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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Si vous aimez produire un peu de musique, et que vous cherchez à donner une teinte un peu Lo-Fi à vos prods, sans vous ruiner, il existe un plugin assez cool nommé Unison Zen Master. Ce plugin, facile d’accès, est conçu pour enrichir vos productions, quelle que soit votre niveau, en y apportant une dimension sonore unique.

C’est gratuit et ça fonctionne avec tous les DAW. Ça va vous permettre, quelque soit votre niveau, d’ajouter des effets de décalage, d’oscillation, de bitcrushing, de reverb et j’en passe afin de donner une vibe un peu plus zen et lo-fi à vos tracks. Ces effets, facilement manipulables et extrêmement polyvalents, ouvrent un large éventail de possibilités créatives.

Bref, que vous soyez en train de créer un morceau d’électronique hypnotique, une chanson pop entraînante ou un morceau de jazz, ce plugin vous aidera à donner à vos mix une touche de vintage ou tout simplement plus de chaleur et d’analogique à vos sons.

Si ça vous branche, le plugin est téléchargeable ici en échange de votre email.


Si vous êtes utilisateur du Windows Subsystem for Android (WSA), un outil particulièrement pratique pourrait grandement faciliter votre quotidien.

Avant de détailler cet outil, il est important de comprendre ce qu’est le WSA. En bref, il s’agit d’une fonctionnalité innovante de Windows permettant d’exécuter des applications Android directement sur un système d’exploitation Windows. Cette intégration offre une flexibilité et une expérience utilisateur améliorée, en particulier pour ceux qui souhaitent profiter des applications Android sur un écran plus grand et avec les ressources d’un PC.

Le logiciel dont il est question s’appelle WSA System Control. Son rôle principal est de fournir une gestion simplifiée et efficace de WSA.

Avec WSA System Control, vous pouvez facilement surveiller le statut de WSA, le démarrer ou l’arrêter à votre guise. Plus intéressant encore, ce logiciel offre un accès direct aux paramètres de WSA, évitant ainsi de se plonger dans les complexités des lignes de commande et les configurations parfois obscures du sous-système Android. Cela représente un avantage majeur pour les utilisateurs qui ne sont pas familiers avec les aspects techniques de la gestion de systèmes d’exploitation.

WSA System Control se distingue également par sa compatibilité et sa facilité d’installation. Il est disponible pour les versions Windows 10 et 11, assurant ainsi une large couverture des systèmes d’exploitation les plus utilisés. Pour l’installer, plusieurs options s’offrent à vous : le Store Microsoft, Github ou directement via Winget, une méthode pratique pour les utilisateurs avertis. Le logiciel est également compatible avec les versions de WSA utilisant Android 13 ou supérieur, garantissant ainsi une compatibilité avec les versions les plus récentes et performantes de WSA.

Un autre point fort de WSA System Control est sa présence discrète mais efficace dans la barre des tâches de Windows. Grâce à une icône dédiée, vous pouvez obtenir des informations en temps réel sur l’état de WSA. Cela signifie que vous pouvez rapidement voir si WSA est actif, inactif, ou en cours d’exécution, sans avoir à ouvrir le logiciel lui-même. Cette fonctionnalité apporte une commodité et une efficacité accrues, en particulier pour ceux qui utilisent fréquemment des applications Android sur leur PC Windows.

Pour conclure, WSA System Control est un outil pratique et facile à utiliser, offrant une gestion améliorée et une interface utilisateur intuitive pour tous ceux qui utilisent le Windows Subsystem for Android. Que vous soyez un utilisateur occasionnel d’applications Android sur Windows ou que vous ayez besoin de ces applications pour des raisons professionnelles, WSA System Control est une solution incontournable pour optimiser votre expérience.


Si vous êtes un peu barbu et que vous kiffez l’IA, vous allez adorer Open Interpreter. Cet outil je l’utilise depuis des mois et des mois, et je n’avais jamais pris le temps d’en faire un post.

Il s’agit d’une implémentation open-source et locale qui permet au LLM (locale ou d’OpenAI – ChatGPT) d’exécuter du code (Python, JavaScript, Shell, etc.) directement sur votre ordinateur. L’idée c’est d’aller encore plus loin que de simplement discuter avec l’IA.

Dans le cas d’Open Interpréter, elle est capable de produire du code, de l’exécuter, de récupérer le résultat de cette exécution et éventuellement de s’auto-corriger avant de passer à la suite.

Pour l’installer, c’est simple. Il vous faudra Python 3.10 ou 3.11. Dans votre terminal, tapez :

pip install open-interpreter

Puis lancez l’outil avec la commande :

interpreter

Et concrètement, qu’est ce qu’on peut faire avec ?

