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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous avez entendu parler de GPT2-chatbot ?

C’est un modèle de langage un peu mystérieux, accessible uniquement sur le site https://chat.lmsys.org, qui semble avoir des super pouvoirs dignes de ChatGPT. Mais attention, suspense… Personne ne sait d’où il sort ! Ce chatbot anonyme fait tourner les têtes cette semaine après être devenu disponible sur un important site de référence pour les grands modèles de langage, LMSYS Org. Beaucoup considèrent qu’il a à peu près les mêmes capacités que GPT-4 d’OpenAI, ce qui le place dans une rare catégorie de modèles d’IA que seule une poignée de développeurs dans le monde a pu atteindre.

Quand on lui pose la question, ce petit malin de GPT2-chatbot clame haut et fort qu’il est basé sur l’archi de GPT-4 sauf que voilà, ça colle pas vraiment avec son blaze GPT-2…

Les communautés d’IA en ligne se sont emballées au sujet de l’anonyme gpt2-chatbot. Un utilisateur de X affirme que gpt2-chatbot a presque codé un clone parfait du jeu mobile Flappy Bird. Un autre utilisateur de X dit qu’il a résolu un problème de l’Olympiade internationale de mathématiques en un seul coup. Sur de longs fils Reddit, les utilisateurs spéculent sauvagement sur les origines de gpt2-chatbot et se disputent pour savoir s’il provient d’OpenAI, de Google ou d’Anthropic. Il n’y a aucune preuve de ces affirmations, mais les tweets de Sam Altman, PDG d’OpenAI, et d’autres cadres n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu.

Mise à jour : De nouvelles informations importantes sont apparues concernant GPT2-chatbot :

  • Il est extrêmement probable que GPT2-chatbot fonctionne sur un serveur géré par OpenAI ou associé à OpenAI, comme le révèle la comparaison de messages d’erreur d’API spécifiques.
  • GPT2-chatbot a été rendu indisponible sur lmsys.org depuis le 30 avril vers 18h UTC. LMSYS a également mis à jour de façon opportune sa politique d’évaluation des modèles hier.
  • GPT2-chatbot utilise le même tokenizer « tiktoken » qu’OpenAI et présente les mêmes vulnérabilités et résistances aux injections de prompts malicieux que les modèles d’OpenAI.
  • Lorsqu’on lui demande les coordonnées de son fournisseur, il donne des informations de contact très détaillées d’OpenAI.

Tout cela va clairement dans le sens de l’hypothèse selon laquelle GPT2-chatbot serait bien un nouveau modèle GPT d’OpenAI, probablement une version préliminaire de GPT-4.5. Les performances sont en effet un cran au-dessus de GPT-4 tout en restant dans la même lignée.

L’accès à GPT2-chatbot est actuellement limité à 8 messages par jour et par utilisateur en mode « tchatche directe ». Pour continuer après, il faut passer en mode « Battle ». Les restrictions plus importantes que pour GPT-4 suggèrent que le modèle a un coût de calcul plus élevé.

Malheureusement, suite à un trafic trop important, LMSYS a dû temporairement désactiver l’accès à GPT2-chatbot. Affaire à suivre donc pour découvrir l’identité réelle de ce mystérieux modèle et les plans d’OpenAI à son sujet. Une version plus large sera-t-elle bientôt diffusée ? Réponse dans les prochaines semaines !

Prêt à tester les talents cachés de GPT2-chatbot ?

Si un jour, ça remarche, direction https://chat.lmsys.org, sélectionnez « gpt2-chatbot », cliquez sur « Chat » et c’est parti mon kiki !

Vous aurez le droit à 8 messages gratos en mode « tchatche directe » et après, faut passer en mode « Battle » pour continuer à jouer. Un petit conseil : pensez à repartir d’une page blanche en cliquant sur « New Round » à chaque fois que vous changez de sujet, sinon il risque de perdre le fil.

On verra bien dans quelques semaines quelle théorie sortira gagnante de ces discussions. Il y a très peu d’informations disponibles sur gpt2-chatbot pour l’instant mais il semble clair qu’un acteur majeur est derrière ce modèle IA.

Source


J’sais pas vous, mais moi, à chaque fois que je me dis que je vais bosser dans le jardin, que ce soit pour planter des trucs ou tondre la pelouse, je me prends une averse au bout de 5 min. Pire poisseux que François Hollande sur le coup.

Mais avec Rain Alarm, mes mésaventures appartiennent au passé. Cette application d’un nouveau genre n’utilise pas les traditionnelles prévisions météo qui, avouons-le, manquent souvent de précision (A part l’app Météo Agricole à jamais dans mon cœur) mais s’appuie à la place sur des données radar fournies par les services météorologiques gouvernementaux. Ces informations sont mises à jour en temps réel, ce qui permet à l’app de détecter l’approche des précipitations avec une fiabilité inégalée.

