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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Megalopolis. Un nom qui résonne dans l’esprit des cinéphiles depuis plus de 40 ans. Le projet de rêve, l’œuvre totale, la quête ultime de Francis Ford Coppola, le légendaire réalisateur du Parrain et d’Apocalypse Now. Et après des décennies de préparation, des centaines de réécritures du script, des castings étoilés ayant défilé au fil des années, des tournages avortés et des financements introuvables, Megalopolis va enfin voir le jour.

La première mondiale aura lieu le 16 mai au Festival de Cannes et autant vous dire que l’attente et les attentes sont énormes.

Pour ceux qui l’auraient raté, Megalopolis est annoncé comme un film de science-fiction épique se déroulant dans un New York futuriste et décadent. L’histoire s’inspire librement de la conjuration de Catilina, une tentative de coup d’état dans la Rome antique. Rien que ça… et pour incarner cette fresque visionnaire, Coppola a rassemblé un casting cinq étoiles : Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Giancarlo Esposito, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Dustin Hoffman ou encore le vétéran Jon Voight.

Mais alors pourquoi on n’en a pas entendu parler plus tôt de ce film ?? Et bien la réponse tient en 3 mots : Francis Ford Coppola. Le bonhomme est tellement perfectionniste qu’il n’a rien voulu lâcher. Megalopolis, c’est son bébé, son précieux, son obsession depuis plus de 40 ans. Il a commencé à y penser pendant le tournage d’Apocalypse Now, vous vous rendez compte ?

Depuis, il n’a cessé de le développer, de l’écrire et le réécrire – on parle d’environ 300 versions du script, rien que ça !

Mais voilà, les studios ne suivaient pas, trouvant le projet trop risqué et trop cher pour un film de science-fiction sans licence donc Coppola a dû se débrouiller tout seul, quitte à vendre une partie de son domaine viticole pour financer lui-même les 100 millions de dollars de budget ! Une folie qui rappelle la production chaotique d’Apocalypse Now, pour ceux qui ont vu le passionnant documentaire Aux cœurs des ténèbres.

Et visiblement, même avec les moyens du bord, le tournage de Megalopolis n’a pas été de tout repos. On parle de retards, d’équipes d’effets spéciaux qui démissionnent, de méthodes old school incompatibles avec les techniques modernes. Il y a même un producteur qui aurait lâché cette petite phrase assassine : « On avait parfois l’impression que ce type n’avait jamais fait de film de sa vie ! » Ouch.

Heureusement, ce bon vieux Francis a plus d’un tour dans son sac et il a su s’entourer d’une équipe de choc. À commencer par son fils Roman, véritable prodige des effets visuels, qui a travaillé sans relâche pour donner vie à la vision de son père.

Et puis il y a le casting, bien sûr, qui semble avoir adhéré au projet corps et âme. Adam Driver en tête, qui campe l’idéaliste architecte César, sorte de Jedi urbain capable d’arrêter le temps ! Un Driver qu’on n’est pas prêt de désinstaller… euh d’oublier, si vous voulez mon avis… Surtout quand on voit les images époustouflantes de la bande annonce : des statues qui bougent, une cité néo-romaine hallucinée, des scènes de club ultra-stylisées façon Studio 54. Coppola nous promet le spectacle d’une vie.

Certains commentaires ont été moins enthousiastes après des projections privées, certains parlant de « film de dingue pompeux ». Mais en même temps, vous vous attendiez à quoi du mec qui a fait Le Parrain ou Apocalypse Now qui avait été conspué par la critique avant de rafler la Palme d’or !

Ce genre de folie artistique, ça force quand même le respect. Et puis ce casting, ces thèmes visionnaires sur la technologie, la politique, l’urbanisme et la nature humaine, je suis sûr que ça va donner un truc de fou même si ça peut aussi partir en vrille totale façon Dune de David Lynch. Bref, le quitte ou double d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Et vu le CV de FF Coppola, ce serait vraiment dommage de ne pas lui laisser une chance de nous en mettre plein la vue.

