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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous avez vu Voice Engine d’OpenAI ? C’est un modèle d’IA qui est capable de générer des voix synthétiques ultra-réalistes à partir d’un simple échantillon audio de 15 secondes. Seulement 15 secondes, oui !

Concrètement, ça veut dire qu’avec cette IA, on peut créer des voix qui ressemblent à s’y méprendre à celles de vraies personnes. Genre on donne un petit extrait de notre voix, et hop, l’IA peut générer un discours entier qui sonne exactement comme nous. C’est à la fois fascinant et un peu flippant, vous trouvez pas ?

OpenAI sont à la pointe de la recherche dans le domaine et ils nous pondent régulièrement des trucs de malade comme Sora. Concernant Voice Engine, ils ont développé la techno fin 2022 et l’ont intégré dans leur API de synthèse vocale ainsi que dans les fonctionnalités vocales de ChatGPT.

Voici les 15 secondes de vraie voix :

Et voici l’audio qui a été généré à partir de ça :

Mais attention, comme un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (coucou Peter !), OpenAI joue la carte de la prudence. Ils sont bien conscients que cette technologie pourrait être utilisée à des fins pas très catholiques, genre pour créer des deepfakes audio et induire les gens en erreur. Du coup, ils la déploient pour l’instant à petite échelle, juste auprès de quelques partenaires de confiance.

Et ces partenaires, ils en font quoi de Voice Engine ?

Eh bien figurez-vous qu’ils développent des applications plutôt cools ! Par exemple, Age of Learning l’utilise pour générer des contenus audio éducatifs avec des voix naturelles et expressives. Ou encore HeyGen qui s’en sert pour traduire des vidéos dans différentes langues en conservant la voix du locuteur d’origine. D’ailleurs c’est ce que j’utilise pour ma chaine Youtube en anglais et je peux vous dire que ça coûte une couille. Ça peut aussi aider les personnes non-verbales à communiquer avec une voix unique grâce à Livox. Et même redonner la parole à des patients ayant perdu l’usage de la voix, comme le fait l’institut Norman Prince Neurosciences de Lifespan.

Rassurez-vous, OpenAI a mis en place des garde-fous, comme l’interdiction d’utiliser Voice Engine pour imiter quelqu’un sans son consentement, l’obligation d’obtenir l’accord explicite du locuteur original, ou encore le watermarking des contenus générés pour pouvoir en tracer l’origine. Ils suggèrent également d’abandonner progressivement l’authentification vocale comme mesure de sécurité, mais également d’explorer des réglementations qui permettraient de protéger l’usage des voix dans l’IA, de sensibiliser le public aux deepfakes et de développer des techniques pour tracer l’origine des contenus audio et visuels.

Bref, Voice Engine c’est à la fois excitant et inquiétant. Ce que je vois, c’est que ça ouvre des perspectives folles en termes d’applications, mais ça soulève aussi pas mal de questions sur l’avenir.

Je vous invite à checker l’article d’OpenAI qui détaille leur approche avec plein d’exemples.

Source


Tremblez, chers lecteurs, Big Brother arrive et il n’a pas le sens de l’humour !

Figurez-vous que nos honorables députés s’apprêtent, le 10 avril prochain, à adopter définitivement une loi qui risque de transformer le web français en cimetière de la liberté d’expression. Le projet de loi « visant à sécuriser et réguler l’espace numérique« , aussi rassurant que le sourire d’un crocodile, nous promet en effet une toute nouvelle terreur juridique : le délit de, je cite, « outrage en ligne« .

Ainsi, si jamais vous osez publier un contenu créant une « situation intimidante, hostile ou offensante » envers un quidam (mais surtout envers une personne de pouvoir, j’imagine), vous voilà bon pour un an de vacances à l’ombre et 3750 euros d’amende ! Et quand on vous dit « en ligne« , c’est large : réseaux sociaux, forums, et même les groupes WhatsApp privés, tout y passe ! À ce tarif, autant fermer Twitter.