Et bien le mieux c’est que le logiciel se présente lui-même, non ?

Pour résumer, il peut donc exécuter du code, installer des packages, gérer ses erreurs, utiliser de l’AppleScript pour interagir avec l’ensemble de macOS (genre lire vos emails, changer de fond d’écran…) etc.

Dans mon cas, je l’utilise avec GPT-4 mais vous pouvez aussi le lancer avec un LLM local (notamment via le serveur intégré à LM Studio) :

interpreter --local

Ou se connecter à d’autres modèles en ligne que GPT-4 :

interpreter --model gpt-3.5-turbo
interpreter --model claude-2
interpreter --model command-nightly

Pensez bien à exporter votre clé API sur votre système (vous pouvez caler ça dans votre .zshrc ou .bashrc) :

export OPENAI_API_KEY=XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Au-delà du chat interactif proposé par l’outil interpreter, il y a également un paquet en Python qui vous donne encore plus de contrôle puisque vous pouvez l’appeler dans vos scripts.

import interpreter

interpreter.chat("Plot AAPL and META's normalized stock prices") # Executes a single command
interpreter.chat() # Starts an interactive chat
  • Ainsi, utilisez interpreter pour un chat interactif
  • Utilisez interpreter.chat() pour un chat programmatique
  • Utilisez interpreter.reset() pour réinitialiser la conversation
  • Puis sauvegardez et chargez des discussions avec interpreter.load(messages)

Je vous renvoie vers la documentation sur la page Github si évidemment vous voulez creuser un peu plus ce outil merveilleux.

Maintenant pour l’avoir utilisé énormément, ça rend pas mal de service, surtout pour tout ce qui se passe en ligne de commande. C’est un bon assistant à l’usage du Shell. Pour ce qui est génération de code, il faut souvent repasser derrière lui, mais rien de dramatique non plus. Bref, ce truc couplé à votre cerveau et c’est le duo parfait pour avancer dans la vie.

Et en cadeau, offert pour vous par les Patreons qui me soutiennent, une vidéo tuto sur Open Interpreter.


La curiosité est une des meilleures qualités d’un bon développeur web. Je dirais même que c’est une qualité essentielle pour quiconque veut comprendre les arcanes du web.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un outil qui va aiguiser cette curiosité et vous faire explorer les entrailles des sites web comme jamais auparavant. J’ai nommé: « View Rendered Source« .

« View Rendered Source », c’est une extension Chrome légère qui vous montre comment le navigateur a construit la page HTML d’origine en un Document Object Model (DOM) fonctionnel. Et non pas uniquement le code renvoyé par le serveur que vous auriez avec les outils de dev classique de Chrome.

Si, comme moi, vous aimez savoir comment les choses fonctionnent, vous allez adorer ce truc !

Pour les non-initiés, le DOM est comme la colonne vertébrale d’une page web. Il s’agit d’une représentation structurée de la page qui permet à JavaScript de la modifier à la volée. C’est comme le plan d’une maison que l’architecte utilise pour savoir où placer les murs, les fenêtres et les portes.

L’extension « View Rendered Source » vous permet de voir ce plan, mais pas seulement. Elle vous montre aussi comment il a été modifié en temps réel par JavaScript.

L’extension se divise en trois sections : le code source brut, la page rendue après interprétation en DOM, et la différence entre les deux. L’extension offre également une solution pour émuler le code source à destination des appareils mobiles.

Si ça vous dit de tester, allez sur le Chrome Web Store et installez « View Rendered Source ».


Vous avez été impressionné par Whisper, cet outil d’OpenAI capable de transcrire en texte, n’importe quel enregistrement audio. Sauf que voilà, pas envie d’installer un modèle IA un peu lourd sur votre petite machine, qui de toute façon n’aurait pas assez de puissance pour faire tourner ça.

Mais ce n’est pas une raison pour passer à côté de ça. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose de vous intéresser à Whisper Web. Il s’agit d’un portage de Whisper qui peut à partir d’un enregistrement de votre micro, d’une URL vers un fichier audio / vidéo ou d’un upload de fichier, décoder ce qui s’y raconter pour l’exporter ensuite au format texte.

Évidemment, vous pouvez choisir un modèle plus ou moins gros et activer le support multilingue pour décoder du français par exemple. Il est même possible de traduire à la volée un audio d’une langue de votre choix, vers de l’anglais. Impeccable pour faire des sous-titres facilement.

C’est idéal pour faire de la transcription d’interview, de podcast, de vidéo YouTube ou tout simplement écrire des documents à la voix.

Et le fait que ce soit accessible via un simple site web gratuit, en fait quelque chose de vraiment abordable.

À découvrir ici.