Aller au contenu
Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Pokémon Écarlate et Violet en 5 étapes

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Aaah Pokémon, ça fait 27 ans que ça existe, on commence à connaître ! Chaque génération propose son lot de différence et les deux Pokémon Écarlate & Violet, sortis au mois de novembre dernier, ne font pas exception à la règle. Mais aujourd’hui, en lieu et place d’un test classique, j’avais envie d’accentuer les points forts de ces nouveaux jeux, en faisant une liste de ce que j’ai trouvé cool. 🙂 Bien sûr, je vous parlerais quand même de ce qui m’a déçu, et à la toute fin je vous donnerai mon avis de gamer chevronné !

1) Un monde tout vert

Ok, on commence par la promesse initiale : le monde ouvert. Ce nouveau Pokémon suit les traces de pattes de Légendes Pokémon Arceus et propose des environnements ouverts, à explorer à notre guise. Dès le départ (enfin, après une séquence de didacticiel qui met en place l’histoire), on peut choisir par quel côté débuter notre expédition, par définir quel objectif atteindre en priorité, etc. C’est aussi rafraîchissant qu’un verre de lait meumeu !

Et malgré cette réelle liberté, la progression est plutôt bien dosée. On débloque régulièrement des pouvoirs pour notre monture, ce qui nous permet d’atteindre de nouvelles zones. Le niveau des Pokémons rencontrés correspond plutôt bien à notre niveau à nous (et quand ce n’est pas le cas ce n’est pas trop gênant), là dessus, c’est bien foutu. Le scénario sort un peu du schéma habituel et on prend plaisir à avancer à son rythme.

Image de Pikachu dans Pokémon Écarlate et Violet

2) L’école forbuissonnière

Au centre de la map : l’Académie. Ce n’est pas précisé clairement au départ, mais je vous conseille de vous y rendre régulièrement entre deux “missions”, car il y a des leçons à débloquer, ça nous apprend pas mal de subtilités sur le gameplay ou l’univers du jeu : y a des mini-quêtes, on va tisser des liens avec les profs et quelques élèves, et ça structure un peu notre progression. Et puis ça permet de récupérer plein de récompenses facilement. 😀

Ces allers-retours ne sont pas agaçants, car dès le départ de l’aventure, on a accès au déplacement rapide (concrètement : téléportation) et la carte nous indique les points intéressants de manière claire. Si l’envie vous prend de chasser les créatures téracristalisées, ou de retourner découvrir une zone précise, c’est faisable !

Image de la carte des régions dans Pokémon Écarlate et Violet

3) Des combats pas barbants

Je m’explique. 😀 Le système de baston a toujours été sympa, mais parfois un peu fastidieux (écrans de transitions et textes un peu longs, combats aléatoires…). Dans Arceus, tout cela avait été un peu bouleversé (aucun écran de transition, attaques rapides ou puissantes, Pokémon barons…), et c’était cool. Mais ici ils sont revenus en arrière sur pas mal de points. :’( Heureusement ils ont gardé certains trucs, et ajouté plein de petits détails qui nous facilitent la vie et rendent l’expérience plus fluide et agréable que dans les autres jeux canoniques.

Capturer un Pokémon demande toujours d’entrer en combat, cependant, se cacher dans les hautes herbes et lui balancer une pokéball par surprise (dans le dos) facilitera grandement l’opération. Manger certains aliments (on peut cuisiner et faire des piques-niques) boostera nos compétences de capture ou autre. Il est possible d’avoir un Pokémon de compagnie qui se balade à nos côtés : il ira se battre automatiquement, engrangeant XP et objets sans intervention de notre part ou presque. Ça nous évite plein de combats superflus, rend l’exploration et le farming plus agréable.

Image de la capture d'un Pokémon dans Pokémon Écarlate et Violet

4) Une interface qui QoL

Plus besoin d’aller voir un NPC précis planqué dans un recoin paumé, pour effectuer certaines action bien précises : les menus sont complets, et nous permettent ENFIN de quasiment tout faire quand on le souhaite (même d’apprendre d’anciennes techniques, de renommer les Pokémons, …). OUF.

Aussi, pour une fois, on a un “vrai” mode multijoueur. On peut se retrouver jusqu’à 4 joueurs dans la même instance, explorer, échanger, faire des photos (🤷), participer à des raids ensemble, etc. L’avancée dans le scénario reste indépendante, car le jeu conserve la progression de chaque joueur, mais il est possible de faire nos quêtes chacun de son côté tout en étant dans le même monde, se retrouver sur la map, faire des échanges, etc.

Image de l'écran de combat dans Pokémon Écarlate et Violet

5) Violet, écarlate, tout n’est pas rose

J’apprécie beaucoup ce volet, mais je regrette certains points. Tout d’abord, l’aspect graphique : c’est assez vide, fade, et parfois ça rame… 🙁 Un comble quand on voit certains jeux comme les Xenoblade, Zelda, ou Dragon Quest XI, beaucoup plus jolis et fluides sur la même console !

Aussi, je trouve dommage que le système de chasse/capture, tel qu’il était implémenté dans Arceus, ne soit pas de retour. Pareil pour les “barons”, les Pokémon de différentes tailles, etc. C’était vachement fun et ça apportait de la variété au gameplay.  Peut-être que la prochaine génération osera faire le mélange de tout ça ?

Image des badges de la ligue Pokémon dans Pokémon Écarlate et Violet

Conclusion

En dehors de ces quelques regrets, je trouve que c’est un excellent jeu, qui renouvelle l’expérience de belle manière. La durée de vie est plus que correcte, le scénario promet quelques surprises et l’aspect collectionnite est toujours aussi réussi. Ça apporte un bon petit coup de frais à la licence, vraiment agréable, je conseille !

Acheter Pokémon Violet ou Écarlate sur Nintendo Switch


Les articles du moment