Par contre, pas de panique si vos propos relèvent déjà d’infractions comme le harcèlement, les menaces ou les injures raciales. Ce nouveau délit exclut bizarrement ces cas-là… Cherchez l’erreur.

À l’origine de ce chef-d’œuvre, on retrouve donc notre champion Loïc Hervé, sénateur centriste autoproclamé grand pourfendeur du cyberharcèlement.

mdrrrrr…. il a l’air de kiffer Wikipédia en tout cas.

Et son idée géniale c’est de s’inspirer de l’outrage sexiste, déjà en vigueur, mais en retirant allègrement le côté sexuel. Résultat, un propos isolé un peu taquin ou un trait d’humour acide pourra vous valoir de goûter au régime des prisons françaises. Vive la proportionnalité et la bouffe de merde !

Mais le pire, c’est que la notion d’outrage en ligne est tellement vague et subjective qu’elle pourrait s’appliquer à peu près à tout et n’importe quoi. Et « Situation intimidante, hostile ou offensante« , ça vous parle ? Non ?

Normal, c’est du grand n’importe quoi juridique, comme le soulignent les avocats Tewfik Bouzenoune et Arié Alimi. Ce dernier qualifie d’ailleurs cette loi de « nouvel outil extrêmement lourd de restriction de la liberté d’expression« .

Et pour couronner le tout, sachez que les flics pourront vous mettre direct une prune de 300 euros, façon amende forfaitaire, sans passer par la case tribunal. La team Police / Politique de Twitter va kiffer. Plus besoin d’aller chouiner dans les jupes d’Elon dès qu’ils sont vexés. Un petit signalement et hop !

Super pratique pour embastiller les emmerdeurs sans s’embarrasser de la présomption d’innocence. La Défenseure des droits elle-même, Claire Hédon, s’alarme de ce « pouvoir considérable » confié aux forces de l’ordre et des risques « d’arbitraire » et « d’erreurs ». Mais bon, comme dit Robert, « pas vu, pas pris » !

Le plus savoureux dans tout ça ?

C’est que les députés avaient déjà courageusement supprimé ce délit liberticide lors de l’examen du texte. Mais c’était sans compter sur les sénateurs qui l’ont réintroduit en force en Commission mixte paritaire tel un zombie législatif. Internet, ça leur fait tellement peur ^^, faut les comprendre.

Alors oui, certains diront qu’il faut bien lutter contre les trolls et autres harceleurs du web. C’est certain, mais fallait-il vraiment pour cela pondre un texte aussi mal fichu et potentiellement ravageur pour la liberté d’expression ? Fallait-il sacrifier notre liberté de ton, notre droit à l’humour même acide ? J’ai comme un doute.

Toutefois, une petite lueur d’espoir subsiste : le Conseil constitutionnel pourrait bien censurer cet article 5 bis mal embouché, et ce pour deux raisons. D’abord parce qu’il porte une atteinte disproportionnée à notre droit fondamental de dire ce qu’on pense. Ensuite parce que ces fameuses « amendes forfaitaires » sont normalement réservées aux délits « aisément constatables ». Autant dire qu’avec une infraction aussi nébuleuse et piégeuse, ça risque de coincer sévère.

En attendant, si ce texte indigne devait entrer en vigueur en l’état, je vous parie que l’autocensure deviendra la règle sur les réseaux sociaux français. Plus personne n’osera égratigner le moindre puissant de peur de finir au trou. Formidable victoire de la liberté sur l’obscurantisme, n’est-ce pas ?

Merci en tout cas à Mediapart pour son article et espérons que cela contribuera à faire reculer nos élus avant qu’il ne soit trop tard. La démocratie s’accommode toujours très mal de ce genre de lois scélérates même quand elles sont maquillées en croisade vertueuse.


Aïe aïe aïe, ça sent le roussi ! Une vilaine backdoor a été dénichée dans l’utilitaire xz Utils, un outil de compression présent dans un paquet de distributions Linux. Et attention, c’est du lourd : cette saloperie est capable de contourner l’authentification SSH et donc de permettre un accès non autorisé aux systèmes. Autant vous dire que c’est la panique générale !