Bref, le rendez-vous est pris le 16 mai sur la Croisette (mais pas pour moi, j’ai du boulot). Megalopolis est déjà le film le plus attendu du Festival de Cannes, et sans doute de l’année. Et même si la critique le descend en flammes, il est déjà entré dans la légende : Le film qu’un génie a passé sa vie à essayer de faire, une œuvre testamentaire, son cadeau au monde, qu’il dédie à sa femme Eleanor, décédée juste avant la fin du tournage :'(.

Du coup, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai hâte de découvrir ce mystérieux Megalopolis, en espérant qu’on n’aura pas à attendre 10 ans de plus pour le voir, comme Apocalypse Now à l’époque !

Sur ce, ciao et merci Lorenper 😉

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Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

Alors laissez-moi vous présenter Rooms, une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation. Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

  1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
  2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
  3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
  4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
  5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
  6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂


Unitree, le fabricant chinois de robots bien connu (sauf par moi visiblement) pour ses quadrupèdes comme le Go2 et le B2, nous réserve une sacrée surprise avec son nouveau robot humanoïde baptisé G1. Et apparemment, ce n’est pas un gadget de geek.

Avec un prix de départ à 16 000 $, le G1 est une « affaire intéressante » comparé à d’autres robots humanoïdes comme l’Atlas de Boston Dynamics (qui coûte bien plus cher). Ce qui frappe d’emblée quand on regarde la vidéo, c’est la flexibilité hallucinante de ce robot. Grâce à ses 23 degrés de liberté dans les articulations, il peut bouger dans tous les sens, bien au-delà des capacités humaines. C’est un peu flippant ^^. Il peut même se plier pour se ranger facilement dans un coin.

Mais ce n’est pas qu’un contorsionniste en manque de reconnaissance. C’est aussi un sacré costaud avec ses 35kg (ou 47 kg… les infos divergent…) et sa vitesse de déplacement de 2 m/s. Ses moteurs délivrent jusqu’à 120 Nm de couple, de quoi soulever des charges d’environ 3 kg avec ses petits bras. Et avec sa batterie de 9000 mAh, il peut tenir environ 2 heures sur une seule charge (sur le papier). Bref, de quoi l’utiliser pour divers travaux sans craindre qu’il tombe à plat trop vite.

Côté look, Unitree a joué la carte du robot futuriste avec son casque aux allures de Daft Punk et son visage illuminé qui cache des capteurs 3D LiDAR et une caméra de profondeur. Mais ce sont surtout ses mains robotiques à trois doigts qui impressionnent le plus. Elles lui permettent d’attraper et de manipuler des objets avec une précision et une dextérité bluffantes.

Ce robot apprend aussi en permanence grâce à des techniques d’imitation et d’apprentissage par renforcement. Il peut simuler les mouvements humains et acquérir de nouvelles compétences au fur et à mesure. Son cerveau embarque 8 cœurs haute performance pour un traitement ultra-rapide des informations. Et avec le WiFi 6 et le Bluetooth 5.2, il est hyper connecté ! Pour ceux qui cherchent à le développer davantage, le modèle G1 EDU inclut même en option le module de calcul haute performance NVIDIA Jetson Orin.

Alors Terminator en devenir ou pas ? Bien qu’il puisse encaisser des coups, il reste très docile. Enfin, pour l’instant… Car Unitree prévoit de l’entraîner dans des environnements simulés pour muscler encore plus son IA.

Bref, ce G1 de Unitree apporte un peu de fraicheur, surtout qu’à ce prix, ça commence à devenir accessible pour le commun des friqués. Certaines de ses fonctionnalités impressionnantes sont encore en développement, mais avec le rythme auquel avancent les technologies robotiques, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne devienne encore plus polyvalent et sache se rendre indispensable.

Bref, pour en savoir plus, rendez vous sur le site Unitree.

Perso, je me porte volontaire pour le tester.

