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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Apple et Google, les deux titans du monde mobile, ont décidé de mettre leurs différends de côté pour unir leurs forces en nous dévoilant un nouveau protocole : le « Detecting Unwanted Location Trackers ». Rien que le nom, ça envoie du lourd !

En résumé, c’est un standard commun qui va permettre à iOS et Android de nous alerter quand un traqueur Bluetooth non associé à notre smartphone tente de nous suivre à notre insu. Fini les ex psychopathes un peu trop collants, les parents pervers narcissiques qui jouent les espions et autres individus mal intentionnés ! Notre téléphone nous avertira directement si un de ces traqueurs se faufile dans nos déplacements. C’est une bonne nouvelle non ?

Dès qu’un accessoire Bluetooth compatible avec ce protocole sera détecté près de vous alors qu’il n’est pas associé à votre appareil, vous recevrez une alerte : « Objet détecté se déplaçant avec vous ». Un message un peu flippant, certes, mais au moins c’est clair ! Et en cliquant sur cette alerte, vous pourrez voir l’identifiant du traqueur, lui ordonner de faire du bruit pour le retrouver (ça, c’est la partie marrante 😄), et même le désactiver directement depuis votre téléphone (moins drôle pour le stalker).

Néanmoins, il faut relativiser car recevoir ce genre d’alerte ne signifie pas forcément que quelqu’un cherche volontairement à vous suivre. Cela pourrait très bien être un objet emprunté ou oublié qui porte un traqueur mais dans le doute, mieux vaut vérifier ! La bonne nouvelle, c’est que de nombreux fabricants d’accessoires se sont déjà engagés à rendre leurs futurs produits compatibles avec ce protocole dont Chipolo, eufy Security, Pebblebee et bien d’autres encore. Mais honnêtement, ils n’avaient pas trop le choix s’ils ne voulaient pas se faire boycotter par Apple et Google ! 😅

Cependant, au-delà de la plaisanterie, c’est une avancée significative pour notre vie privée. Avec la multiplication des objets connectés, il est devenu difficile de distinguer les accessoires légitimes de ceux utilisés par des personnes malveillantes donc ce nouveau standard nous offre plus de clarté et nous aide à surveiller qui pourrait tenter de nous espionner !

De plus, pour les paranos comme moi qui dorment avec un bonnet en alu sur la tête (non, je n’ai pas de problèmes psy…), sachez que ce n’est pas le premier système anti-pistage développé par ces GAFAMs. AirTag chez Apple et les autres accessoires du réseau Find My intègrent déjà de nombreuses protections contre les utilisations malveillantes. Mais cette initiative va encore plus loin en fédérant les deux systèmes mobiles leaders du marché et en incitant de nombreux acteurs à adopter ce protocole commun. Avec un peu de chance, dans quelques années, l’utilisation de traqueurs Bluetooth pour suivre quelqu’un à son insu sera obsolète.

D’ici là, un petit conseil : méfiez-vous des gadgets électroniques offerts soi-disant pour « garder un œil sur vos affaires ». C’est peut-être juste une excuse pour vous garder à l’œil, VOUS ! 👀 Et n’oubliez pas de prévenir les autorités si la situation semble vraiment préoccupante, restez vigilant et surveillez bien vos notifications. Peut-être qu’un tracker se cache déjà dans votre sac…

Pour plus d’informations, consultez les liens officiels : – Annonce Apple et Google dans le newsroomDocument IETF sur les traqueurs de localisation


Kim Dotcom, ce nom vous dit quelque chose ? Normal, ça fait plus de 12 ans que ce personnage haut en couleur fait les gros titres avec les mésaventures judiciaires de Megaupload, son célèbre site de partage de fichiers fermé en fanfare par le FBI en 2012, que je regrette chaque jour… lol. Depuis, c’est un véritable feuilleton politico-judiciaire qui se joue entre les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne.

Lancé en 2005, Megaupload était à l’époque LE site incontournable pour partager et télécharger des fichiers, avec des millions d’utilisateurs à travers le monde. Mais ce succès a attiré l’attention des ayants droit de l’industrie du divertissement qui voyaient d’un très mauvais œil ce business florissant. Tu m’étonnes !

Résultat, un beau matin de janvier 2012, la police débarque chez Kim Dotcom en Nouvelle-Zélande, saisit ses biens et ses serveurs. C’est le début d’une longue saga judiciaire. Les autorités américaines accusent Megaupload de violer les lois sur la propriété intellectuelle en permettant le téléchargement illégal de contenus protégés par le droit d’auteur.