La faille a été découverte le 29 mars 2024 par un dénommé Andres Freund, un développeur qui a flairé l’embrouille dans les versions 5.6.0 et 5.6.1 de xz Utils dont la liblzma. La backdoor se planque dans les fichiers de test bad-3-corrupt_lzma2.xz et good-large_compressed.lzma, et utilise un script appelé par build-to-host.m4 pour s’incruster dans le processus de build. Cerise sur le gâteau, elle exploite le mécanisme IFUNC de la glibc pour détourner l’authentification d’OpenSSH à l’exécution. Machiavélique !

En fait, le code malveillant ne se trouve pas directement dans le dépôt mais uniquement dans les archives de release 5.6.0 et 5.6.1. Un examen du code source ne révèle donc rien de suspect, il faut télécharger les tarballs pour chopper la version vérolée. Vicieux !

Mais le plus dingue dans l’histoire, c’est que cette backdoor a été commitée par un certain JiaT75, aka Jia Tan, l’un des deux principaux développeurs de xz Utils, qui bosse sur le projet depuis 2022 ! En fait, ce type a commencé par gagner la confiance de Lasse Collin, le mainteneur principal, en envoyant des patchs inoffensifs dès octobre 2021. Au fil du temps, il a pris une place de plus en plus importante dans le projet, jusqu’à en devenir co-mainteneur fin 2022.

Jia Tan n’a pas agi seul. Il semble avoir été aidé par de faux contributeurs comme « Jigar Kumar » et « Dennis Ens » qui mettaient la pression sur la mailing list xz-devel pour que Jia obtienne plus de responsabilités. Une fois son accès commit en poche, Jia a pu tranquillement glisser son code malveillant début 2024, planqué dans des fichiers de tests binaires soi-disant créés à la main avec un éditeur hex. Fourbe !

Quand des problèmes sont apparus avec Valgrind sur la liblzma juste après la release 5.6.0 en février, ce cher Jia Tan a suggéré qu’il s’agissait d’un bug de GCC. Il a même poussé un commit bidouillant le code pour contourner les erreurs Valgrind, en pointant vers un rapport de bug GCC n’ayant rien à voir. À ce stade, il n’y a plus de doute possible : le compte JiaT75 est contrôlé par un acteur malveillant, point barre.

Depuis son entrée en scène, JiaT75 n’a pas chômé. Infrastructure de test vérolée, prise de contrôle progressive du projet, jusqu’à tenter de refiler la version backdoorée à Debian, Fedora et Ubuntu. Un certain Hans Jansen, dont le compte semble avoir été créé spécialement pour ça, a même ouvert une pull request pour intégrer le code malveillant ! Heureusement, une PR avait été ouverte sur GitHub quelques jours avant pour supprimer la dépendance à liblzma dans libsystemd, ce qui aurait déjoué l’attaque. C’est sans doute ce qui a précipité le passage à l’acte des malfrats.

Parce que oui, ces versions 5.6.0 et 5.6.1 ont failli se faufiler dans les releases stables des principales distribs. Par chance, elles ne se sont glissées que dans quelques bêtas, notamment Fedora 40, Fedora Rawhide et les distribs testing, unstable et experimental de Debian. Bref, ça a failli faire très mal !

Comme le souligne Will Dormann, un analyste en sécu chez Analygence, si la backdoor n’avait pas été repérée à temps par Andres Freund, ça aurait pu être une véritable hécatombe. Les systèmes les plus à risque sont ceux qui tournent avec glibc et xz 5.6.0 ou 5.6.1, surtout s’ils exposent un serveur SSH public. Là c’est défcon 1, faut mettre à jour TOUT DE SUITE MAINTENANT ! Pour les autres, pas de panique, mais mieux vaut jouer la prudence et updater fissa. Plus d’infos sur les systèmes touchés et comment les patcher dans cet article.

