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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous vous souvenez de ces bons vieux PowerBook d’Apple sortis dans les années 90 à début 2000 ? Et bien imaginez un instant en croiser un qui tourne sous macOS Monterey avec un processeur i5 dedans et un écran Retina ! C’est exactement ce qu’a réalisé Billy The Kid, ce pro du bidouillage de l’extrême.

Au départ, notre maker comptait utiliser un Raspberry Pi, mais en ces temps de pénurie, les tarifs ont flambé. Alors il a dégoté un MacBook Pro 2015 13″ HS pour une bouchée de pain. En forçant un peu, il a réussi à en extraire la carte-mère, les enceintes, le chargeur et même la caméra FaceTime HD et a placé le tout dans un boîtier de PowerBook 520c, une ancienne machine de 1994 au look bien rétro.

Vous imaginez le casse-tête pour faire rentrer tout ça ?

Il a fallu jouer du Dremel et de l’imprimante 3D, mais le résultat est plutôt bluffant. On retrouve même la plupart des ports dont l’USB-C et l’HDMI, pile à l’emplacement du lecteur de disquette. Nostalgie quand tu nous tiens !

Côté affichage, exit le vénérable écran 640×480, place à une belle dalle Retina 9,7″ empruntée à un iPad 3. Pas une mince affaire non plus, il a fallu bricoler les connecteurs pour tout faire tenir dans la coque du PowerBook. Mais le plus impressionnant, c’est que ce franken-Mac est entièrement fonctionnel ! Le clavier et le trackpad d’origine communiquent en USB grâce à un Teensy 4.0 et à un code maison. On peut démarrer macOS Monterey et utiliser cette machine vintage comme n’importe quel MacBook à peu près récent !

Bien sûr, une telle prouesse demande de solides compétences en électronique et en programmation mais avec de la persévérance et les bons tutos, tout est possible. Une partie essentielle du projet a été d’ailleurs rendue possible grâce à Frank Adams, qui a réécrit du code pour le rendre utilisable sur ce Mac.

En termes de coût, voici un aperçu des dépenses principales : écran iPad 3 Retina 9.7 pouces à 32 $, MacBook Pro 2015 endommagé à 37 $, Teensy 4.0 à 19 $, carte contrôleur LCD Adafruit à 90 $ et une nouvelle batterie pour 38 $ soit un total de 202 $ pour ce hack.

L’écran LCD a nécessité des modifications complexes, y compris le retrait du connecteur DisplayPort pour un connecteur à câble ruban de 20 broches. Le projet a également nécessité des ajustements au niveau de l’ancienne coque du PowerBook pour accueillir tous ces composants, avec notamment l’ajout de barres acryliques comme barrière thermique et l’incorporation d’un interrupteur on/off pour l’écran LCD.

Certes, cette machine ne rivalisera pas avec les derniers MacBook Pro M3 mais avouez que bosser ou surfer sur le web avec ce Mac rétro, ça a une autre gueule !

La prochaine fois que vous tomberez sur un vieil ordi au grenier, pensez à Billy avant de le bazarder, ça vous donnera peut-être des idées.

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Operation CHARM n’est pas d’une mission digne d’un James Bond, mais plutôt d’un projet open source que je trouve très cool pour tous ceux qui aiment faire de la mécanique. Il s’agit d’une base de données gigantesque répertoriant les manuels de réparation de pratiquement toutes les marques de voitures, de 1982 à 2013, accessible gratuitement et librement. De quoi faire trembler votre garagiste ^^.

Les personnes derrière Operation CHARM sont convaincus que chacun devrait avoir le droit de réparer, comprendre et améliorer son véhicule sans devoir payer une fortune pour un manuel d’atelier. C’est philosophie très proche de celle du libre et des makers e on ne peut qu’applaudir des deux mains l’initiative (enfin, quand on n’a pas les doigts pleins de cambouis).

Le téléchargement du torrent pèse plus de 700 Go et ils ont également créé un site web (https://charm.li/) accessible à tous, où l’on peut naviguer parmi les différentes marques et modèles. Ils admettent eux-mêmes que l’interface n’est pas toujours très intuitive, mais c’est le contenu qui compte, non ?

Sur charm.li, vous pouvez ainsi explorer des manuels de différentes marques telles que : Audi, BMW, Renault, Volkswagen, Toyota, et bien d’autres, soit au total plus de 40 marques.

Bien sûr, avoir accès aux schémas électriques et aux procédures de démontage ne fera pas de vous un garagiste professionnel du jour au lendemain mais avec une bonne dose de curiosité, de patience et de jugeote, vous serez capable de diagnostiquer les pannes courantes et même de réaliser quelques réparations par vous-même. De quoi frimer au prochain repas de famille et économiser quelques euros au passage. 💸

Ces Anonymous de l’automobile qui se cachent derrière l’Operation CHARM ne comptent pas s’arrêter là. Ils envisagent déjà d’étendre leur base de données à d’autres véhicules comme les motos, les camions ou même les tracteurs. Bien entendu, un tel projet ne plaît pas à tout le monde, à commencer par les constructeurs auto qui voient d’un mauvais œil la diffusion massive de leur précieuse documentation technique. Mais qu’ils se rassurent, personne ne compte pirater les manuels des derniers modèles de véhicules bardés d’électronique. L’objectif c’est avant tout de permettre aux propriétaires de véhicules plus anciens de les entretenir et de les réparer dans les meilleures conditions. Un peu comme les fans de rétro-computing qui maintiennent en vie d’anciens ordinateurs ou de vieilles consoles de jeu.