Mais pour Kim Dotcom, il s’agit d’un complot politique orchestré par le gouvernement américain sous influence des lobbies d’Hollywood. Il faut dire que l’affaire tombe à pic après l’échec du SOPA, cette loi anti-piratage très controversée. Kim Dotcom est donc poursuivi depuis des années pour violation de droits d’auteur et blanchiment d’argent mais il contre-attaque sur le terrain juridique et médiatique, dénonçant un acharnement politique. Il accuse notamment le gouvernement néo-zélandais d’être à la botte des États-Unis.

Plus de 10 ans après, les procédures judiciaires sont donc toujours en cours. Les anciens associés de Kim Dotcom ont fini par passer un accord avec la justice en 2022, plaidant coupable en échange de peines réduites (2 ans et demi de prison environ). Mais Kim Dotcom, lui, refuse tout compromis et jure de se battre jusqu’au bout.

De nouveaux rebondissements ont eu lieu récemment. La justice américaine a déposé de nouvelles demandes secrètes auprès des tribunaux, faisant craindre à Kim Dotcom une nouvelle attaque en règle, comme une perquisition ou une révocation de sa liberté sous caution. Il dénonce un système judiciaire biaisé, avec des juges promus pour avoir statué contre lui par le passé.

Bref, difficile de démêler le vrai du faux dans ce dossier complexe mais une chose est sûre, le combat de Kim Dotcom, aussi controversé soit-il, montre que cette guerre au téléchargement illégal est loin d’être finie. Je dirais même sans fin…


Salut les copains !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’Homer, un outil open source qui va vous permettre d’organiser vos services en ligne afin de ne plus vous perdre dans vos milliers d’onglets ou encore de chercher pendant des heures le lien vers l’interface d’admin de votre NAS ou de votre Raspberry Pi.

Homer est donc un tableau de bord statique ultra personnalisable, qui centralise tous vos liens importants, accessible d’un simple clic depuis n’importe quel navigateur. C’est que c’est vous qui le gérez de A à Z, puisque Homer est 100% self-hosted et open source !

Homer a été créé par Bastien Wirtz, un développeur français qui cherchait à simplifier l’organisation de ses (trop) nombreux services. Son objectif : proposer un outil libre, simple, léger et ultra flexible pour y voir plus clair dans son bazar numérique. Pari réussi, puisque la communauté open source a rapidement adopté le projet en contribuant activement à son développement.

Le principe est simple mais redoutablement efficace. Vous définissez la structure de votre tableau de bord dans un fichier de configuration au format YAML. Vous y renseignez vos services, vos liens, que vous pouvez organiser comme bon vous semble avec des icônes, des catégories, etc. Une fois votre configuration terminée, vous hébergez le tout sur le serveur web de votre choix (Apache, Nginx, ou même un serveur web Python pour les pros du Terminal), et voilà ! Votre Homer est prêt à l’emploi. Et grâce au format YAML, vous pouvez mettre à jour votre configuration à tout moment très facilement.

Et le résultat est à la hauteur de nos espérances : un superbe tableau de bord, avec une jolie grille responsive qui s’adapte à tous les écrans, du smartphone au PC en passant par la tablette, et ça fonctionne même hors ligne grâce à la magie des PWA (Progressive Web Apps). Homer a pensé à tout, avec des fonctionnalités de recherche, des raccourcis clavier, et des possibilités de personnalisation quasi-infinies.

Maintenant que vous êtes convaincus, passons à la pratique ! La méthode la plus simple pour installer Homer est d’utiliser Docker. Avec une seule ligne de commande, vous pouvez lancer un conteneur Homer en précisant le chemin vers votre fichier de configuration et le port sur lequel accéder à l’interface :

docker run -d \ -p 8080:8080 \ -v /chemin/vers/votre/dossier/assets:/www/assets \ --restart=always \ b4bz/homer:latest

Et hop, votre Homer est accessible à l’adresse http://localhost:8080 !