Mais qu’est-ce que SSH vient faire dans cette galère ? En fait, beaucoup de distribs Linux patchent sshd pour ajouter des fonctionnalités systemd, et libsystemd utilise la liblzma. Résultat, le code d’initialisation de liblzma est exécuté au démarrage de sshd. Et devinez quoi ? La backdoor vérifie si le programme lancé est /usr/bin/sshd et remplace des fonctions comme RSA_public_decrypt, utilisée pour valider les clés SSH. On vous laisse imaginer la suite… Si l’aspect technique vous intéresse, une démo de l’exploit et le code d’un honeypot sont disponibles ici.

Depuis, c’est le branle-bas de combat. Les mainteneurs de Fedora et Debian se sont empressés de retirer les versions vérolées et de revenir à une release clean de xz Utils. Et les utilisateurs sont appelés à vérifier s’ils sont affectés en utilisant un script de détection mis à dispo par Andres himself. Mais le mal est fait et la confiance est ébranlée.

L’avenir du projet xz est incertain et il faut s’attendre à un ou plusieurs hard forks et à un gros nettoyage. Pour plus d’infos, jetez un œil aux alertes de sécurité de Redhat et Debian, ainsi qu’au thread oss-security sur le sujet, et aux nombreux articles listés dans la chronologie détaillée des événements publiée par Russ Cox.

Cet épisode rappelle cruellement qu’en matière de sécurité, la vigilance est mère de sûreté, même au sein des projets open source. Il met aussi en lumière la fragilité de notre écosystème, où des pans entiers reposent sur les épaules fatiguées de quelques mainteneurs débordés. Il est grand temps d’avoir une prise de conscience collective et de mieux soutenir ces projets critiques. Parce que mine de rien, on parle quand même des fondations qui font tourner une bonne partie d’Internet et des infrastructures critiques.


Des chercheurs de l’université d’Aston, en collaboration avec des pointures japonaises et américaines, viennent de réussir un exploit digne des meilleurs films de science-fiction. Ils ont réussi à transférer des données à une vitesse complètement délirante de 301 térabits par seconde, soit 301 millions de mégabits par seconde.

Pour vous donner une idée, c’est 4,5 millions de fois plus rapide que la moyenne du haut débit au Royaume-Uni, qui se traîne péniblement à 69,4 Mbit/s. Même aux États-Unis, où les connexions sont plus véloces avec une moyenne de 242,4 Mbit/s, ça reste plus d’un million de fois plus lent que ce que nos chers scientifiques ont réussi à atteindre.

Mais comment diable ont-ils fait pour arriver à un tel résultat ? Eh bien figurez-vous qu’ils ont utilisé de nouvelles bandes de longueurs d’onde qui ne sont pas encore exploitées dans les systèmes de fibre optique classiques. C’est un peu comme s’ils avaient découvert de nouvelles couleurs dans la spectre de la lumière capables de transporter les données à une vitesse supersonique dans les câbles. Ils ont même développé des amplificateurs optiques et des égaliseurs de gain pour dompter ces fameuses bandes et les rendre utilisables.

Le Dr Ian Phillips, qui a mené le développement d’un processeur optique à l’université d’Aston, explique que les données ont été envoyées via une fibre optique similaire à une connexion internet domestique. Sauf qu’en plus des bandes C et L disponibles dans le commerce, ils ont utilisé ces deux bandes spectrales supplémentaires, E et S, qui sont environ trois fois plus larges que les bandes C et L réunies. Avant leur invention, personne n’avait réussi à émuler correctement les canaux de la bande E de manière contrôlée.

Le professeur Forysiak, un autre cerveau de l’équipe, souligne que cette réalisation révolutionnaire met en lumière le rôle crucial des avancées dans la technologie de la fibre optique pour révolutionner les réseaux de communication et permettre une transmission de données plus rapide et plus fiable. En augmentant la capacité de transmission dans le réseau principal, leur expérience pourrait conduire à des connexions considérablement améliorées pour les utilisateurs finaux.

Et le plus beau dans tout ça, c’est que cette prouesse ne nécessite pas de nouvelles infrastructures pour améliorer drastiquement les vitesses internet. Elle permet d’augmenter significativement le débit des câbles de fibre optique existants. C’est non seulement une solution plus écologique que de déployer de nouvelles fibres et de nouveaux câbles, mais cela permet aussi de prolonger la durée de vie et la valeur commerciale du réseau de fibres déjà en place.