Concrètement, Rain Alarm vous envoie une notification dès que de la pluie est détectée dans un rayon prédéfini autour de votre position. Vous pouvez ainsi savoir précisément quand sortir votre parapluie ou, au contraire, profiter d’une accalmie pour vous balader. L’app indique même l’intensité et la zone couverte par les précipitations, pour une information complète.

Autre atout de Rain Alarm c’est sa couverture mondiale. Que vous soyez aux États-Unis, au Japon, à Roubaix ou en Australie, vous pourrez bénéficier de ses alertes. L’app fonctionne dans de nombreux pays, et la liste ne cesse de s’allonger. Ce qui est pratique si comme moi, vous tondez la pelouse dans plusieurs fuseaux horaires.

Au-delà de son utilité au quotidien, Rain Alarm ouvre de nombreuses perspectives. Elle peut devenir l’alliée des agriculteurs pour optimiser l’arrosage des cultures, des organisateurs d’événements en extérieur pour sécuriser leurs manifestations, ou encore des gestionnaires de réseaux d’eau pour anticiper les risques d’inondation. Les possibilités sont nombreuses !

Si ça vous branche, sur Desktop, il suffit de télécharger Rain Alarm sur votre smartphone, via le Chrome Web Store ou le site addons.mozilla.org pour Firefox. Le site propose aussi de vous notifier directement. Et il y a bien sûr des app mobiles pour Android et iOS.


L’avenir est en marche les amis, et il trace sa route à toute vitesse sur l’asphalte brûlant du circuit de Formule 1 d’Abu Dhabi ! Oui, je vous parle bien de la première course de Formules 100% autonomes durant laquelle il y a eu quelques crashes, des tête-à-queue et des sorties de piste intempestives, mais globalement ces bolides bourrés d’IA et de capteurs ont réussi à boucler leurs tours comme des grands, même si on est encore loin des meilleurs pilotes humains. Mais pour un coup d’essai c’est plus que prometteur !

On avait donc au départ de cette finale 4 voitures badgées Dallara (les monoplaces de Super Formula japonaise), modifiées pour embarquer un paquet de technologies de conduite autonome dernier cri : caméras, radars, LiDARs, GPS RTK, unité de calcul surpuissante, et bien sûr tout un tas de logiciels et d’algorithmes de dingue. Chaque voiture représentait une écurie talentueuse : on avait Polimove et Unimore pour l’Italie, TUM et Constructor AI pour l’Allemagne.

La course s’est déroulée en deux temps, d’abord sous régime de voiture de sécurité pour habituer les engins à rouler en peloton sur la piste, puis en mode attaque où là c’était chacun pour sa pomme ! Et autant vous dire que ça n’a pas raté, dès les premiers virages ça a commencé à partir en cacahuète, surtout dans l’épingle à cheveux en fin de ligne droite.

L’ équipe italienne Polimove, grande favorite avec les meilleurs chronos en qualif’, a mordu la poussière sur le 4ème tour avec un gros tout droit et impossible de repartir. Du coup leurs rivaux de Unimore ont pris la tête, avant de se faire dépasser par une attaque surprise de TUM. Ça a failli être le carambolage quand la voiture de tête a subitement ralenti, mais finalement tout le monde est passé !

Constructor AI n’était pas dans le rythme mais au moins ils ont franchi la ligne d’arrivée. Bref, au terme de rebondissements en pagaille, de bugs logiciels aléatoires et de dépassements limite kamikaze, c’est finalement TUM et sa voiture nommé Haley qui s’est imposé devant Unimore et Constructor AI. Un succès 100% germanique donc…

Mais cette course complètement folle, c’est surtout une première historique et un grand pas en avant pour la mobilité autonome. Elle montre qu’il est possible de faire rouler des véhicules intelligents à très haute vitesse dans un environnement complexe et dynamique, avec des progrès hallucinants d’une année sur l’autre.

Comme je vous le disais en intro, chaque voiture est équipée d’une suite de capteurs, notamment des caméras, des LIDAR, des radars et des systèmes GPS/INS, qui recueillent en permanence des données sur l’environnement de la voiture. Ces données sont transmises à un logiciel puissant qui utilise la vision par ordinateur et des algorithmes d’apprentissage automatique pour analyser et interpréter les informations en temps réel. Sur la base de cette analyse, le logiciel génère des signaux de contrôle qui dirigent les actions de la voiture, telles que la direction, l’accélération et le freinage, par le biais de moteurs électriques et de systèmes hydrauliques.

En outre, les voitures communiquent entre elles et avec l’infrastructure de la piste via des protocoles de communication dédiés, permettant une coordination et une prise de décision efficaces.

Et si vous avez jeté un œil à la vidéo, reconnaissez que c’est un sacré spectacle de voir ces engins du futur se tirer la bourre ! Ça change des habituels Grand Prix et on a vraiment l’impression de plonger dans un jeu vidéo futuriste style WipEout. D’ailleurs si vous voulez voir les choses de plus près, les organisateurs ont publié une app de réalité virtuelle qui vous place directement dans l’habitacle de ces bolides. Avec un casque VR sur la tête, c’est comme si vous y étiez !

