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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

— Article rédigé par l’ami Lilian — Contient des liens affiliés Amazon —

Soirée rétro-gaming ce soir ?

Si comme moi vous ne savez pas choisir quel émulateur, quelle console ou encore quels jeux, j’ai ce qu’il vous faut : la console portable Anbernic RG353M s’occupe de tout.

Anbernic est une marque de rétrogaming qui date de 2017, basée en Chine. Elle sort environ 4-5 appareils par an. Ils se sont fait une assez bonne réputation dans ce milieu car la marque est très fiable et produit des consoles de très bonne qualité.

C’est une console de 14 x 7 cm pour 230 grammes environ, avec un CPU RK3566 Quad-Core 64 bit Cortex-A55 et 2GB de RAM DDR4. Une batterie qui dure environ 7 heures, un port USB-C pour charger et un écran IPS multi-touch de 3,5 pouces avec angle de vue complet, d’une résolution max 640*480.

Elle prend en charge le Bluetooth pour connecter une manette ou un casque par exemple et un port micro-HDMI pour la connecter à un écran externe est également présent. Elle dispose aussi de 2 emplacements pour micro SD. Son boîtier en aluminium m’a agréablement surpris de par sa prise en main (avec 2 grips en caoutchouc à l’arrière) et la souplesse des sticks directionnels.

Elle est aussi multilingue et a des haut-parleurs de très bonne qualité pour sa petite taille ainsi qu’une bonne vieille prise jack. Les 2 emplacements pour micro SD s’expliquent par la présence de 2 OS (un système Android sur la mémoire interne et un système Linux sur la première carte SD). La deuxième carte sert à stocker les ROMs.

Le logiciel phare de cette console est bien sûr RetroArch, qui est open source et qui permet d’émuler plein de jeux rétro, mais si vous n’êtes pas convaincus, vous pouvez installer des systèmes d’exploitation alternatifs comme ArkOS ou encore Recalbox.

Sur cette console, j’ai adoré jouer à Mario Bros ou encore Pokémon Rouge qui, tous deux, tournaient sans aucun lag ni ralentissement. Mais attention, si vous voulez vous frotter à des jeux PSP par exemple, aucun problème si vous tournez à 30 FPS, mais par contre à 60 FPS, ça devient un peu bancal et aléatoire.

Bien évidemment, on ne peut pas jouer à des jeux récents comme par exemple à Mario Odyssey sur Switch… c’est une console retrogaming quand même ^^ !

Moyennant finance, Anbernic peut livrer en option avec la console, une carte SD de 64 gigas remplie de jeux, mais malheureusement, ils sont exclusivement en anglais.

Le mode Linux est très complet pour jouer et ne sert qu’à ça. Par contre, le mode Android est plus polyvalent. Je l’utilise pour regarder des vidéos sur YouTube, lire des livres ou encore écouter des audiobooks ou de la musique. Et on peut uniquement ajouter des applis en APK (pas de PlayStore sauf si vous la rootez, désolé).

Ce qui est cool, c’est qu’elle est aussi disponible sous d’autres form factors, du genre de celui de la Game Boy ou de la PSP par exemple.

Franchement, j’ai adoré l’emmener partout avec moi et jouer à des classiques de la DS ou de la Nintendo 64. Pour les vacances cet été, ça va être le top ! Par contre, pour certains jeux, je trouve que les contrôles sont un peu petits, mais en les re-mappant dans l’émulateur, on peut retrouver un peu de confort.

La console est dispo sur Amazon à environ 220€.


Vous connaissez le principe du fax ?

Vous mettez votre document dans la machine, vous composez le numéro du destinataire, et hop le document est transmis via la ligne téléphonique et imprimé à distance. C’était fou pour l’époque ! Alors si je vous dis qu’un bidouilleur a détourné cette bonne vieille technologie pour en faire un compilateur C par fax, j’suis sûr que vous n’allez pas me croire.

Eh oui, grâce au projet délirant CompilerFax, vous pouvez désormais envoyer votre code C par fax, le faire compiler et exécuter sur un Raspberry Pi distant, et recevoir le résultat… à nouveau par fax ! Un vrai délire rétro-tech, un mashup improbable entre une technologie d’un autre siècle et du logiciel moderne. J’adore ce genre de projets WTF alors j’étais obligé de vous en parler !