Alors certes, on n’est pas près de voir débarquer cette technologie de dingue chez nous, mais imaginez un peu ce que ça pourrait changer. Télécharger un film en 4K ? Une fraction de seconde. Streamer du contenu en 8K sans la moindre latence ? Facile. Jouer en ligne avec un ping proche du zéro absolu ? Du gâteau. Les possibilités sont juste hallucinantes.

Et ce n’est pas tout, car cette avancée pourrait aussi révolutionner l’accès à internet dans les zones mal desservies. Fini les connexions pourries dans les campagnes ou les régions reculées. Avec des débits pareils, on pourrait enfin avoir un internet à très haut débit partout, pour tout le monde. Ça serait un véritable bond en avant pour réduire la fracture numérique. Si Free propose ça un jour, promis, je change de crèmerie ^^.

Mais ne nous emballons pas trop vite non plus. Il faudra sûrement des années avant que cette technologie ne se démocratise et arrive dans nos petits foyers. Les opérateurs devront adapter leurs infrastructures, les fabricants devront créer des équipements compatibles, et tout ça va prendre un temps fou et coûter un bras. Mais quand même, savoir que c’est possible, et que des petits génies sont en train de repousser les limites de la science pour nous offrir un internet de folie, ça fait rêver.

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Vous aviez remarqué que les paroles des chansons actuelles ont l’air de tourner en rond ces derniers temps ?

Et bien figurez-vous que c’est pas qu’une impression ! Une grosse étude vient de démontrer que les lyrics deviennent de plus en plus simples, répétitives et négatives. Pour cela, les chercheurs ont passé au crible plus de 12 000 chansons de rap, country, pop, R&B et rock sorties entre 1970 et 2020.

Alors attention, hein, ça veut pas dire que les paroliers d’aujourd’hui sont tous des manches ! Mais globalement, les mots utilisés sont de plus en plus basiques et les phrases répètent souvent la même chose. En plus de ça, l’étude montre aussi qu’on est passé de chansons plutôt joyeuses et positives à des trucs plus sombres et négatifs. Genre les mots qui expriment la colère, le dégoût ou la tristesse, s’invitent de plus en plus dans nos oreilles. Et on parle même pas du nombrilisme ! Les « moi je », « mon truc », ça pullule dans les paroles récentes.

Bon après, faut remettre ça dans le contexte. En 50 ans, le paysage musical a beaucoup changé. On est passé des vinyles et des cassettes aux CD puis au streaming. Donc maintenant avec les algos et tout, faut capter l’attention en 15 secondes sinon couic, l’auditeur zappe. Du coup, les refrains bien basiques qui rentrent direct dans le crâne, ça marche du tonnerre. Les paroles minimalistes, plus faciles à mémoriser, c’est jackpot.

Après, vous me direz, est-ce que des paroles simplistes, c’est forcément un mal ? Les Beatles, c’était déjà assez basique et ça les a pas empêchés de révolutionner la musique ! L’essentiel, c’est que ça parle aux gens, non ?

Et puis bon, faut pas généraliser non plus. Y a encore de sacrés paroliers qui font dans la poésie et dans les textes travaillés. Mais c’est sûr que la tendance générale, c’est plutôt « Wesh Wesh baby, tu veux voir ma Rolex ? » que « Par ses mots abstraits, le poète s’exile dans la quintessence de son âme« . Chacun son truc !

En tout cas, la prochaine fois que vous entendrez un refrain ultra répétitif qui tourne en boucle dans votre tête, genre pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, et bien ne faites pas le vieux con, et dites-vous que c’est juste l’époque qui veut ça ! Les goûts et les couleurs musicales évoluent et les paroles suivent le mouvement.

Bref, on ne juge pas !

Reste plus qu’à voir ce que l’avenir nous réservera. Des chansons juste en onomatopées ? Allez, je vous laisse, faut que j’aille écrire mon tube : « Boum boum, crac crac, bim bam, miam miam« .

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