â Article rĂ©digĂ© par lâami Remouk (DansTonChat) â Merci Ă lui â
Envie de changer d’air ? De dĂ©couvrir de nouveaux paysages, une nouvelle culture, de nouvelles coutumes ? Ăa tombe bien car Tchia, le premier jeu d’Awaceb disponible sur Playstation 4/5 et PC (Epic Game Store, bientĂŽt Steam), nous propose un voyage dans une contrĂ©e imaginaire fortement inspirĂ©e de la Nouvelle-CalĂ©donie, avec sa faune, sa flore, sa musique, sa cuisine, et une pincĂ©e de magie…
Tchia, c’est le nom de la jeune hĂ©roĂŻne trop mignonne qu’on incarne tout au long de l’aventure, Ă la recherche de son pĂšre, enlevĂ© juste aprĂšs la sĂ©quence de tuto… C’est ballot. đđ On part en vadrouille avec un ukulĂ©lĂ©, un lance-pierre et plein de bonne volontĂ©, Ă l’assaut de cet open world tropical !
Alors on peut courir, nager, se balancer d’arbre en arbre, planer, utiliser notre radeau ou escalader avec nos petites mains, c’est super fun mais il y a plus pratique : prendre le contrĂŽle des animaux ! Un poisson sera beaucoup plus rapide pour traverser une Ă©tendue d’eau, un oiseau nous permettra d’atteindre des hauteurs insoupçonnĂ©es… En fait, tout ce qui est visible Ă l’Ă©cran est accessible ! Comme dans Zelda BotW (hors-sujet : bientĂŽt la suite !).
D’ailleurs, la comparaison ne s’arrĂȘte pas lĂ : si les mouvements et la mĂ©canique d’exploration sont trĂšs similaires, on retrouve aussi le systĂšme de « camps » ennemis ou bien les temples pour Ă©tendre nos pouvoirs. En fait, c’est un genre de Zelda mais sans aucun point frustrant : les combats sont moins nombreux et trĂšs simples, tout est fluide et agrĂ©able, satisfaisant, et en dehors de certaines phases vers la fin, on ressent peu de tension.
Au-delĂ de l’exploration et des Ă©nigmes (le cĆur du jeu), il y a des petits challenges (courses, plongeons…) qui permettent de dĂ©bloquer des cosmĂ©tiques, notamment de nouveaux ukulĂ©lĂ©s. On peut s’assoir au bord d’un feu de camp et gratter quelques accords Ă tout moment, ou manger de bons petits plats typiques. đ Tout est zen et charmant.
Niveau contenu, c’est assez fourni et le postgame invite Ă revenir se balader dans les Ăźles. J’ai adorĂ© la quĂȘte de chasse au trĂ©sor, et je le prĂ©cise car je crois que c’est un objectif secondaire. Et d’ailleurs, la carte n’indique pas notre position, il faut affĂ»ter son sens de l’orientation et apprendre Ă se repĂ©rer (mĂȘme s’il est possible de « tricher » en mettant un marqueur sur la map đ€«).
C’est une aventure qu’on parcourt Ă son rythme, on peut rusher ou prendre son temps, en se laissant emporter par l’ambiance ensoleillĂ©e et apaisante. Graphiquement, c’est pas d’une finesse incroyable mais entre les effets de lumiĂšre / reflets et la profondeur de champ, c’est super joli, on en prend plein les mirettes. Y a un appareil photo Ă l’ancienne qui est intĂ©grĂ© : il faut faire les rĂ©glages manuellement et dĂ©velopper soi-mĂȘme la pellicule pour voir les photos ! Les musiques elles aussi sont excellentes (j’ai failli verser ma petite larme Ă un moment…).
Le plaisir du jeu tiens Ă©normĂ©ment de sa dĂ©couverte, alors je ne vais pas en dire beaucoup plus. Simplement, c’est une expĂ©rience, un voyage, que j’ai sincĂšrement kiffĂ©. TrĂšs rarement frustrant, toujours mignon, gĂ©nĂ©reux, bienveillant, parfois trĂšs drĂŽle… Ăa fait vraiment du bien ! Un jeu qui rĂ©chauffe le cĆur. Et en plus, on a l’impression d’ĂȘtre allĂ© Ă la rencontre d’une culture situĂ©e Ă l’autre bout du monde. Je recommande : đđđđâïž/5