Le script va télécharger la vidéo, générer une palette de couleurs optimisée, encoder le GIF selon vos réglages et l’optimiser pour réduire sa taille. Quelques instants plus tard, votre GIF est prêt !

Avec un peu d’imagination, les possibilités sont infinies. Vous pouvez par exemple créer des GIF à partir de vos répliques de films préférées pour réagir avec style sur les réseaux sociaux, ou encore capturer les meilleurs moments d’un tutoriel vidéo pour l’intégrer dans un tutoriel écrit.

Vous l’aurez compris, GIFtube est un chouette petit outil à avoir sous la main pour tous les amateurs de GIF. Son côté ligne de commande peut rebuter les moins à l’aise avec le terminal, mais moi j’aime bien 🙂

Sur ce, je vous laisse, j’ai une subite envie de me refaire l’intégrale de Stargate moi. Je sens que je vais avoir besoin de GIFtube pour immortaliser certains moments cultes.

Allez, à plus et bon GIF !


Vous êtes un irréductible de Windows 7, mais vous lorgniez avec envie sur certaines applications récentes uniquement disponibles pour Windows 8, 8.1 ou 10 ? Pas de stress, avec VxKex, vous allez pouvoir les faire tourner sur votre Seven adoré !

Mais qu’est-ce que c’est que ce truc au nom imprononçable ? Eh bien, pour faire simple, c’est est un ensemble d’extensions d’API qui vont permettre à votre Windows 7 de comprendre et d’exécuter des programmes normalement réservés aux versions plus récentes de l’OS de Microsoft. Bref, c’est un peu comme si on greffait des bouts de Windows 8 et 10 dans votre Seven. Génial, non ?

Pour en profiter, rien de plus simple. Rendez-vous sur la page des releases sur GitHub et téléchargez la dernière version. Installez la, et vous voilà prêt à dompter ces applis récalcitrantes !

L’utilisation est un jeu d’enfant. Faites un clic droit sur le programme que vous voulez lancer (fichier .exe ou .msi), ouvrez les propriétés, puis sélectionnez l’onglet « VxKex ». Là, cochez la case « Enable VxKex for this program » (« Activer VxKex pour ce programme ») et lancez l’application. Tadaaa !

Bon, pour certains programmes un peu complexes, il faudra peut-être bidouiller quelques réglages supplémentaires, mais rien d’insurmontable. Vous trouverez toutes les infos nécessaires dans le fichier « Application Compatibility List.docx » inclus dans le dossier d’installation de l’outil (par défaut dans « C:\Program Files\VxKex »). Et la liste des applications compatibles est longue comme le bras ! Ça va de Blender à Spotify en passant par Chromium, Discord, Python, Qt Creator et même des émulateurs comme Citra et Yuzu. Bref, y’a de quoi s’amuser.

Mais attention, ce truc ne fait pas de miracles non plus. N’espérez pas faire tourner les derniers jeux AAA dessus, il est plutôt orienté applications. Ceci dit, les développeurs planchent déjà sur le support des jeux, alors gardez l’œil ouvert ! Autre question que vous vous posez sûrement : est-ce que ça va bousiller mon Windows 7 chéri ?

Eh bien non, pas du tout ! VxKex n’altère aucun fichier système, il se contente de charger des DLLs lorsque vous lancez une application compatible. Donc pas de panique, votre Seven restera aussi stable qu’un roc.

Côté configuration requise, c’est très léger. Il vous faut juste le Service Pack 1 et idéalement les mises à jour KB2533623 et KB2670838 d’installés sur votre Windows 7. Et si vous avez les derniers correctifs de sécurité (les fameux ESU), pas de problème non plus, il est compatible.

Même les applications en ligne de commande sont de la partie ! Une fois que c’est activé pour votre programme, vous pouvez l’utiliser dans l’invite de commandes comme si de rien n’était.

Bref, de quoi redonnez un coup de jeune à votre Windows 7 et profitez enfin de toutes ces applications qui vous faisaient de l’œil sur Windows 8 et 10 ! Mais bon, n’oubliez pas que Windows Seven est quand même un vieux machin et que niveau sécurité, c’est pas top… Donc pensez à mettre à jour vers Windows 11 (ou 10 si vous avez un PC pourri).