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Dernièrement, j’ai testé FaceFusion et j’ai adoré, donc je voulais vous en parler rapidement. Il s’agit d’un outil open source qui permet de faire des échanges de visages (swap) d’une excellente qualité aussi bien avec des photos que des vidéos. Vous vous en doutez, le tout est boosté par de l’intelligence artificielle comme un peu tout ce qui sort en ce moment.

En gros, vous prenez votre visage, vous la collez sur une autre, et bim, ça donne un truc hyper réaliste en quelques clics !

Sous le capot, FaceFusion utilise des techniques de pointe en deep learning pour détecter et aligner les visages avec une précision chirurgicale. Ça passe par des modèles comme YOLOFace ou RetinaFace pour repérer les faciès, puis des algos transforment et mixent tout ça façon Picasso du futur.

Le résultat est assez bluffant puisque vous pouvez littéralement mettre votre tronche de cake à la place de Leonardo DiCaprio et devenir la star de Titanic en deux temps trois mouvements (de brasse coulée).

FaceFusion est optimisé pour le GPU mais fonctionnera également sur votre bon vieux CPU et cela même sur des vidéos en grosses résolutions. D’ailleurs, y’a ‘tout un tas de réglages pour gérer la qualité, que ce soit pour du swap d’image ou de vidéo.

Et histoire de vous simplifier la vie, une jolie interface graphique est même fournie pour piloter l’outil sans mettre les mains dans le cambouis.

Franchement, FaceFusion c’est un outil vraiment cool mais faudra quand même pas déconner et en faire n’importe quoi hein, genre swapper des têtes de politiques pour faire des deep fakes SURTOUT AVEC BURNO LE MAIRE, ça peut vite partir en vrille. 😅

Bref que ce soit pour faire des blagues à vos potes, créer des effets spéciaux délirants, ou juste explorer le champ des possibles de l’IA appliquée à l’image, FaceFusion risque de vite devenir votre nouveau meilleur ami. Et vu que c’est open source, vous pouvez mettre les mains dans le code si ça vous éclate.

Bref, foncez sur le GitHub et en cadeau, je vous ai même fait une vidéo tuto !

Merci les Patreons pour le soutien !


Si vous avez un CPU AMD ou Intel de dernière génération et que vous êtes sous Linux, vous allez pouvoir profiter de sacrés gains de performances côté chiffrement AES-XTS. En effet, un certain Eric Biggers de chez Google a bossé dur pour implémenter de nouvelles versions optimisées de l’algorithme AES-XTS, spécialement conçues pour tirer parti des instructions AES-NI, AVX, VAES et AVX-512 des processeurs modernes.

Du coup, on obtient jusqu’à 155% de gains sur des CPU AMD Zen 4 !

Alors qu’est-ce que ça change pour vous ?

Eh bien si vous utilisez le chiffrement de disque complet (comme LUKS par exemple) ou que vous chiffrez vos fichiers sensibles avec des outils comme eCryptfs ou fscrypt, vous devriez voir une belle différence à l’usage. Fini les lenteurs et les ralentissements, place à la vitesse et à la réactivité ! Vos données seront protégées sans que vous ayez à sacrifier les performances. C’est plutôt une bonne nouvelle, avouez.

Pour en profiter, vous devrez donc avoir :

  • Un système avec un processeur Intel ou AMD compatible VAES et AVX-512.
  • Une installation de Linux à jour, avec la version 6.10 du noyau minimum.

Linux 6.10 apporte aussi d’autres améliorations côté sécurité et chiffrement. Je vous fais un petit résumé en chinois :

  • Interdiction d’utiliser des courbes elliptiques avec un ordre inférieur à 224 bits (FIPS 186-5)
  • Prise en charge de ECDSA avec la courbe NIST P521
  • Support de l’accélération matérielle pour Intel QuickAssist Technology (QAT) avec migration à chaud
  • Et un nouveau driver pour le moteur de sécurité des puces NVIDIA Tegra

Allez, bonne journée !

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