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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous aimez lire du contenu sur Medium, vous avez sans doute remarqué qu’après 3 articles lus, certains étaient bloqués. Après faut passer en abonnement payant.

Toutefois, il est possible de contourner ce léger désagrément en ouvrant l’article en question dans une fenêtre de navigation privée.

C’est une technique assez connue, mais vous pouvez pousser le niveau de flemme un peu plus loin, en remplaçant simplement le « medium.com » de l’URL par « scribe.rip ».

Ainsi l’URL

https://medium.com/USER/titredelarticle-xxxxxxxx

Devient :

https://scribe.rip/USER/titredelarticle-xxxxxxxx

Et voilà !

Le code source de ce script est disponible ici donc vous pouvez tout à fait monter des services similaires de votre côté, sur votre serveur ou en local.

Vous pouvez également créer une règle de redirection dans l’extension Redirector qui est très pratique, je vous invite à vous pencher dessus :

Description: Medium -> Scribe

Example URL: https://medium.com/@user/post-123456abcdef

Include pattern: .*medium.com/(.*)

Redirect to: https://scribe.rip/$1

Pattern type: ( ) Wildcard (•) Regular Expression

Bonne lecture !


Si vous cherchez le moment exact où quelque chose de précis (un mot par exemple) a été ajouté à un site web précis, j’ai l’outil qu’il vous faut.

Cela s’appelle Timefind et ça scanne les archives de Archive.org du site ciblé à la recherche du mot ou de la phrase qui vous intéresse. Et ça vous sort alors une liste d’URL de pages archivées ainsi que la date et l’heure où cela a été enregistré.

Pour installer Timefind, il suffit de lancer la commande suivante dans votre terminal :

npm install -g timefind

Et effectuer une recherche comme ceci :

timefind URL_DU_SITE MOT_CLÉ

Timefind ira alors récupérer toutes les archives du site, pour y chercher le mot clé et vous renvoyer le premier snapshot qui comporte ce mot clé.

Recherche dans l'historique du site web pour trouver des informations précédemment publiées

À découvrir ici


Savez-vous ce qu’est un KVM IP ?

Et bien le KVM IP est une techno qui permet de rendre disponible sur un réseau IP les signaux du clavier, de la carte vidéo et de la souris (KVM = Keyboard, Video, Mouse).

Ça se présente sous la forme d’un boitier qui se connecte sur n’importe quel ordinateur / serveur et qui permet ainsi à des utilisateurs distants d’accéder physiquement et contrôler une machine depuis n’importe où.

Par exemple, chez OVH, si vous perdez la main sur votre SSH de serveur, vous pouvez toujours vous y connecter en IP KVM comme si vous étiez physiquement sur la machine.

Cela offre de nombreux avantages, mais c’est du matos qui coût assez cher, environ 500 euros le boitier. Mais c’était sans compter sur le projet Pi-KVM qui permet à peu de frais de transformer un Raspberry Pi en boitier KVM over IP.

Raspberry Pi avec un écran et un clavier

Ce projet compatible avec le Raspberry Pi Zero, 2, 3 et 4 permet donc de se fabriquer un KVM IP avec support Full HD, clavier, souris, gestion de l’alimentation ATX et stockage en assemblant un peu d’électronique pas cher, et en prenant une demi heure de votre temps pour l’assemblage.

Une fois connecté, votre Rpi sera alors accessible via une interface web ou VNC et supportera même le « wake-on-lan » pour démarrer ou éteindre une machine à distance.

Boîtier KVM IP pas cher pour Raspberry Pi

Actuellement, le projet fait l’office d’un kickstarter pour ceux qui ne veulent pas mettre les mains dans le cambouis. Et pour les autres, il y a toute la doc DIY ici.


Si vous développez des jeux ou que vous réalisez des animations, voici Spooky Ghost, un outil totalement gratuit qui vous permettra de créer des animations procédurales pour vos sprites et décors.

Animation d'un sprite avec un outil de création

De nombreuses propriétés différentes peuvent être animées comme la rotation de l’objet, sa position, sa taille, sa couleur ou encore sa forme et comme le langage derrière c’est du Lua, il est également possible de créer vos propres scripts pour réaliser des animations qui ne pourraient être faites à la souris avec l’interface graphique.

Spooky Ghost est donc un outil très simple à prendre en main mais également super puissant qui vous permettra de réaliser sans peine vos animations pour ensuite les exporter sous la forme d’une série d’images ou à plat comme image contenant l’ensemble des sprites, selon la manière dont vous souhaitez ensuite les utiliser dans votre projet.

L’outil est gratuit, mais également sous licence libre MIT et vous pouvez le télécharger ici pour Windows, macOS et Linux.

Il existe également une version expérimentale pour Android et comble du luxe, une version web pour ceux qui veulent jouer avec sans l’installer.

Génial !

Merci à Laurent pour le partage.


Si vous bossez sur de gros projets avec plusieurs dépôts Git, du code dans tous les sens et différentes équipes, voici un outil qui va bien vous simplifier la vie.

Cet outil s’appelle Sourcegraph et il indexe tous vos repositories stockés aussi bien sur Gitlab, Github, Bitbucker, Azure… pour vous permettre ensuite de faire des recherches plus ou moins complexes, sur tous types de langages (Java, Python, Go, JS, C#…etc) pour ensuite pouvoir parcourir le code trouvé directement depuis votre navigateur.

Ainsi, en plus de trouver n’importe quoi dans votre code, créer des tableaux de bord pour suivre l’utilisation de tout ce qui peut-être trouvé avec Sourcegraph ou encore l’interfacer avec des services externes pour par exemple trouver et corriger des failles de sécurité.

Vous pouvez également automatiser de la modification à grande échelle en changeant du code sur plusieurs dépôts en 1 seule fois.

Concurrent à OpenGrok, Sourcegraph est un outil que vous pouvez utiliser en ligne directement pour aller farfouiller dans les dépôts publics de logiciels libres ce qui est super cool pour voir et comprendre comment d’autres développeurs implémentent certaines API et fonctions.

Rassurez-vous, vous pouvez également le déployer sur un serveur pour votre propre usage sur des dépôts privés.

Pour ce faire, lancez simplement la commande :

docker run --publish 7080:7080 --publish 127.0.0.1:3370:3370 --rm --volume ~/.sourcegraph/config:/etc/sourcegraph --volume ~/.sourcegraph/data:/var/opt/sourcegraph sourcegraph/server:3.32.0

Vous trouverez toute la doc ici.