Vous écrivez donc votre code C sur une belle feuille de papier, en utilisant une police adaptée à la reconnaissance optique de caractères (OCR). La police Calibri semble donner de bons résultats et n’oubliez pas d’ajouter en commentaire la ligne magique //REPLY= suivie de votre numéro de fax, sinon vous ne recevrez pas la réponse !

Selon les tests, le taux d’erreur de l’OCR varie selon les polices utilisées car certains caractères comme O, i ou x sont souvent mal interprétés. Il vaut donc mieux vaut les éviter dans vos noms de variables, et pensez aussi à bien espacer votre code pour faciliter la reconnaissance.

Ensuite, direction votre fax préféré, vous composez le numéro de CompilerFax et vous envoyez votre code. De l’autre côté, un Raspberry Pi équipé d’un modem fax reçoit votre document, en extrait le code avec un outil d’OCR comme Tesseract OCR, le compile avec GCC et l’exécute dans un environnement sandboxé sous Alpine Linux (pour éviter que des petits malins exploitent des failles). Le résultat vous revient ensuite par fax illico presto ! Enfin, dans un délai raisonnable puisque la compilation est limitée à 20 secondes et l’exécution à 60 secondes. Au-delà, le programme est interrompu.

Derrière ce projet farfelu se cache de la bidouille de haut vol car le créateur de CompilerFax, Lex Bailey, a dû déployer des trésors d’ingéniosité pour faire dialoguer ces technologies que tout oppose. Et si ça vous branche, l’intégralité du code source est disponible sur Github.

Bon, je vous l’accorde, le débit de 9600 bits/s du fax, ce n’est pas idéal pour envoyer des gros programmes c’est pour cela que pour l’instant, seul l’envoi d’une page est supporté et la qualité de l’OCR n’est pas toujours au rendez-vous mais au final, CompilerFax fonctionne et permet de retourner un peu aux sources, à un rythme plus humain dans notre monde où tout est quasi-immédiat.

Belle bidouille en tout cas !

Source


Vous cherchez un moyen simple et gratuit de convertir vos images en icônes pour macOS ? Ne cherchez plus, je vous ai déniché un petit outil en ligne bien pratique qui fait exactement ça : Img2icns.

Ce site web gratuit vous permet de convertir facilement vos images aux formats PNG, SVG, JPG et WebP en icônes macOS au format ICNS. Il vous suffit pour cela de glisser-déposer votre image sur la page ou de cliquer pour la sélectionner depuis votre ordinateur, et hop, le tour est joué !

C’est pratique si vous développez une application pour Mac et que vous voulez lui donner une icône personnalisée bien classe, au lieu du triste dossier bleu par défaut. Ou alors si vous êtes un maniaque de la customisation et que vous voulez changer toutes les icônes de votre système avec vos images préférées. Ça peut aussi être utile pour les graphistes et les webdesigners qui ont besoin de créer des icônes sur mesure pour leurs projets.

Une fois que vous avez lâché votre image sur la page web de Img2icns, le site va automatiquement la convertir en icône ICNS qui est le format standard utilisé par macOS pour les icônes. Ça va générer un fichier .icns qui contiendra en fait plusieurs versions de votre image de différentes tailles, du 16×16 jusqu’au 512×512 pixels. Comme ça, le système pourra afficher l’icône de manière optimale quelle que soit la taille nécessaire.

Img2icns gère aussi les images transparentes, ce qui peut être bien pratique pour créer des icônes avec des formes originales qui se fondront parfaitement dans l’interface de macOS. Par contre, si votre image de départ n’est pas carrée, elle sera automatiquement redimensionnée et centrée pour rentrer dans le format carré des icônes ICNS. Donc n’hésitez pas à recadrer votre image à l’avance aux bonnes dimensions pour un résultat optimal.

Ensuite il suffit d’aller dans le Finder, de faire un clic droit sur le dossier ou le fichier dont vous voulez changer l’icone, et cliquer sur « Lire les informations ». Vous devriez alors tomber sur ce genre de fenêtre.

Glissez alors votre icone icns à la place du dossier ou de l’icone de votre fichier et tadaaaa.

Bref, si vous avez besoin de créer facilement des icônes personnalisées pour macOS à partir de n’importe quelle image, Img2icns c’est l’outil rêvé.


Chers accro à la ligne de commande, voici un outil qui devrait vous plaire ! Ça s’appelle Twterm et c’est un client Twitter en mode texte (TUI pour les intimes). Parfait pour suivre son p’tit flux Twitter au milieu des ls -al et autres cd .. !