Vous pouvez aussi configurer certaines options via des variables d’environnement :

  • INIT_ASSETS (défaut : 1) : Installe un fichier de configuration d’exemple et des assets (favicons, etc.) pour vous aider à démarrer
  • SUBFOLDER (défaut : null) : Si vous souhaitez héberger Homer dans un sous-dossier (ex : http://mon-domaine/homer), renseignez ici le chemin du sous-dossier (ex : /homer)
  • PORT (défaut : 8080) : Pour changer le port par défaut
  • IPV6_DISABLE (défaut : 0) : Mettez 1 pour désactiver l’écoute sur IPv6

Si vous n’êtes pas fan de Docker, vous pouvez aussi installer Homer manuellement en récupérant les fichiers sur Github, en les hébergeant sur votre serveur web, et en créant votre fichier de configuration YAML. C’est un poil plus complexe, mais la documentation est très complète.

Les utilisateurs de Kubernetes peuvent même déployer Homer via un chart Helm mis à disposition par la communauté. Pour vous donner une idée, voici un superbe tableau de bord de démo réalisé avec Homer. Ça claque non ?

Un grand merci à Lorenper pour nous avoir fait découvrir cette pépite.


Baptisée « Controls for YouTube Shorts« , cet extension Chrome vous permet de contrôler facilement la lecture de ces mini vidéos verticales qui ont tendance à vous faire perdre la notion du temps.

Ainsi, vous pourrez enfin mettre en pause, régler le volume ou avancer/reculer dans la vidéo sans quitter votre clavier. C’est simple et efficace ! Vous pouvez même personnaliser l’extension selon vos préférences :

  • Afficher une barre de contrôle toujours visible
  • Masquer le titre et la chaîne de la vidéo pour vous concentrer sur l’essentiel
  • Contrôler le volume avec les flèches haut et bas sans passer par les touches majuscule ou commande

L’extension propose aussi des raccourcis clavier bien pensés :

  • Flèches gauche et droite pour reculer ou avancer de 5 secondes dans la vidéo
  • Majuscule ou commande + flèches haut et bas pour régler le volume
  • Touche « M » pour couper ou remettre le son
  • Barre d’espace pour mettre en pause ou reprendre la lecture

Si vous voulez tester, rendez-vous sur le Chrome Web Store pour la télécharger.

PS : Un grand merci à Lorenper pour m’avoir signalé cette extension.


Vous rêvez de vous lancer dans la création 3D mais vous ne savez pas trop par où commencer ? Ne cherchez plus, j’ai ce qu’il vous faut !

Ca s’appelle 3D Builder, et c’est le logiciel de modélisation 3D gratuit de Microsoft. Il est plutôt discret dans Windows 10/11 mais une fois que vous l’aurez trouvé, il va vous permettre de concevoir vos premiers modèles 3D en quelques clics, sans vous prendre la tête.

Mais avant, petite mise en contexte. 3D Builder est sorti en 2013, à une époque où Microsoft misait gros sur l’impression 3D. Ils voulaient démocratiser la création 3D auprès du grand public en proposant un outil simple et accessible à tous. Quelques années après, on peut dire que le pari est réussi, puisque 3D Builder est devenu une référence en la matière.

L’outil utilise ce qu’on appelle la modélisation par géométrie de construction de solides. Derrière ce nom barbare se cache un principe tout bête : on crée des objets 3D en assemblant des formes simples comme des cubes, des sphères ou des pyramides. Un peu comme les Lego, mais en version numérique !

Avec ce principe, vous pouvez empiler, soustraire, intersecter ces formes pour obtenir le résultat souhaité.

Sur 3D Builder vous pouvez donc faire ça et ensuite ajouter des textures, des couleurs, jouer avec la transparence pour un rendu plus réaliste…etc. Et si vous n’avez pas envie de partir de zéro, pas de panique. puisque Microsoft propose une bibliothèque de modèles 3D tout prêts que vous pouvez télécharger et personnaliser à votre guise.

Ce que j’aime avec 3D Builder, c’est qu’il pense aussi aux makers et à l’impression 3D. Vous pouvez exporter vos créations aux formats STL, OBJ ou 3MF, les plus courants pour l’impression 3D. Et si votre modèle a quelques défauts, pas de souci, 3D Builder est capable de les détecter et de les réparer automatiquement. Avec ça, fini les ratés à l’impression !

Autre bon point, 3D Builder est disponible sur une multitude de supports. Que vous soyez sur PC, tablette, smartphone, Xbox ou même HoloLens (lol), vous pouvez modéliser partout, tout le temps. Microsoft a même développé une version spéciale pour les écrans tactiles.

Et le meilleur dans tout ça, c’est que c’est gratuit. Si ça vous branche, y’a plus qu’à télécharger 3D Builder !