Bref, ette première course auto 100% autonome c’est quand même un tour de force technologique, et ça ouvre un paquet de perspectives même si je doute que ça prenne un jour la place des courses automobiles « humaines » dans le cœur des spectateurs.

Source


— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Je ne sais pas qui a eu cette idée et encore moins qui l’a validée, mais fallait le faire. 😅 Créer une suite à Ikki (appelé aussi Boomerang ou encore Farmers Rebellion), jeu considéré comme ultra pourri, sorti dans les années 80 sur la première Nes et en salles d’arcade, mélanger son concept initial au déjà culte Vampire Survivors, y ajouter une couche multijoueur… Et voici Ikki Unite sur PC et Nintendo Switch !

Ikki Unite est donc un clone de Vampire Survivors : notre personnage, au milieu de l’écran, attaque automatiquement pour se défendre face aux vagues d’ennemis qui essayent de le buter. Haut, bas, gauche, droite, et c’est parti ! Ikki dispose tout de même de sa propre originalité, à commencer par le contexte : on incarne différents membres du peuple qui se rebellent contre le magistrat maléfique.

Il s’agit de le renverser : nous avons donc différents objectifs à accomplir (souvent combattre un boss) et pour se faire, il faudra explorer la map afin de se rendre au bon endroit, éclater un max de sbires farfelus pour faire de l’XP, ramasser objets et bonus, bref, progresser sur le chemin.

Car oui, on progresse, on débloque de nouveaux pouvoirs, de nouvelles armes, qui elles-mêmes deviennent de plus en plus puissantes. On recrute aussi d’autres personnages qui vont nous suivre et nous prêter main forte. Ça change de la formule classique, et l’aspect mignon / débile est bien rigolo aussi !

Du roguelite simple, efficace, super plaisant. L’autre originalité de Ikki Unite, et c’est dans le nom, c’est l’aspect multijoueur : on peut faire équipe jusqu’à 16 joueurs en ligne pour mener à bien la révolution ! ✊ Super chaotique et super fun. 😁 C’est là que les différentes classes de personnage (combattants, amplificateurs, explorateurs et soigneurs) prennent toute leur dimension.

Il y a d’ailleurs 16 personnages différents à jouer, de quoi varier les plaisirs et casser un peu la répétitivité inhérente à ce style de jeu. Niveau contenu y a pas mal de choses, c’est bien fourni. On sent que les développeurs se sont fait plaisir !

Pour conclure, Ikki Unite ne paie pas de mine, mais il a tout de même son charme, sa valeur ajoutée, son intérêt à lui, et rien que ça c’est cool. 🙂 Si vous appréciez le genre ça change un peu. Pour ma part, j’aurais du mal à vous dire si ça vaut ses 12 à 15€ (selon la plateforme) quand « l’original » est à 5€ maximum… Au pire, attendez une petite promo. 🙃

Retrouvez Ikki Unite sur PC (Steam) ou Nintendo Switch


Salut les codeurs !

Aujourd’hui, je vais vous causer d’un truc qui va révolutionner votre façon d’auditer le code : l’extension VSCode weAudit ! C’est développé par les génies de Trail of Bits et c’est vraiment chouette, vous allez voir.

Il s’agit un outil de revue de code collaborative (d’audit quoi…) qui vous permet de prendre des notes et de traquer les bugs directement dans VSCode. Plus besoin de jongler entre 36 outils, weAudit centralise tout

Il est d’ailleurs bourré de fonctionnalités ultra pratiques :

  • Des signets pour vos trouvailles et vos notes
  • Un suivi des fichiers audités pour savoir où vous en êtes
  • De la collaboration pour bosser en équipe sans vous marcher dessus
  • La création directe d’issues GitHub bien formatées

Comme ça, plus besoin de vous prendre la tête avec des outils externes. Vous pouvez aller jeter un œil au code sur le repo GitHub.

Bon allez, je vous donne un petit exemple pour vous montrer à quel point c’est facile à utiliser. Disons que vous tombez sur un bout de code louche. Hop, vous sélectionnez ce code et vous utilisez le raccourci Cmd+J pour ajouter un signet « Finding ». Ça va surligner le code en rouge et ajouter une note dans la liste des findings. Et si vous voulez ajouter des détails sur le problème, pas de souci ! Cliquez sur le finding, remplissez les champs et même créez direct une issue GitHub.

Je ne sais pas comment on faisait avant weAudit.

Pour l’installer, rendez-vous sur le marketplace VSCode. Et si vous êtes à fond dans la sécurité des extensions VSCode, jetez aussi un œil aux articles de blog de Trail of Bits sur les vulnérabilités d’extensions VSCode mal configurées et comment s’échapper d’extensions VSCode bien configurées.

Allez, je vous laisse jouer avec weAudit. Vous m’en direz des nouvelles.