Développé en Ruby par un certain Ryota Kameoka, Twterm rassemble toutes les features de base de Twitter :

  • Suivi de la timeline
  • Les mentions, DM, recherches…etc.
  • Follower/Unfollower
  • Tweeter, Retweet, et répondre aux gens
  • Et également voir et suivre les trending topics

La totale quoi, et le tout contrôlable au clavier, donc super efficace pour les power users. 💪 L’installation est plutôt simple, surtout sous macOS avec une install via Homebrew :

brew install ryota-ka/twterm/twterm

Sinon en RubyGems ça se fait bien aussi. Après faut lancer la commande magique twterm et là… Bienvenue dans la Matrice, Neo !

L’UI est nickel, toute en ASCII art, ça nous change des interfaces modernes surchargées. On navigue entre les onglets avec les touches h, j, k, l façon Vim et il suffit de faire CTRL + N pour commencer à écrire un nouveau tweet. Bref c’est super intuitif, la prise en main est immediate, pour peu que vous soyez familier avec l’environnement Unix.

Niveau perfs, c’est une vraie fusée et cerise sur le gâteau, on peut facilement customiser les raccourcis via un fichier de conf en TOML. Seul petit bémol, la visualisation d’images est encore un peu à la ramasse, mais ça viendra.

Si ça vous dit de tester, Twterm, c’est par ici !


Voilà un truc qui va vous intéresser si vous aimez les systèmes d’exploitation étranges…. Le youtubeur Eric Parker a mis la main sur un Redstar OS, le fameux système d’exploitation nord-coréen. Les dev’ de Kim Jong-un ont pris KDE, l’ont customisé façon macOS et hop, voilà le résultat. Et rassurez-vous, pas besoin de passer par la case goulag pour le tester.

Alors, première surprise au moment du boot : un écran aux couleurs de la Corée du Nord. Ça change des logos constructeurs habituels. Une fois sur le bureau, c’est marrant puisqu’il ont calqué le look de Mac OS à la perfection, aussi bien l’agencement des icônes que la barre des menus, en passant même par l’ancien thème Graphite de Mac OS.

Niveau applis, on est servi également puisqu’il y a un éditeur de texte, un lecteur multimédia, un client mails et même une suite bureautique qui ressemble comme deux gouttes d’eau à LibreOffice. En fouillant un peu, Eric découvre également qu’ils ont développé l’interface de leur éditeur de texte en Python + GTK.

Maintenant, le plus intéressant pour le youtubeur c’est de savoir si on peut-on aller sur Internet avec ce fameux Redstar OS… Déjà, le système est configuré pour utiliser uniquement des adresses IP en 10.0.0.0, celles qui sont réservées aux intranets. Malin les Nord-Coréens, ils ont pensé à tout pour garder leurs sujets dans le web merveilleux de Kim Jong Un. Mais bon, suffit de bidouiller un peu les paramètres réseau et ça passe. Mais c’était sans compter sur le firewall qui a des paramètres plus strictes qu’un videur de boîte de nuit. Genre blocage DNS, d’IPs et compagnie via un paquet de règles iptables dédié.

Eric fait sauter tout ça, et là, magie, Google s’affiche ! Mais ne vous attendez pas à aller bien loin… La plupart des sites modernes réclament du HTTPS et des certificats valide, ce qui est un cauchemar sur un OS exotique comme Redstar. Mais Eric peut quand même consulter quelques pages web à l’ancienne en HTTP, lire des articles sur Wikipédia ou regarder quelques vidéos YouTube. C’est toujours ça de pris !

Sous le capot, ce bon vieux Redstar OS a quand même quelques aspects sympas. Le noyau a l’air d’être un Linux, probablement une vieille Red Hat vu la présence de SELinux et d’autres outils typiques à cette distrib, mais pas de dépôt pour installer de nouveaux outils ou mettre à jour les anciens. Il y a même un Wine intégré pour exécuter des programmes Windows. Pratique pour ceux qui voudraient jouer au démineur entre deux réunions du Parti. Et si vous êtes adepte de la ligne de commande, y’a même un terminal fourni avec les outils habituels.

Bref, un OS qui vaut le coup d’œil surtout ce look à la Mac OS ! Parait que Kim Jong-un lui-même se serait acheté un Mac en 2011 et aurait demandé à ses devs de s’en inspirer pour Redstar OS ^^… Force aux geeks nords coréens qui se tapent ces technos d’un autre age.

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