Et si jamais vous bloquez sur une procédure un peu trop obscure, n’hésitez pas à solliciter l’aide de la communauté sur les forums spécialisés. Les mécanos amateurs sont généralement de bons samaritains prêts à partager leur expérience avec les néophytes.

Bref, j’espère vous avoir donné envie de mettre les mains dans le cambouis. À bon entendeur, salut ! 🖖

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Salut les Korbenautes ! Aujourd’hui, on va causer d’un truc plutôt cool : Stirling PDF, un outil qui va vous permettre de pour manipuler vos PDF comme un pro. Oui, je sais, y’a déjà pas mal de solutions pour bricoler des PDF, mais croyez-moi, celle-là c’est la meilleure.

Déjà, c’est une application web hébergée localement, donc pas besoin de s’embêter avec une installation. En plus, ça utilise Docker, ce qui vous garantit une expérience sans prise de tête.

Sirling PDF propose de nombreuses fonctionnalités pour manipuler vos PDFs : split, merge, conversion, réorganisation, ajout d’images, rotation, compression… Y’a tout !

Et pour ceux qui s’inquiéteraient pour leur vie privée, pas de panique. L’outil ne fait aucun appel sortant pour enregistrer ou traquer quoi que ce soit. Vos fichiers restent bien au chaud sur votre machine, le temps de faire le taf. Côté interface, on est sur du velours. Un mode sombre pour ménager vos mirettes, des options de téléchargement personnalisées, du traitement de fichiers en parallèle… Et même un support pour 26 langues d’OCR ! De l’anglais au serbe en passant par le coréen, vous pourrez OCRiser vos PDFs comme un chef.

Mais c’est aussi un éditeur PDF interactif avec vue multi-pages, annotations, dessin, ajout de texte et d’images… De quoi transformer vos PDF en véritables œuvres d’art. Et si vous êtes du genre à aimer les trucs bien rangés, vous allez adorer les fonctionnalités de réorganisation de pages.

Bon, je vais pas vous faire tout le menu, sinon on y est encore demain. Mais sachez qu’avec Stirling PDF, vous pouvez aussi convertir des fichiers en PDF (et vice-versa), extraire des images, compresser des PDF, ajouter des mots de passe, des filigranes, des signatures… C’est simple, ce truc sait tout faire !

Et pour les devs qui voudraient intégrer cette pépite dans leurs scripts, y’a même une API ! Que demande le peuple ?

Bref, foncez tester Stirling PDF. C’est gratuit, c’est fait avec amour par des passionnés et le code est dispo sur GitHub.


Vous vous souvenez du fameux jeu Dino de Google Chrome qui vous permet de passer des heures à sauter par-dessus des cactus pendant que votre connexion Internet fait des siennes ? Eh bien, Google a décidé de pimenter un peu les choses avec GenDino !

Grâce à la magie de l’IA Imagen, vous allez pouvoir créer votre propre version de ce jeu culte. Plus besoin de vous contenter de ce bon vieux T-Rex grisâtre, vous allez pouvoir laisser libre cours à votre imagination débordante ! Par exemple, moi j’ai fait un bébé à lunettes de soleil qui saute au dessus d’ordinateurs 😉

Pour commencer, rendez-vous sur labs.google/gendino et connectez-vous avec votre compte Google. Ensuite, c’est à vous de jouer ! Définissez votre personnage, les obstacles qu’il devra éviter et même le décor dans lequel il évoluera. Vous pouvez taper à peu près n’importe quoi dans les champs de génération, du moment que cela ne contient pas d’espaces ni de caractères spéciaux. Et si vous avez l’esprit mal tourné, sachez que Google bloquera certains noms de célébrités et d’entreprises. Et si vous n’avez pas trop d’idée et que voulez un peu de hasard, un bouton « I’m Feeling Lucky » en bas à gauche est disponible pour générer des suggestions aléatoires.

Une fois que vous avez trouvé la combinaison parfaite, cliquez sur « Let’s Run » et admirez le résultat ! Votre personnage sur mesure va s’animer dans un clone du petit jeu en pixel art tout mignon. Et si jamais le résultat ne vous plaît pas, pas de souci, vous pouvez relancer la génération jusqu’à trouver votre bonheur. Vous pouvez même partager vos créations pour que d’autres puissent essayer votre version spécifique du jeu.

C’est tout de même bluffant de voir comment Imagen 2 arrive à générer des sprites cohérents à partir de simples mots-clés. Pour cela, ce jeu utilise une technique appelée StyleDrop qui permet d’analyser une image de référence (ici les graphismes du jeu original) et de générer de nouveaux éléments dans le même style. Google nous met quand même en garde : il peut y avoir des ratés et des résultats incorrects, offensants ou inappropriés. C’est ce qui fait aussi la beauté de l’IA ^^ mais franchement, j’ai eu beau tester des trucs bien craignos, je n’ai pas réussi à la choquer…

Bref, c’est un bel aperçu de ce que l’IA générative pourrait apporter au monde du jeu vidéo. On peut imaginer des outils pour générer des textures, des modèles 3D ou d’autres éléments graphiques cohérents avec le style du jeu. Cela pourrait aussi être un super jouet pour les moddeurs qui voudraient créer des packs de textures HD ou d’autres améliorations visuelles pour leurs jeux favoris.

Malheureusement, comme toutes les bonnes choses, GenDino ne durera pas éternellement. Vous avez jusqu’au 28 mai pour tester cet ovni ludique concocté par Google.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la FAQ sur labs.google/gendino.

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Vous ne le savez peut-être pas, mais Apple nous a réservé une belle surprise dans macOS Ventura et iOS en incluant discrètement la prise en charge native des cartes réseau NVIDIA / Mellanox ConnectX. Résultat des courses, vous pouvez maintenant vous la raconter avec un réseau 25 Gbit/s et plus, aussi bien sur vos Mac que vos iPad Pro !

Mais ne nous emballons pas trop vite car pour en profiter, il faudra laisser votre portefeuille s’alléger et faire quelques branchements créatifs. Mais ça en vaut la peine si vous êtes un vrai passionné qui adore voir défiler les téraoctets à une vitesse fulgurante. D’abord, il faudra vous procurer une carte réseau ConnectX-4, ConnectX-5 ou ConnectX-6. Ces modèles commencent en général à 25 Gbit/s en dual port SFP28 et peuvent monter jusqu’à 200 Gbit/s pour les versions les plus performantes. Bien sûr, ce n’est pas donné, mais comme on dit, on n’a rien sans rien, puis êtes quand même pété de thunes (non).

Ensuite, il vous faudra un boîtier Thunderbolt ou USB4 compatible avec le tunneling PCIe. Les hackers qui ont mis ça en place chez Kitten Labs ont utilisé un boîtier NVMe TBU401 à environ 100 euros qui fait très bien l’affaire. Il lui ont ensuite ajouté un petit adaptateur M.2 vers PCIe x4. Et voilà, le tour est joué !

Si vous vous lancez, évitez quand même les boîtiers USB bon marché à 30 €, car ils ne feront pas l’affaire. Ils se contentent de convertir du stockage USB vers NVMe, alors que ce qu’il vous faudra, c’est du vrai tunneling PCIe.

Notez que les cartes NVIDIA/Mellanox ConnectX-4, 5 et 6 fonctionneront uniquement avec le driver AppleEthernetMLX5 inclus par défaut dans les versions récentes d’iOS / macOS. Côté alimentation, il vous faudra bricoler un peu. Le port PCIe fournit du 12V et du 3.3V, tandis que l’USB-C n’offre que du 5V. Heureusement, le boîtier NVMe convertira le 5V en 3.3V, mais pour le 12V, il vous faudra une alimentation externe. Un petit bloc 12V/2.5A devrait suffire pour alimenter la carte ConnectX et le chipset Thunderbolt.

Alors vous vous demandez peut-être également si vous pouvez brancher un GPU externe en même temps ? Eh bien, sur un Mac Intel ou un PC Windows/Linux, ça passe sans problème mais sur les puces Apple Silicon, inutile d’y penser. Non seulement il n’y a pas de drivers, mais il y a aussi une limitation matérielle au niveau du memory mapping qui pose problème. Dommage, faire tourner Crysis en 8K sur un MacBook Air M1 aurait été sympa, mais il faudra patienter. Snif.

En avant pour la pratique ! Pour les plus courageux d’entre vous qui veulent tenter l’aventure du 25 Gbit/s sur leur Mac ou iPad Pro, voici un petit tutoriel. Attachez vos ceintures, ça va décoiffer ! 😎

Voilà, vous savez tout ! Ce n’est pas donné et il faut être prêt à se salir les mains, mais quelle bonheur (j’imagine) de voir son Mac ou son iPad afficher du 25 Gbit/s sans effort. Faites attention quand même à ne pas trop les faire chauffer, ce matériel reste sensible ^^. N’oubliez pas non plus que la vitesse maximale du réseau est limitée par l’interface Thunderbolt/USB4 à environ 40 Gbit/s. De plus, l’alimentation via USB-C seule ne sera pas suffisante d’où l’utilisation d’une alimentation externe.

Pour les intéressés, le post de blog de kittenlabs.de fournit davantage de détails, dont des tests de vitesse sous macOS et iOS, ainsi qu’une mine d’informations pour ceux qui veulent tenter l’aventure à 25 Gbit/s

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